mardi 8 octobre 2013

Les tricheuses


Je n’aurais jamais pensé qu’un jour cela m’arriverait à moi aussi. Je n’ai jamais reçu de fessée étant enfant et les jeux avec mon boy-friend ne nous entrainent pas dans cette voie.
Depuis l’entrée en vigueur du nouveau code disciplinaire, l’an dernier, j’avais été témoin de plusieurs châtiments corporels. Deux filles avaient déjà connu, devant nous, la honte d’une punition publique et l’on se racontait entre élèves des histoires effrayantes de punitions soi- disant privées mais volontairement agencées pour être quasiment aussi gênantes que si elles avaient eu lieu en public. Mais c’étaient là des rumeurs invérifiables car ce ne sont certes pas les victimes qui s’en seraient vantées et l’on ne pouvait faire la part de l’exagération dans ces racontars. Les garçons n’étaient pas mieux lotis. S’ils n’étaient pas soumis au même régime que nous, on était encore plus intransigeant sur leur conduite et à la moindre peccadille, ils étaient astreints à des corvées au service de notre communauté scolaire et parfois de façons très humiliantes.
J’ai reçu la première fessée de ma vie et j’espère la dernière à cause d’une tentative de triche au test trimestriel de math. Je n’étais pas seule dans le coup, Noémie a partagé mon sort mais ce n’est pas une consolation.
Comme nous sommes nulles de chez nul en math et que ce test comptait vachement pour nos résultats de terminal, on s’était résolu à tricher. Il nous fallait absolument une antisèche avec quelques formules et comme nos affaires et même nos vêtements sont toujours susceptibles d’être fouillés à l’entrée de la salle, nous avons cru malin d’aller planquer la veille nos antisèches sous l’assise de deux chaises. Il n’y a pas de places attribuées dans la grande salle d’examen puisque les trois classes de terminales y sont réunies pour subir la même épreuve. Il ne nous restait donc qu’à réussir à entrer le lendemain, à 8h30, parmi les premiers et à repérer soigneusement nos chaises. Malheureusement nous n’étions pas les seules à avoir imaginées cette ruse et le pion qui devait surveiller l’épreuve avait passé la salle au peigne fin et était tombé sur nos papiers. Il les avait bien entendu laissés en place, curieux de voir qui le lendemain prendraient place sur ces chaises. Dès l’ouverture des portes, on se précipite Noémie et moi pour gagner les chaises salvatrices, sans se douter que nous étions observées. On étale aussitôt nos affaires sur nos tables et puis on profite du remue-ménage des étudiants qui s’installent pour retirer les discrètes antisèches et les placer sous nos feuilles de composition.
C’est alors que le pion annonça que l’épreuve était suspendue et qu’il distribuerait les sujets dans une demi-heure. Gloups ! On a dû faire de sacrées têtes quand il se dirigea vers nous, s’empara de nos antisèches et nous avertit avec un sourire mauvais que le dirlo nous attendait immédiatement dans son bureau.
On se lève et on traverse la salle, pas fières du tout, au milieu d’un sacré raffut. Certains semblaient apitoyés par notre malchance mais la plupart ricanaient. Il faut dire que Noémie et moi, nous ne sommes pas très populaires parmi les garçons. Je crois que nous sommes plutôt bien foutues mais comment dire . . . les mecs de notre âge, c’est pas trop notre truc, on préfère les choisir à la fac et on ne compte plus les râteaux qu’ont pris nos compagnons de classe. Monsieur de Fontenay était furieux, la triche c’est sa bête noire, une vraie obsession et il veut à tout prix en éradiquer la pratique dans son établissement. Il nous a dit que d’habitude, il interdisait à un élève surpris à tricher de poursuivre l’épreuve. Il recevait automatiquement un zéro tout simplement et dans ce cas-ci cela signifierait un échec quasi inévitable en fin d’année ! Mais puisque cette politique ne suffisait pas, il avait décidé d’en changer et nous allions avoir l’honneur d’inaugurer le nouveau régime. Nous participerions au test sans pénalité de points mais immédiatement après l’épreuve nous serions punies dans la salle . . . devant les autres. Nous étions choquées mais on n’avait pas le choix. Il nous a souhaité bonne
chance pour le test et puis il nous a renvoyées en précisant qu’il viendrait nous retrouver après l’écrit. Tandis que nous étions déjà dans le couloir, il nous rappela comme s’il avait oublié quelque chose et voulut savoir laquelle de nous deux avait imaginé cette façon de tricher. Avec beaucoup de fairplay, Noémie avoua que l’idée venait d’elle. Le directeur nous regarda longtemps, je ne sais pas pourquoi et je me fais sans doute des idées mais j’avais l’impression qu’il était déçu. Il finit par dire à Noémie qu’il prenait bonne note de son honnêteté mais qu’il serait obligé de la punir un cran plus haut que moi. On crevait d’envie d’en savoir plus, de lui demander en quoi consisterait exactement notre punition, mais on n’a pas osé l’interroger et on a filé.
Dès notre retour, le pion a distribué les sujets. Une longue heure d’écrit. Je n’arrivais pas à me concentrer. Vous devinez bien ce qui me préoccupait. Bon, je ne suis pas naïve, je savais bien que je ne couperais pas d’une fessée et que devant les autres ce serait de toute façon particulièrement humiliant, mais au moins j’avais échappé à un article 28 et à la terrible strappe. Une fessée devant sa classe, ou plutôt devant les trois classes de terminales, c’était inédit et je me demandais comment cela allait se passer. Noémie devait être dans le même état d’esprit que moi à voir la façon dont elle mordillait son crayon. En fin de compte, je ne m’en suis pas trop mal tirée avec ce test, il était assez fastoche et je m’en suis voulu d’avoir suivie Noémie dans ses folies.
