Un frisson parcours le corps de Caroline lorsqu'elle sort dehors. Le froid lui rappelle que sa tenue n'est pas adaptée. Les élèves ne sont pas encore arrivés, mais ils ne devraient pas tarder. Elle court jusqu'à l'entrée du bâtiment en espérant ne croiser personne, et se réfugie dans les toilettes. Elle ferme la porte et se recroqueville sur elle-même, en pleurant toute les larmes de son corps.
Peu à peu, elle entend la cour se remplir, puis la cloche signifiant le début des cours retentir. Mais elle est incapable de sortir, elle sait qu'elle ne pourra pas rester là indéfiniment, cependant elle n'a pas le courage de passer la porte pour le moment. Elle hésite à retourner voir le proviseur pour le supplier. Par trois fois elle sort des toilettes et revient finalement s'enfermer sachant qu'il ne voudra rien savoir.
La première heure de cours se passe et la cloche sonne à nouveau sans que Caroline n'est bougé.
De son côté, le proviseur est informé de l'absence de Caroline par le surveillant :
- Elle est forcément dans l'établissement ! En sous-vêtements elle ne va pas aller bien loin ! Je dois m'absenter un moment, mais trouvez là et faites la venir ici. Je m'occuperez d'elle à mon retour...
Les surveillant quitte son bureau et commence immédiatement ses recherches. Il ouvre toutes les réserves, les placards et termine par les toilettes.
Caroline sursaute quand la clanche de la porte s'abaisse d'un coup, ça frappe à la porte, elle reconnait la voix du surveillant :
- Qui est là ?
Caroline n'ose répondre.
- Caroline, je sais que c'est vous. Ouvrez ! Vous ne pourrez pas rester cachée toute la journée... Et Monsieur le proviseur est déjà assez remonté comme ça à cause de votre absence en cours de ce matin !
N'ayant d'autre choix, Caroline déverrouille la porte et l'ouvre. Son regards ne croise pas celui du surveillant.
- Vous vous êtes mis dans de beaux draps, et vous n'arrangez pas votre cas... Venez je vais vous conduire dans le bureau du directeur.
Caroline ne sait pas depuis combien de temps elle est là, mais ça lui parait une éternité. Ses genoux lui font mal. Le surveillant l'a mise ici, face au mur, à genoux, les mains au dessus de la tête. Il lui a dit de ne pas bouger jusqu'à ce que le directeur revienne. A plusieurs reprise, elle se lève et détend ses bras, puis elle se remet rapidement en position de peur que le directeur ne rentre d'un coup.
Finalement elle entend le directeur parler avec le surveillant avant qu'ils n'entrent. Les battements de son coeur s'accélèrent quand la porte s'ouvre brusquement.
- Je vous préviens Caroline, si je dois une nouvelle fois vous reprocher quoi que ce soit durant votre période de punition, c'est sans votre culotte que vous assisterez aux cours !!!!
Le directeur ne laisse pas le temps à Caroline de digérer ce qu'il vient de lui annoncer.
- Levez-vous et venez ici ! Avez-vous déjà reçu une fessée Caroline ?
Caroline se lève accusant le coup, elle se retourne toujours aussi gênée.
- Je vous ai posé une question Caroline ?
Elle secoue la tête incapable de prononcer le moindre mot.
- Très bien, nous allons remédier à ça tout de suite. Je pense que vous auriez du en recevoir plus tôt !
Le directeur vient la chercher et la tire par le bras pour lui faire faire les deux derniers mètres qui la sépare de son bureau.
- Courbez-vous sur mon bureau bras tendus !
Puis il s'adresse au surveillant :
- Allez lui tenir les mains qu'elle ne bouge pas !
Le surveillant fait le tour du bureau et maintient Caroline par les poignets. Il lit la panique dans ces yeux et voit des larmes couler sur ses joues. Elle ferme les yeux quand la première claque arrive. Elle serre les dents pour ne pas crier, le surveillant comprend à ses grimaces que le directeur ne retient pas ses claques. Elle pleure, le surveillant ne lui tient plus les poignets car c'est maintenant Caroline qui s'agrippe sans s'en rendre compte à ses bras.