Alors que le pion ramassait les copies, le directeur est entré et j’ai senti mon cœur s’accélérer. Les autres avaient compris pourquoi on nous avait laissé participer à l’épreuve et nous sommes devenues la cible de tous les regards, de tous les chuchotements et de tous les ricanements. Ce fut encore pire quand le directeur a annoncé que tout le monde devait rester en place et qu’il avait fait annuler les cours de l’heure suivante. Une heure ! Il avait donc prévu une heure complète ! Tout le monde et nous les premières avons pigé que ce serait du sérieux. Depuis qu’il avait fessé Caroline et Emilie, en les faisant mettre nues devant tout le monde, les garçons espéraient que d’autres filles suivraient et ils évaluaient à présent les chances que nous serions celles-là.
- Monsieur Marchal a heureusement pu déjouer une tentative de fraude ce matin. Vous savez que je considère la tricherie comme une des pires indisciplines. Le tricheur est déloyal vis-à- vis de ses professeurs bien sûr, mais aussi de ses camarades puisque votre classement les uns par rapport aux autres détermine vos possibilités d’entrer dans notre filière préparatoire aux Grandes Ecoles. Alors que les examens de fin d’études approchent à grands pas, je veux que chacun d’entre vous soient conscients que je ne laisserai rien passer. Vous allez donc tous assister à la façon dont je traiterai dorénavant la triche et les tricheuses.
Il nous a interpellées :
- Maureen et Noémie, venez au devant de la salle.
Nous nous sommes levées, la peur au ventre. On avait choisi des places tout à l’arrière et on a dû traverser la pièce, les jambes tremblotantes. Il s’est fâché :
-
Allons plus vite, mesdemoiselles, nous n’avons pas toute la journée à vous consacrer ! Quand on fut près de lui sur l’estrade, il expliqua :
-
Voilà les coupables. Tout à l’heure, je demanderai à ces jeunes filles de vous expliquer ce qu’elles avaient imaginé comme procédé. Mais à présent, elles vont d’abord se mettre dans une tenue qui convient mieux aux tricheuses.
Une rumeur d’espoir courut la salle à l’annonce d’un nouveau déshabillage.
-Noémie, puisque vous êtes à l’origine de la fraude, c’est vous qui commencerez par vous dévêtir. Vous pouvez garder chaussures, culotte et soutien. Tout le reste est confisqué et doit être remis à Monsieur Marchal.
Devant l’air ébahi de mon amie, il crut utile d’expliquer :
-
Quand j’en aurai fini avec vous, je veux que tout le lycée sache ce qui s’est passé ici. Vous resterez donc toutes les deux dans la tenue de votre punition. Monsieur Marchal ira porter vos
effets au concierge et vous irez vous rhabiller dans sa loge lorsqu’il sera l’heure de rentrer chez vous, pas avant. Bien entendu vos parents recevront un rapport.
Noémie
s’attendait à devoir retirer l’un ou l’autre de ses vêtements, le temps de la punition mais pas à rester en petite tenue le reste de la journée. Je la vois se déshabiller lentement avec d’infinies réticences. Elle avait l’air gênée à en mourir, d’autant qu’elle n’avait pas le droit de se retourner et devait ôter ses vêtements en faisant face à ses camarades, enchantés du striptease qu’une de leurs plus jolies compagnes leur offrait. Veste, foulard, pantalon, collant et enfin chemisier, aussitôt qu’elle avait enlevé une de ses fringues, elle devait la remettre à ce bête pion qui se tenait derrière elle, l’air gourmand puis regagner sa place pour ôter le suivant. Le passage le plus délicat arriva quand elle dut se séparer de ses collants. Elle les baissa avec précautions pour éviter que sa culotte en coton ne suive le mouvement mais les collants aux genoux, elle se rendit compte qu’elle aurait dû d’abord délacer ses bottines. Empêtrée, elle essaya d’abord de se pencher en avant donnant une vue magnifique sur sa poitrine juste couverte par un petit soutien et après avoir un instant bataillé, elle finit par s’asseoir à terre pour retirer ses chaussures et ses collants.
Moi, égoïstement, j’étais un peu rassurée. Il allait m’épargner cela puisqu’il avait dit que je serais moins punie.
Mon espoir fut confirmé quand Noémie se retrouva en petite culotte et en soutien. Monsieur de Fontenay se tourna vers moi et me dit seulement
d’enlever ma jupe.
Je savais que c’était le minimum que je pouvais espérer et je m’empressai d’obéir, pensant que ma bonne volonté pourrait me valoir son indulgence. Mais en faisant glisser ma fermeture éclair, je me rappelai que je portais des bas. Un modèle assez sexy. Zut ! Tant pis il fallait y aller. Après quelques secondes d’hésitation, ma jupe tomba à terre et des exclamations se firent entendre, accompagnées même de quelques sifflements. En fait avec mon pullover serrant, mon chemisier court, mes bas noirs et mon shorty de même couleur, je devais paraître plus provocante que Noémie dans ses sous-vêtements immaculés de jeune fille sage. Le dirlo laissa s’éteindre le tapage, il était tout sourire tandis que je ramassais ma jupe en évitant de trop me pencher. Je la tendis au pion qui avait l’air tellement dans ses rêves qu’il ne la saisit pas tout de suite me laissant quelques instants comme une gourde, dos tourné à la salle et un bras tendu vers lui.
Heureusement je n’avais pas mis mon string mais mon shorty en dentelle s’il couvrait l’essentiel de mes fesses, en dévoilait tout de même largement le bas. Je sais l’effet que fait sur les mecs ce genre de découverte et un peu gênée je me mis à tirer stupidement de ma main libre sur l’arrière de mon petit chemisier, jusqu’à ce que je puisse enfin faire à nouveau face à mes camarades. Ne croyez pas que je sois excessivement pudibonde. J’en montre bien plus à la plage dans mes mini bikinis et lors des sorties en boîte, j’aime bien m’habiller sexy. Mais ici, je vous jure que c’était vraiment différent. En fait c’est la contrainte qui est affolante, devoir m’exhiber parce que j’étais punie et ne plus être libre de rien, juste devoir obéir sans savoir ce qui va se passer. Et puis tous ces garçons et ces filles qui visiblement se réjouissaient de mon embarras, rendaient la chose encore plus difficile !
Le dirlo nous a laissées toutes les deux un long moment côte à côte sur le devant de l’estrade. Nous avions reçu comme seule consigne de nous tenir droites et de laisser nos bras le long du corps. C’était horrible, je baissais la tête et je ne pouvais plus regarder personne. Je n’avais qu’une hâte, c’est qu’il passe à autre chose. Bien sûr, je savais que cette « autre chose », ce serait une fessée et qu’il me ferait baisser ma culotte puisqu’il a toujours fessé les filles cul nu mais il me semblait que tout était préférable à cette interminable exposition immobile. J’avais le sentiment d’être mise en vitrine devant tous ces mecs, à la disposition de leurs imaginations et de leurs fantasmes.
J’ai été paradoxalement soulagée quand j’ai vu le dirlo s’emparer de la chaise du surveillant qu’il plaça entre nous. C’était une de ces massives et pesantes chaises de bois, munie d’un
haut dossier qu’on avait abandonné là tellement elle était peu pratique. Il s’assit et décréta que nous serions punies chacune à notre tour ; pour l’instant il ne voulait sur l’estrade que Noémie, la première punie. Il me dit de descendre m’asseoir au premier rang pendant qu’il s’occupait d’elle. Je ne m’attendais pas du tout à cela et j’ai bien dû relever les yeux pour trouver une place. Aucune chaise n’était libre et je pensais que ce serait pénible de rester debout en exposant mon shorty et le bas de mes fesses sous le nez de tous ces mecs du premier rang mais lui, avait une autre idée et il insista :
- Je vous ai dit de vous asseoir, Mademoiselle la Tricheuse. Si vous ne trouvez pas de place, demandez poliment à un de vos camarades de vous prendre sur ses genoux, vous verrez encore mieux ce qui va arriver à votre amie. Regardez bien car votre tour va bientôt suivre. Oh le salaud ! Il avait remarqué que je n’osais plus regarder personne et il voulait me forcer à parler avec mes compagnons.
Sans choisir, je me retournai sur le plus proche garçon et je lui marmonnai entre mes dents une phrase inaudible. N’en croyant pas sa chance, il recula sa table, me saisit la main et m’attira sur ses genoux. Il ne fut pas long à profiter de la situation en m’entourant la taille de son bras et en posant une main sur mon nombril par dessous mon pull et mon chemisier et l’autre sur ma cuisse au-dessus de mes bas. Ses voisins me regardaient avec envie. Indignée, j’ai voulu me dégager et me relever, mais il a resserré son étreinte et par crainte de ce qui pourrait m’arriver si le directeur m’entendait protester, je l’ai laissé faire. Serrant les cuisses, je me fis toute petite, je me concentrai sur ce qui se passait sur l’estrade et qui me concernerait bientôt.
Monsieur de Fontenay avait pris le bras de Noémie et voulait la coucher sur ses genoux mais elle résistait et finit par crier qu’elle préférait recevoir la fessée debout. Le mot fessée prononcé pour la première fois déclencha l’hilarité dans la salle. Le dirlo eut l’air contrarié mais il se contenta d’un sec « Comme vous voulez, Mademoiselle ! » et il retourna la chaise. Noémie décoda qu’elle devait se pencher par-dessus le haut dossier et poser ses mains à plat sur l’assise, mais la position n’eut pas l’heur de plaire au dirlo qui la hissa davantage en passant sa main dans son entrejambes jusqu’à ce qu’elle repose ses avant-bras sur l’aplat du siège. Ainsi ses jambes ne touchaient plus le sol. La chaise, bien que pesante, risquait de basculer, si bien que le pion, ravi de trouver un prétexte pour s’approcher, crut bon d’en assurer la stabilité en posant son pied sur un barreau. Le directeur n’en avait pas fini et il passa les pieds de Noémie de part et d’autre de la chaise. La pauvre avait ainsi les fesses toutes offertes, moulées dans son petit slip de coton tendu à l’extrême et les cuisses ouvertes dans sa drôle de posture suspendue.
La punition commença par une fessée rapide, des coups qui raisonnaient dans un silence total jusqu’à ce qu’il fut troublé par les plaintes de Noémie qui commençait à avoir mal. Mais lui continuait encore et encore. Il ne s’interrompit que pour écarter le tissu et l’insérer dans la raie pour asséner une série drue sur une fesse, puis ce fut au tour de la jumelle d’être pareillement exposée et maltraitée. Les cuisses rougirent aussi sous ses soins. Dans sa position, Noémie n’était capable que de petits soubresauts. Parfois il tirait vers le haut la lisière de la culotte pour tendre le tissu dans sa raie. Les fesses étaient nues mais au moins son intimité restait à l’abri des regards. Je finis par me demander s’il allait lui laisser sa culotte et je me mis à espérer que oui. Quand il aida Noémie à descendre de son perchoir, je crus que c’était gagné. Il la fit se retourner vers nous. La pauvre avait les yeux baignés de larmes et elle trépignait d’une jambe à l’autre en se frottant le derrière. Tout le monde la regardait danser, ses seins agités au gré de ses bonds ajoutaient au spectacle mais je ne doutais pas que plus d’un devait être déçu de ne pas en avoir vu plus. Le directeur attendit patiemment qu’elle se calme et quand Noémie arrêta ses sautillements, il s’approcha derrière elle, la prit par les épaules et la serrant tout contre lui, il lui chuchota quelque chose à l’oreille qui l’effraya car elle émit une
légère plainte en faisant non de la tête. Le dirlo lui chuchota autre chose qui lui fit s’arrondir les yeux. Il la repoussa alors et s’adressa à nous :
- Noémie a une annonce à vous faire.