Le directeur claque la partie de ses fesses qui n'est recouverte uniquement de son collant. Elles deviennent bien rouge à travers. Lorsqu'il s'arrête Caroline s'effondre sur le bureau et éclate en sanglots.
- Conduisez la jusqu'à son cours !
Le surveillant aide Caroline à se lever, alors qu'elle tente de se calmer et de recouvrer ses esprits.
- Souvenez-vous Caroline de ce que je vous ai promis si je dois encore vous reprendre...
Caroline et le surveillant sortent du bureau, en direction de sa salle de classe.
Voici quelques histoires de fessées complètement fantasmées, du genre punitives, mais pas seulement...
lundi 23 septembre 2019
mardi 3 septembre 2019
La gazette 2
La nuit de Caroline fut particulièrement agitée. Elle s'en voulait d'avoir été aussi odieuse avec son professeur de Mathématiques. Bien que celui-ci soit aussi sévère et antipathique, elle n'aurait jamais du parler de lui ainsi. Elle se dit qu'elle mérite bien ce qui lui arrive. Pourtant en passant les portes de l'établissement, elle a la boule au ventre. Le lycée est encore vide, seul le directeur est arrivé, elle voit que la lumière de son bureau est allumée. La porte est ouverte, elle s'approche à petits pas pour signifier sa présence. L'accueil est glacial, ce qui ne la rassure pas.
Le proviseur s'approche d'elle d'un pas décidé, elle croit un instant qu'elle va recevoir un gifle, mais il la prend par la veste au niveau de l'épaule pour l'emmener jusque devant son bureau.
Décontenancée, Caroline remet sa veste correctement, ses jambes tremblent elle s'assoit sur la chaise.
- Restez debout ! Et enlevez-moi cette veste !
Caroline se lève aussitôt, elle retire sa veste sans comprendre, le proviseur lui arrache des mains et pointe du doigt l'écusson de l'établissement brodé dessus.
- Vous n'êtes pas digne de porter cette veste !
- A partir de maintenant et jusqu'à ce que je le décide, vous êtes punie. Le soir après les cours, vous aurez 2 heures de colle, ici dans mon bureau. Vous en profiterez pour travailler sur vos leçons et faire un exposé sur la tolérance que vous présenterez vous-même à l'ensemble des élèves.
Caroline savait qu'elle allait être sanctionnée et accepte la punition le plus poliment possible.
- Ce n'est pas tout, dans la journée vous profiterez de vos temps libres pour méditer sur vos actes et les conséquences que cela implique. Pendant les pauses, vous resterez sous le préau, le midi, vous mangerez seule à une table et les heures ou vous n'aurez pas de cours, vous irez dans la salle de permanence.
Elle se demande combien de temps va durer cette punition. Le fait de manger seule à une table à la cantine et rester isolée pendant les pauses l'inquiète par rapport à ce que vont penser les autres. Caroline est assez discrète et le fait d'être mise en avant ainsi ne lui plait pas. Le proviseur continue :
- Lorsque vous serez sous le préau, ainsi que dans la salle de permanence, vous irez vous placer face au mur. Vous vous y mettrez à genoux et poserez vos mains au dessus de votre tête. Et ce du début à la fin de la séance.
Caroline relève la tête en se demandant si le proviseur est sérieux. Vu son visage remplit de colère, elle comprend rapidement qu'il ne plaisante pas. Elle ne s'imagine pas rester ainsi :
- Monsieur... Je ne vais pas me mettre à genoux devant tout le monde !!!
Le proviseur reste impassible.
- Bien sur que si. Je tiens à ce que vous vous souveniez de cette punition. Et le fait que tout le monde vous voit punie fait intégralement parti de cette punition. Elle n'en sera que plus sévère pour vous et pour les autres cela servira d'exemple.
Caroline se sent mal, elle sait que le proviseur ne reviendra pas sur sa punition.
- Il y a un écusson sur votre jupe et sur votre polo ?
Sans s'en rendre compte, Caroline passe la main sur l'écusson de son polo sans répondre.
- ça vaut aussi pour ses vêtements Enlevez-les !
Après un moment de stupéfaction, Caroline refuse. La gifle qu'elle croyait recevoir en entrant arrive sur sa joue sans qu'elle ne la voit venir. Elle se tient la joue et lève ses yeux embués vers le proviseur. Sa main est levée comme pour lui en donner une deuxième.
- Enlevez votre jupe et votre polo !
Caroline pleure cette fois-ci, elle n'arrive pas à le faire. La main du proviseur s'abat sur la même joue. Son visage est rouge, et ça lui chauffe.
- Vous en voulez une troisième ? Dépêchez-vous !
Caroline défait la fermeture de sa jupe qui tombe à ses pied et déboutonne son polo. Pendant qu'elle l'enlève le proviseur ramasse sa jupe et lui prend ensuite son polo. Elle croise ses bras sur ses épaules et baisse la tête.
- Voilà votre tenue pour la durée de votre punition ! Vous viendrez me donner vos vêtements tous les matins et les reprendrez avant de partir le soir.
Caroline fond en sanglots, tandis que le proviseur va ouvrir la porte.
- Allez en cours maintenant !
Caroline sort du bureau à petits pas, ses bras cachent toujours sa poitrine. Elle s'apprête à devoir sortir avec juste cet ensemble soutif et culotte blanche simplement recouverte de son collant transparent.
Le proviseur s'approche d'elle d'un pas décidé, elle croit un instant qu'elle va recevoir un gifle, mais il la prend par la veste au niveau de l'épaule pour l'emmener jusque devant son bureau.
Décontenancée, Caroline remet sa veste correctement, ses jambes tremblent elle s'assoit sur la chaise.
- Restez debout ! Et enlevez-moi cette veste !
Caroline se lève aussitôt, elle retire sa veste sans comprendre, le proviseur lui arrache des mains et pointe du doigt l'écusson de l'établissement brodé dessus.
- Vous n'êtes pas digne de porter cette veste !
- A partir de maintenant et jusqu'à ce que je le décide, vous êtes punie. Le soir après les cours, vous aurez 2 heures de colle, ici dans mon bureau. Vous en profiterez pour travailler sur vos leçons et faire un exposé sur la tolérance que vous présenterez vous-même à l'ensemble des élèves.
Caroline savait qu'elle allait être sanctionnée et accepte la punition le plus poliment possible.
- Ce n'est pas tout, dans la journée vous profiterez de vos temps libres pour méditer sur vos actes et les conséquences que cela implique. Pendant les pauses, vous resterez sous le préau, le midi, vous mangerez seule à une table et les heures ou vous n'aurez pas de cours, vous irez dans la salle de permanence.
Elle se demande combien de temps va durer cette punition. Le fait de manger seule à une table à la cantine et rester isolée pendant les pauses l'inquiète par rapport à ce que vont penser les autres. Caroline est assez discrète et le fait d'être mise en avant ainsi ne lui plait pas. Le proviseur continue :
- Lorsque vous serez sous le préau, ainsi que dans la salle de permanence, vous irez vous placer face au mur. Vous vous y mettrez à genoux et poserez vos mains au dessus de votre tête. Et ce du début à la fin de la séance.
Caroline relève la tête en se demandant si le proviseur est sérieux. Vu son visage remplit de colère, elle comprend rapidement qu'il ne plaisante pas. Elle ne s'imagine pas rester ainsi :
- Monsieur... Je ne vais pas me mettre à genoux devant tout le monde !!!
Le proviseur reste impassible.
- Bien sur que si. Je tiens à ce que vous vous souveniez de cette punition. Et le fait que tout le monde vous voit punie fait intégralement parti de cette punition. Elle n'en sera que plus sévère pour vous et pour les autres cela servira d'exemple.