Comme mon amie ne bronchait pas et continuait à secouer la tête négativement, il lui asséna une forte claque en criant presque :

- Maintenant vous obéissez, ma petite, sinon . . .
Ma pauvre copine se mit à rougir comme une pivoine puis on comprit qu’elle mobilisait toute son énergie pour faire ce qu’il lui avait demandé. Elle se mit à nous bredouiller des phrases inintelligibles. On se demandait tous ce qu’il lui avait bien pu lui dire pour la mettre dans un tel état de gêne. Elle finit par trouver la force de nous annoncer d’une voix brouillée de hoquets qu’elle allait se mettre entièrement nue.
Il y eut un fameux remue ménage en réponse, des sifflements, des applaudissements et des pieds qui battaient le parquet, tandis que mes espoirs s’effondraient.
La malheureuse n’en avait pourtant pas fini. Elle poursuivit
:
-Et . . . après . . . après, je resterai toute nue.
Pour les cours . . . Jusqu’à ce soir.
Là, ce fut l’explosion d’enthousiasme.
Sans attendre, elle défit l’attache de son soutien et laissa glisser les épaulettes sur ses bras. Je connais ses seins par cœur, ils sont magnifiques et j’en suis souvent jalouse mais quelle
émotion de contempler sa ferme poitrine au milieu d’une salle de cours ! Elle a les tétons allongés et là je peux vous dire qu’ils étaient bien dressés. Mon hôte aussi devait ressentir un surcroît de trouble, je le sentais bander sous mes fesses et sa main quitta mon ventre pour descendre se crisper sur mon slip. Cette fois, j’osai réagir et j’écartai fermement sa main. Il me laissa tranquille, tout entier au spectacle de Noémie faisant glisser son slip sur ses pouces. Elle était toute nue, un peu haletante, cramoisie, regardant un point imaginaire au fond de la salle par-dessus la tête de tous ses camarades.
Le directeur satisfait ne prolongea pas son supplice. Il la retourna délicatement en la manipulant par les hanches et la courba à nouveau sur la chaise. Cette fois, il la hissa en la tenant par la taille pour lui épargner un contact direct de son bras entre ses jambes.
La fessée reprit à un rythme lent. A chaque coup, la main trainait sur la peau nue, soulevant
une fesse, l’écartant, les doigts se posaient partout . . . vraiment partout. Noémie sanglotait ouvertement, sans doute davantage de honte que de douleur car les coups étaient bien moins appuyés que tout à l’heure. Il faut dire que dans sa position courbée sur le dossier, jambes tendues et écartées, on voyait tout, tout, tout. Quand elle est debout son sexe est discret, juste le début de la fente et quelques poils soigneusement taillés, mais quand elle est dans cette position, c’est affolant ! Je n’avais jamais eu l’occasion de voir un sexe féminin présenté de cette manière et je me demandais si ma chatte s’ouvrirait de manière aussi obscène dans la même position. Je sentais la chaleur me monter au visage, le sang me battre les tempes et soudain je me rendis compte que depuis un moment j’étais en train de me dandiner sur l’érection qui se pressait sous mes fesses.
Mais le directeur venait de libérer Noémie. Il lui donna une pochette de mouchoirs en papier
pour qu’elle puisse essuyer ses larmes et lui fit ramasser ses sous-vêtements qu’elle confia au pion. Ensuite, il la mena vers les marches de l’estrade et lui dit de choisir le garçon qu’elle voulait pour s’asseoir sur ses genoux.
Mon tour était donc venu. Sans attendre qu’il m’appela, je m’arrachai à l’étreinte du garçon et je croisai Noémie en lui faisant un timide sourire d’encouragement. Je savais que j’allais devoir moi aussi me déshabiller pour la fessée. Peut-être pas toute nue, du moins je l’espérais encore puisque je devais être moins punie mais en tout cas ma petite culotte ne resterait pas à sa place. Une seule chose m’obsédait et m’angoissait en montant les marches : je ne voulais pas montrer ma chatoune dans la même position que Noémie. Tout mais pas ça. Pas ouverte
comme ça ! Je préfèrerais encore être mise toute nue mais ma chatte ainsi exposée à tous, je ne pourrais pas !
Il m’attendait, le même sourire énigmatique aux lèvres. Je voyais clairement que je lui plaisais davantage que Noémie, je devais en profiter pour lui arracher une concession. Il a pris mes deux mains dans les siennes et il m’a contemplée de bas en haut et de haut en bas, je me suis dit que c’était le moment ou jamais. Sans trop réfléchir, je lui ai murmuré très vite :
- S’il vous plaît, Monsieur, ne me fessez pas courbée comme Noémie. Je préfère encore être vue toute nue mais pas comme ça. Laissez-moi me coucher sur vos genoux pour la fessée, s’il vous plaît.
Il me regarda étonné. Il devait se demander s’il m’avait bien comprise. Moi je regrettais aussitôt d’avoir dit « toute nue » mais il était trop tard. Il me répondit à voix basse :
- Pas de problème, Maureen, je vous coucherai volontiers sur mes genoux. C’est la position la plus adéquate. Votre amie l’a refusée, elle devait sans doute être rebutée par ce contact trop intime surtout devant tant de témoins et j’ai bien dû choisir une autre méthode forcément plus impudique. Quant à votre tenue, j’avais l’intention d’attendre que vous soyez étendue pour vous baisser votre culotte à vos chevilles et je vous l’aurais remontée avant de vous relever mais puisque vous insistez pour partager la honte de votre amie, je vais vous déshabiller. C’est très courageux de votre part, je suppose que vous pensez qu’elle sera moins gênée si elle n’est pas la seule à être complètement nue, cet après-midi. Il est vrai que j’ai bien l’impression que vous attirerez les regards au moins autant qu’elle. (Ô ses yeux comme une brulante caresse quand il me dit cela !) Sachez que j’apprécie grandement ce geste de solidarité, Maureen.