Caroline se sent mal, elle sait que le proviseur ne reviendra pas sur sa punition.
- Il y a un écusson sur votre jupe et sur votre polo ?
Sans s'en rendre compte, Caroline passe la main sur l'écusson de son polo sans répondre.
- ça vaut aussi pour ses vêtements Enlevez-les !
Après un moment de stupéfaction, Caroline refuse. La gifle qu'elle croyait recevoir en entrant arrive sur sa joue sans qu'elle ne la voit venir. Elle se tient la joue et lève ses yeux embués vers le proviseur. Sa main est levée comme pour lui en donner une deuxième.
- Enlevez votre jupe et votre polo !
Caroline pleure cette fois-ci, elle n'arrive pas à le faire. La main du proviseur s'abat sur la même joue. Son visage est rouge, et ça lui chauffe.
- Vous en voulez une troisième ? Dépêchez-vous !
Caroline défait la fermeture de sa jupe qui tombe à ses pied et déboutonne son polo. Pendant qu'elle l'enlève le proviseur ramasse sa jupe et lui prend ensuite son polo. Elle croise ses bras sur ses épaules et baisse la tête.
- Voilà votre tenue pour la durée de votre punition ! Vous viendrez me donner vos vêtements tous les matins et les reprendrez avant de partir le soir.
Caroline fond en sanglots, tandis que le proviseur va ouvrir la porte.
- Allez en cours maintenant !
Caroline sort du bureau à petits pas, ses bras cachent toujours sa poitrine. Elle s'apprête à devoir sortir avec juste cet ensemble soutif et culotte blanche simplement recouverte de son collant transparent.
lundi 2 septembre 2019
La gazette
Caroline est arrivée dans cette nouvelle école privée suite au déménagement de ses parents. Elle ne connaissait personne et ses débuts ont été compliqué. D'autant plus qu'elle n'était pas habituée à la discipline qui règne dans cet établissement ainsi qu'à son caractère austère. Rien ne ressemblait à son ancien lycée public dans lequel elle était avant. Et la vie à la campagne était bien différente que dans une grande ville.
Pour s'occuper et aussi pour remplir une action en vue de son examen de littérature, elle avait eu la possibilité de reprendre la gestion et l'écriture de la petite gazette de l'école. Un journal, dans lequel il y avait l'actualité de l'école et aussi quelques pages d'expression des élèves et des professeurs.
Elle prenait plaisir à effectuer ce travail, tout se passa bien jusqu'à ce jour de janvier où le proviseur lui demande de le suivre dans son bureau. Elle s'installe face à lui, alors qu'il sort la gazette à la page des expressions, dont une était entourée en rouge.
- Caroline, vous êtes une bonne élève, intelligente... votre gestion du journal était jusqu'à présent irréprochable ! Mais là... Comment avez-vous pu relayer de tels propos ?
Caroline lit l'article en rougissant. Il s'agit d'un article anonyme relayant des propos irrespectueux et injurieux envers un prof de Mathématiques clairement cité. Celui-ci est d'origine étrangère, et l'article fait de plus état de propos raciste à son égard.
Ce genre de propos est fortement combattus dans l'établissement, surtout durant cette année sous le signe de la tolérance. Caroline essaie de faire bonne figure :
- Oui c'est intolérable. Je n'avais pas pris la mesure de cette article, j'aurais du le relire avec plus de concentration avant de le publier. Je tiens à vous présenter mes excuses et j'irai demander des excuses au professeur de Maths.
Caroline est tellement convaincante que le proviseur lui pardonne son erreur.
- Bon ! Veillez à bien tout vérifier dorénavant. Pouvez-vous me dire qui a écrit cet horreur ?
Caroline croyez pouvoir s'en sortir avec des excuses, mais maintenant voilà qu'il cherche à en savoir plus.
- Je... je ne sais plus du tout.
- Je vous laisse retrouver, je veux absolument savoir qui est-ce ! Cherchez dans vos papiers, je veux voir l'écriture ou dans vos mail et redites moi ça demain. Vous pouvez retourner en cours.
Caroline cherche une solution pour satisfaire la demande du proviseur, mais elle ne sait pas comment s'y prendre. Le lendemain matin, le proviseur l'interpelle dans la cours pour lui demander qui est-ce.
Caroline lui répond un peu penaude :
- J'ai chercher partout, je n'ai aucune trace de ce texte... Je pense qu'il était anonyme, et sans doute sur papier... parfois je garde des textes que je publie plus tard, si ça se trouve c'est assez vieux, je ne l'ai pas gardé quand je lai publié...
Le proviseur parait déçu de la réponse de Caroline et repars en lui disant qu'elle vienne le voir si elle a du nouveau.
Une semaine se passe et Caroline n'entend plus parler de cette histoire. Elle est rassurée que cet article soit enfin oublié, bien qu'il ait fait grand bruit dans l'établissement les deux premiers jours.
Mais au détours d'un couloir le proviseur vient l'interpeller :
- Caroline, j'imagine que vous n'avez pas avancé sur l'identité de cette personne, sinon vous seriez venue me voir ?
- Non Monsieur, je suis désolée.
- Ce n'est pas très grave, j'ai de fort soupçon sur cette personne, je pense même l'avoir trouvé.
- Ah bon, vous savez qui c'est...
- Oui mais je ne peux pas vous le dire tout de suite.
- Le principal, c'est d'avoir trouvé le fautif afin que ça ne se reproduise plus...
- Ne vous inquiétez pas pour ça, ça ne se produira plus ! Je le convoquerai bientôt, je veux juste lui laisser une dernière chance de venir me voir avec des explications cohérentes. S'il ne le fait pas, je serai intransigeant.
Le proviseur continue en laissant Caroline à ses interrogations. Elle se demande qui il peut bien avoir en vu ? Que veut-il dire par dernière chance ? Elle se dit qu'il a l'air sur de lui quand il dit savoir qui sait... Ses questions se baladent toute la journée dans sa tête, si bien que le soir au lieu de sortir de l'établissement, elle se dirige vers le bureau du proviseur et frappe à sa porte :
- Caroline !! Entrez, asseyez-vous...
Caroline entre et s'assoit. Elle reste silencieuse, les yeux un peu embués. le proviseur vient s'appuyer sur son bureau face à elle, Caroline ne lève pas la tête.
- Vous êtes venue me dire que vous n'avez jamais eu de texte de la part d'aucun élève...
- Et que c'est vous même qui avez écrit ses propos ?
Son silence ne contredit pas le proviseur, elle prend sa tête dans ses mains, des larmes coulent sur ses genoux.
- Avez-vous quelque chose à dire pour vous justifier ?
Incapable de parler, Caroline secoue la tête.
- Bon, j'en déduis que c'était simplement pour insulter et dégrader l'image de votre professeur !
- Sortez maintenant ! Et revenez ici demain matin à 8 H !!
Pour s'occuper et aussi pour remplir une action en vue de son examen de littérature, elle avait eu la possibilité de reprendre la gestion et l'écriture de la petite gazette de l'école. Un journal, dans lequel il y avait l'actualité de l'école et aussi quelques pages d'expression des élèves et des professeurs.
Elle prenait plaisir à effectuer ce travail, tout se passa bien jusqu'à ce jour de janvier où le proviseur lui demande de le suivre dans son bureau. Elle s'installe face à lui, alors qu'il sort la gazette à la page des expressions, dont une était entourée en rouge.
- Caroline, vous êtes une bonne élève, intelligente... votre gestion du journal était jusqu'à présent irréprochable ! Mais là... Comment avez-vous pu relayer de tels propos ?
Caroline lit l'article en rougissant. Il s'agit d'un article anonyme relayant des propos irrespectueux et injurieux envers un prof de Mathématiques clairement cité. Celui-ci est d'origine étrangère, et l'article fait de plus état de propos raciste à son égard.