La tête me tourna. J’étais trop conne ! Il m’avait mal comprise ou alors il voulait me donner une leçon. Tout de même, je n’avais plus pensé que « toute nue » cela signifierait, toute nue ici mais aussi partout jusqu’à ce soir.
Plus question de reculer, déjà il s’adressait aux autres :
- J’avais avertie Maureen qu’elle serait moins sanctionnée que Noémie puisqu’elle n’avait fait que suivre son mauvais exemple. Je pensais pouvoir lui épargner la honte d’un déshabillage. Mais elle vient de me demander de la mettre aussi entièrement nue afin que son amie ne soit pas seule à supporter cette gêne. Voilà un acte d’abnégation qui mérite tout votre respect. Impossible de vous décrire le chahut que suscita cette nouvelle. C’était du délire. Moi je m’en voulais de ma bêtise. J’avais l’impression de m’être stupidement jetée dans la gueule du loup. Non seulement je lui avais donné un prétexte pour me voir nue mais j’allais gagner la réputation d’être la fille qui a demandé au directeur de la déshabiller devant tout le lycée.
Le directeur me plaça à deux pas du bord de l’estrade, non pas de face mais de profil. Il avait posé ses mains sur la lisière de mon pull. J’avais donc bien entendu : il voulait non pas que je me déshabille mais me déshabiller lui-même. Je levai les bras et il m’ôta mon pull. Quand il s’attaqua à la boutonnière de mon chemisier en commençant par le col, j’eus instantanément la chair de poule. Il me dévêtait à gestes lents, appliqués, sensuels et jouissifs. Sa façon de me regarder, d’écarter les pans de mon chemisier, de passer ses mains sur mes épaules pour me l’ôter me donnait des envies de soumission, l’envie de gémir de plaisir et de honte. Il me fit pivoter pour que je sois à nouveau face à mon public et me releva le menton. Je compris qu’il voulait que l’on voit aussi mon visage quand il allait retirer mes derniers vêtements et je m’efforçai de ne pas baisser les yeux mais sans regarder personne. Il fit habilement sauter l’agrafe dans mon dos mais se donna le temps de profiter du plaisir de dévoiler mes seins. Ils étaient encore couverts par le tissu qui s’était relâché et j’étais très consciente que leurs bouts étaient érigés et durcis, à en être presque douloureux. J’avais vu à quel point cela se remarquait sur Noémie et chez moi ce serait encore pire parce qu’avec ma poitrine plus menue, ce sont mes tétons qui concentrent tous les regards. Mais, il jouait manifestement à exacerber l’impatience de mes camarades. Ses mains ont couru sur mes épaules et ont entrainé
la chute d’une épaulette. Une seule. J’esquissai par réflexe un geste pour retenir mon sous- vêtement qui s’affaissait mais délicatement il me replaça le bras le long du corps. Il souleva la seconde épaulette et me dégagea lentement de mon soutien. Mes petits seins étaient exposés. J’avais du mal à respirer, je devais être plus rouge que jamais. Je savais que maintenant c’était au tour de ma culotte, je me répétais mentalement que j’allais être mise toute nue devant tous mes camarades de terminale et cela me rendait horriblement moite. Mais il m’abandonna dans ma demi-nudité. Je le vis ramasser mes vêtements et de les donner au pion. Il lui dit de les apporter au concierge avec ceux de Noémie. Il parlait haut pour que toute la salle l’entende. Il expliquait que puisque je voulais être nue, autant placer mes vêtements hors d’atteinte afin que je sois pleinement conscience qu’il me serait impossible de les récupérer avant la fin de la journée quoiqu’il arrive. Il continuait en insistant que la nudité complète était une excellente sanction pour les tricheuses et qu’il l’appliquerait dorénavant systématiquement : une journée complète sans le moindre vêtement à la première triche, beaucoup plus longtemps en cas de récidive.
Et moi pendant qu’il évoquait ma future nudité, j’attendais et je ne pouvais m’empêcher de penser à tous ces yeux qui attendaient qu’il me retire mon ultime vêtement. J’ai l’impression qu’une éternité s’est passée avant qu’il ne revint vers moi. Une main familièrement posée sur mon épaule, il me contourna. Il était derrière moi. Rien ne se passait. Toujours son art d’entretenir un humiliant suspens. Enfin je sentis ses doigts qui crochetaient l’élastique de mon slip dans mes reins. Il me surprit en le tirant fermement vers le haut jusqu’à m’obliger à me lever sur la pointe des pieds. Il me maintint ainsi quelques instants. Quand il relâcha sa prise, il ne me laissa pas le temps de me remettre de mes émotions, mon shorty descendait doucement. Il le glissa sous mes fesses, préservant encore ma pudeur par devant. Je regardai Noémie, elle s’agitait, manifestement pelotée non seulement par son cavalier mais par ses deux voisins. Ils essayaient de rester discrets mais quatre mains se partageaient ses fesses et ses cuisses. Je sentis mon slip descendre d’encore de quelques millimètres. Ma toison dorée commençait à être visible. Dans un instant, mon intimité n’aurait plus de secret pour les soixante élèves assis fascinés devant moi. Pour le moment, Monsieur de Fontenay se contentait de me palper les fesses, scientifiquement, scrupuleusement . . . passionnément. Puis une de ses mains se referma sur le tissu accumulé devant ma vulve et d’un coup, mon shorty se retrouva sur mes cuisses. J’étais toute nue. Enfin par encore tout à fait, il s’était accroupi derrière moi et entreprenait de m’en dégager les chevilles. Les bas et mes bottillons, il me les laissa, cela ne m’étonne pas.
Sachant que je serais nue tout l’après-midi, je me forçai cette fois à croiser quelques regards. Je lisais l’envie dans les yeux des garçons, l’admiration ou la compassion dans ceux des filles. Mais je finissais toujours par rencontrer un regard vrillé sur ma fente qui me faisait baisser les yeux tant la honte me submergeait. J’ai toujours été un peu embarrassée par la forme de ma vulve. Je l’aime bien pourtant et les quelques petits amis que j’ai eus, me disent qu’elle est très érotique, mais elle attire plus l’attention que celle de Noémie. Mes lèvres sont ourlées pour former un bouton bien visible quand je me présente debout. A la demande de mon ami je garde une fine bande de poils pubiens au-dessus de ma vulve et il veut que je les laisse longs et folâtres mais tout le reste est parfaitement épilé.
Perdue dans ma gêne, je n’avais pas remarqué que le directeur avait retourné la lourde chaise et s’était assis. Un tapotement de ses mains sur ces genoux me fit prendre conscience qu’il m’attendait. Je m’étendis sur ses genoux, soulagée de ne plus être aussi exposée. C’était la première fois de ma vie que je devais m’étendre sur les genoux d’un homme. Même mes boy- friends ne m’ont jamais vue ainsi. Je vous jure bien que venir se coucher toute nue, sur les genoux d’un inconnu et devant une soixantaine de personnes, est une expérience assurément émouvante. Surtout cette impression de me retrouver les fesses en l’air, à disposition de mon fesseur, terriblement fragile, sans aucune maîtrise de rien, manipulée, tirée vers le haut par de
bras puissants. Il a tout de suite passé une jambe entre les miennes et j’ai senti que mon clito était pressé contre sa cuisse, en contact direct avec le velours de son pantalon. Cela me tracassait, j’ai voulu m’avancer pour éviter ce contact mais il me repoussa en me soulevant par la taille et le résultat fut encore pire. J’espérais encore qu’il n’avait pas deviné ce que j’avais voulu éviter et que ce n’était pas exprès qu’il avait avancé son genou mais c’était sans compter sur son expérience de la fessée. J’avais lu une histoire érotique où la fille avait joui involontairement au frottement de son clitoris contre le genou de son fesseur, cette idée m’obsédait, il ne fallait surtout pas que je bouge et je devais garder mes jambes aussi immobiles que possible. Je craignais qu’il ne profite de la situation, qu’il me touche entre les cuisses comme je l’avait vu faire à Noémie quand il l’avait hissée sur le dossier de la chaise mais il fut bien plus subtil avec moi.
Je m’étais promis de rester muette, impassible et stoïque, le visage caché dans ma chevelure pendante. Ces bonnes dispositions firent long feu. Il commença par une série de petites claques rapides assénées au même endroit sur la face externe de ma cuisse. C’était douloureux. En réaction je ne pus m’empêcher de m’agiter de gauche à droite et l’effet que je redoutais, fut immédiat car il accentua en même temps la pression de sa rotule. Après cet avertissement pour me faire comprendre que c’était lui qui était aux commandes et qu’il ferait tout ce qu’il voudrait de moi, il passa à la vraie fessée. Ses claques portaient forts et la douleur me fit rapidement perdre mon amour propre. J’ai gémi d’abord, crié ensuite, supplié enfin. J’avais perdu toute contenance et je me débattais, mes jambes battaient l’air, tantôt j’agrippais désespérément le bas de son pantalon, tantôt j’essayais de me redresser en prenant appui de mes mains sur sa cuisse. En vain. Il me tenait de son bras passé par dessus ma hanche, me donnant assez de mou pour que je puisse m’agiter en tous sens mais raffermissant sa prise quand j’étais sur le point de me relever. Je ne me préoccupais plus de ce que j’exhibais. Il a dû voir ma chattoune tressauter en gros plan et les autres ont pu se régaler plusieurs fois de mes seins et de mon visage en larmes quand je me débattais et me redressais. Après une dernière claque bien sonore, il m’a relâchée et j’ai bondi sur mes pieds pour me frotter frénétiquement le popotin meurtri. J’étais plus sautillante encore que ne l’avait été Noémie et je me moquais éperdument de me donner en spectacle.
Il est resté assis le temps que je me calme puis il a fait monter Noémie et nous a replacées côte à côte mais cette fois, il a voulu que nous nous présentions en position de pénitente, comme il appelait cela : mains croisées derrière la nuque, les coudes en arrière, jambes largement écartées et tête droite.
C’est ainsi que nous avons dû expliquer ce que nous avions imaginé comme triche. On parlait à tour de rôle et on devait faire attention de s’exprimer suffisamment haut pour que l’on nous comprenne jusqu’au fond de la salle. Quelques uns se sont plaints qu’ils ne m’entendaient pas, le directeur m’a aussitôt poigné une fesse et j’ai dû m’excuser et répéter en me tordant pendant qu’il me pinçait.
Après, il a encouragé les élèves à nous poser des questions. Il nous a donné à chacune un micro baladeur et nous a ordonné de descendre dans la salle pour tendre le micro à ceux qui voulaient intervenir. On était chacune dans une allée et on devait aller et venir en repérant ceux qui levaient la main. Il n’était plus question dans ces conditions de fuir les regards de nos mateurs. Ce fut une fille qui osa la première se manifester. Elle s’était levée et je me dirigeai vers elle. Comme deux tables me séparaient de la sienne, je lui fis passer le micro. Ce n’était pas cela du tout ce qu’attendait le directeur qui fit à nouveau preuve d’imagination pour nous humilier.
- Maureen, je vous ai demandé de tendre le micro aux intervenants, pas de le leur donner. Et vous Mademoiselle, restez tranquillement assise, Maureen va se donner la peine de venir jusqu’à vous.
Une rumeur suivit cette bonne nouvelle et très vite d’autres doigts se levèrent surtout parmi les garçons. J’avais aussi saisi ce qu’il voulait et j’entrepris de me faufiler entre les tables et les chaises jusqu’à cette fille. Elle s’était assise et je me penchais vers elle pour lui tendre le micro par-dessus sa table. Bien entendu, derrière moi on s’était retourné et j’avais les fesses pointées à quelques centimètres du visage de plusieurs gars.