Ce genre de propos est fortement combattus dans l'établissement, surtout durant cette année sous le signe de la tolérance. Caroline essaie de faire bonne figure :
- Oui c'est intolérable. Je n'avais pas pris la mesure de cette article, j'aurais du le relire avec plus de concentration avant de le publier. Je tiens à vous présenter mes excuses et j'irai demander des excuses au professeur de Maths.
Caroline est tellement convaincante que le proviseur lui pardonne son erreur.
- Bon ! Veillez à bien tout vérifier dorénavant. Pouvez-vous me dire qui a écrit cet horreur ?
Caroline croyez pouvoir s'en sortir avec des excuses, mais maintenant voilà qu'il cherche à en savoir plus.
- Je... je ne sais plus du tout.
- Je vous laisse retrouver, je veux absolument savoir qui est-ce ! Cherchez dans vos papiers, je veux voir l'écriture ou dans vos mail et redites moi ça demain. Vous pouvez retourner en cours.
Caroline cherche une solution pour satisfaire la demande du proviseur, mais elle ne sait pas comment s'y prendre. Le lendemain matin, le proviseur l'interpelle dans la cours pour lui demander qui est-ce.
Caroline lui répond un peu penaude :
- J'ai chercher partout, je n'ai aucune trace de ce texte... Je pense qu'il était anonyme, et sans doute sur papier... parfois je garde des textes que je publie plus tard, si ça se trouve c'est assez vieux, je ne l'ai pas gardé quand je lai publié...
Le proviseur parait déçu de la réponse de Caroline et repars en lui disant qu'elle vienne le voir si elle a du nouveau.
Une semaine se passe et Caroline n'entend plus parler de cette histoire. Elle est rassurée que cet article soit enfin oublié, bien qu'il ait fait grand bruit dans l'établissement les deux premiers jours.
Mais au détours d'un couloir le proviseur vient l'interpeller :
- Caroline, j'imagine que vous n'avez pas avancé sur l'identité de cette personne, sinon vous seriez venue me voir ?
- Non Monsieur, je suis désolée.
- Ce n'est pas très grave, j'ai de fort soupçon sur cette personne, je pense même l'avoir trouvé.
- Ah bon, vous savez qui c'est...
- Oui mais je ne peux pas vous le dire tout de suite.
- Le principal, c'est d'avoir trouvé le fautif afin que ça ne se reproduise plus...
- Ne vous inquiétez pas pour ça, ça ne se produira plus ! Je le convoquerai bientôt, je veux juste lui laisser une dernière chance de venir me voir avec des explications cohérentes. S'il ne le fait pas, je serai intransigeant.
Le proviseur continue en laissant Caroline à ses interrogations. Elle se demande qui il peut bien avoir en vu ? Que veut-il dire par dernière chance ? Elle se dit qu'il a l'air sur de lui quand il dit savoir qui sait... Ses questions se baladent toute la journée dans sa tête, si bien que le soir au lieu de sortir de l'établissement, elle se dirige vers le bureau du proviseur et frappe à sa porte :
- Caroline !! Entrez, asseyez-vous...
Caroline entre et s'assoit. Elle reste silencieuse, les yeux un peu embués. le proviseur vient s'appuyer sur son bureau face à elle, Caroline ne lève pas la tête.
- Vous êtes venue me dire que vous n'avez jamais eu de texte de la part d'aucun élève...
- Et que c'est vous même qui avez écrit ses propos ?
Son silence ne contredit pas le proviseur, elle prend sa tête dans ses mains, des larmes coulent sur ses genoux.
- Avez-vous quelque chose à dire pour vous justifier ?
Incapable de parler, Caroline secoue la tête.
- Bon, j'en déduis que c'était simplement pour insulter et dégrader l'image de votre professeur !
- Sortez maintenant ! Et revenez ici demain matin à 8 H !!
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