- Peux-tu nous dire comment tu vis le fait d’être toute nue ? Je veux dire que tout le monde te regarde. Tes nichons, tes fesses . . . tout ça.
La conne avait le culot de rougir en me posant cette question. J’avais envie de lui répondre : essaye de nous faire voir ton cul et tu comprendras !
- C’est très embarrassant, comme tu t’en doutes. Je ne le souhaite à personne . . . Jamais plus je ne serai tentée de tricher.
Ouf, je regagnai l’allée et c’était au tour de Noémie d’aller se glisser près d’un garçon et de se pencher vers lui pour lui présenter le micro et surtout ses jolis seins.
- Est-ce la première fessée que tu reçois ?
-
Ben oui. La dernière aussi j’espère.
Mais il avait une autre question et il retint Noémie en lui tenant la main.
- Pourquoi as-tu refusé de recevoir ta fessée couchée sur les genoux de Monsieur le Directeur comme Maureen ?
Noémie eut l’air d’accuser le coup. Le directeur approuva :
- Bonne question.
On regardait Noémie, curieux de ce qu’elle allait pouvoir répondre.
- Heu, je ne sais pas. J’étais paniquée. J’avais honte d’être fessée surtout comme cela.
- Et maintenant tu regrettes ? Quelle position fait le plus honte, celle que tu as subi sur la chaise ou celle de Maureen sur les genoux ?
- Non, enfin je ne sais pas.
Monsieur de Fontenay intervint :
- Vous ne semblez pas savoir grand-chose, Noémie. On va vous aider. Faisons un petit test amusant pour savoir laquelle des deux postures est jugée
la plus humiliante. Je m’adresse d’abord uniquement aux filles. Si vous deviez recevoir une fessée devant vos camarades, Mesdemoiselles, lesquelles d’entre vous préfèreraient la recevoir couchées sur les genoux de votre professeur ? Levez la main.
Presque toutes les mains féminines se levèrent.
- Epreuve contraire. Qui préfèrerait être fessée comme Noémie.
Pas une fille ne broncha.
-Allons, allons,
Mesdemoiselles, l’abstention n’est pas autorisée. J’ai bien vu que quelques unes d’entre vous n’ont pas levé la main pour la première option. Alors que celles-là aient le courage de leurs opinions et se lèvent.
A regret, trois filles se levèrent en piquant un fard.
-Merci, Mademoiselle Duchamp, Mademoiselle Ladrieux et Mademoiselle Despineux.
J’en prends bonne note, je vous promets de vous donner satisfaction quand viendra votre tour. Quelques ricanements entourèrent les pauvres filles qui firent mine de se rasseoir.
-
Non, non, restez encore quelques instants debout, je vous prie qu’on vous voit bien. Au tour des garçons à présent. Ceux qui ont préféré la position de Noémie lèvent le doigt. Ce fut l’unanimité.
- Très bien je m’en doutais. Quelqu’un peut-il expliquer à ces trois jeunes filles pourquoi vous préférez tous la position de Noémie, puisque c’est celle qu’elles ont choisie ?
Une voix anonyme s’éleva du fond de la salle en riant :
-
Parce que l’on a vu sa chatte.
Et une autre :
- Et on aimerait voir aussi les vôtres.
Une voix féminine osa :
-
Et on n’a pas encore vu celle de Maureen.
Monsieur de Fontenay semblait beaucoup s’amuser.
-Vous pouvez vous asseoir, Mesdemoiselles. Vous savez maintenant que quand vous monterez sur l’estrade, vous ferez des heureux. Quant à Maureen, elle peut se féliciter d’avoir fait le bon choix. Autre question ?
Ce fut à moi
d’aller porter le micro à un garçon qui levait le doigt.
- Pourquoi tenais-tu tant à te mettre toute nue, Maureen ?
Je me dis qu’il valait mieux adopter la version du directeur et je mentis avec assurance : je ne voulais pas laisser mon amie affronter la gêne d’être la seule fille nue du lycée, alors que je me sentais aussi coupable qu’elle.
J’allais regagner l’allée centrale quand je sentis une main m’immobiliser en m’attrapant par le
haut de la cuisse.
-
On a pourtant l’impression que cela te plaît de te montrer, fit mon agresseur.
Et pour lever toute ambigüité, ce garçon
accompagna sa remarque d’un signe du menton en direction de mes seins.
J’étais sciée et d’instinct, je joignis mes bras devant ma poitrine. Je connaissais ce type. Un beau mec, sportif et mignon. Un des seuls gars du lycée à qui j’aurais peut-être dit oui tant ses yeux bleus avaient le pouvoir de faire chavirer les cœurs. Il avait maintenu sa main à l’intérieur de mes cuisses. Son touché était doux et chaud sur ma peau là où elle est la plus tendre. C’eût été très agréable dans d’autres circonstances.
Comme je ne répondais rien, Monsieur de Fontenay voulut me tirer d’embarras :
-
Chacun a remarqué ce à quoi vous faites allusion, Monsieur Chalanson. Mais sachez qu’il s’agit là d’une réaction normale pour une jeune fille à qui on impose de se mettre nue devant d’autres personnes. Ceci n’atteste nullement que Maureen trouve du plaisir à cette situation et encore moins qu’elle l’ait recherchée.
Sébastien Chalanson me lâcha la cuisse et je pus m’échapper mais je me sentais plus émue
que jamais et mes tétons durcis étaient loin d’en être la seule conséquence.
Il y eut d’autres questions dont je ne me souviens plus. Elles étaient maladroites mais cherchaient souvent à nous faire parler de notre gêne. Le plus pénible était de devoir s’approcher de si près de nos compagnons. Debout et eux assis, nous étions contraintes dans ces espaces étroits de leur présenter notre sexe ou nos fesses carrément sous le nez et plus d’une fois j’ai senti que l’on m’effleurait.
Peu avant que sonne l’intercours, Monsieur de Fontenay mit fin à la séance. Il nous rappela sur l’estrade et congédia les étudiants. Il attendit avec nous que tout le monde soit sorti avant de nous faire la leçon :
-J’ai
dû être plus sévère avec vous que je l’aurais voulu. C’est de votre faute, l’une et l’autre vous avez eu des attitudes d’insoumission qui méritaient une leçon. Vous, Noémie en vous rebellant quand j’ai voulu vous coucher sur mes genoux et vous, Maureen en me demandant de ne pas vous imposer la position de Noémie. Vous devez apprendre à obéir sans réticence quand vous êtes en situation de punition. L’humiliation fait partie intégrante de la sanction et c’est au professeur qui vous punit de juger jusqu’où il peut aller. Vous n’avez pas à discuter, il n’y a rien à négocier, vous devez seulement obéir. Avez-vous bien compris ?
- Oui, Monsieur, avons-nous
répondu à l’unisson.
-Alors vous allez me montrer que vous avez retenu la leçon en faisant maintenant d’initiative ce que vous avez refusé tout à l’heure.
Se disant, il s’assit et attendit.
Il fallut quelques instants avant que l’on pige ce qu’il voulait. Timidement, Noémie s’approcha de ses genoux et précautionneusement elle s’y étendit. Elle serrait les fesses de crainte d’une nouvelle fessée, mais au lieu de cela, il se sortit de sa veste un petit tube de crème apaisante et se mit à l’étendre sur son popotin meurtri. Il massait patiemment les deux globes et il lui mit une jambe au sol pour palper également l’intérieur de ses cuisses. La façon dont il manipulait ses fesses les ouvrant, les soulevant, les détendant avait un effet des plus indécents sur sa chatoune qu’elle exposait pleinement sous nos yeux.
- Très bien Noémie, dit-il quand il l’aida à se relever. Et vous Maureen, comment voulez-vous vous présenter pour vous racheter ?
C’était plus dur pour moi et je ne me voyais pas bien me hisser seule sur le dossier de la chaise. Il ne l’avait d’ailleurs pas libérée et continuait à me regarder, assis. J’ai fini par lui tourner le dos et je me suis courbée les mains aux chevilles. Il ne dit rien. Après un moment d’hésitation, j’écartai largement mes jambes. C’est ce qu’il voulait. Il rapprocha sa chaise et j’eus droit moi aussi à un massage à l’huile de mes fesses et du haut de mes cuisses. Je me sentais ouverte et humide et ses caresses n’arrangeaient rien.
Enfin il me dit que je pouvais me relever. J’étais consternée de ce qu’il n’avait pu que remarquer et je n’osais plus le regarder.
Il nous libéra en nous recommandant de ne pas tenter d’échapper aux regards le reste de la
journée, il nous était interdit de nous isoler sauf le temps strictement nécessaire pour aller aux toilettes. Il nous dit encore qu’il avait donné des instructions et que nous serions constamment sous la protection d’un professeur ou d’un surveillant afin que rien de fâcheux ne puisse nous arriver.
Nous avons passé une journée éprouvante, continuellement conscientes que nous étions matées. Nos profs nous laissèrent tranquilles, jugeant sans doute que nous payions déjà suffisamment cher notre triche. Les moments de pause dans les cours étaient par contre plus pénibles. Nous étions systématiquement entourées, souvent isolées l’une de l’autre et moquées. Le plus insupportable, c’était de supporter les réflexions des garçons que nous avions éconduits. Il y en a un en particulier que j’avais méchamment humilié devant ses copains quand il avait voulu me draguer. Il se vengea en me présentant à sa petite amie, une fille de première année. Il se plut à lui raconter la scène du matin et il en rajoutait tant et plus sur les détails les plus croustillants.
On a entendu, avec un soulagement que vous devinez, sonner la fin des cours même s’il nous fallait encore affronter l’épreuve d’aller nous rhabiller dans la loge du concierge. Ce n’est pas par hasard que Monsieur de Fontenay avait fait déposer là nos vêtements. Pour y accéder, il faut passer par une cour qui longe une rue dont elle n’est séparée que par une grille. Manifestement, cela ne dérangeait pas notre directeur que l’on sache en ville que des filles étaient punies complètement nues dans son établissement (nous en avons d’ailleurs eu confirmation lorsque la pauvre Amandine fut punie quinze jours après). Cela ne pouvait que rajouter à une réputation déjà bien établie de discipline de fer, plébiscitée par de nombreux parents. On a pris notre courage à deux mains et on a traversé cet espace en courant. Il y avait du monde à cette heure et le spectacle a dû étonner plus d’un passant. Le vieux concierge
nous regarda nous rhabiller d’un air libidineux mais nous n’en avions cure après tout ce que nous avions vécu depuis ce matin.
Voilà ce que j’ai vécu le mois dernier. Maintenant je me prépare soigneusement pour les épreuves du bac et je vous promets que je n’ai nulle intention de tricher.
Maureen
Un dernier mot : après notre mésaventure, le directeur a proposé au Conseil de direction de compléter le règlement disciplinaire. Il comporte à présent plusieurs articles consacrés à la tricherie. Voici ceux qui concernent les filles:
Article 31 : La tricherie, la tentative de tricherie ou la complicité de tricherie, sous quelque forme que ce soit, sont considérées comme des infractions majeures à la discipline et sont punies comme telles.

Article 32 : La prévention de la tricherie est un objectif majeur des enseignants et des surveillants. A ce titre, ils peuvent utiliser toutes méthodes appropriées pour l’éviter, en ce compris la fouille vestimentaire la plus complète.
Article 33 : Dès la découverte d’une
des infractions visées à l’article 31, la coupable est invitée à se dévêtir entièrement. Si l’examen ou le test n’est pas commencée ou est en cours, elle continuera ensuite à participer à l’épreuve en cause et ne sera pas pénalisée dans la cote attribuée. La sanction consiste en une fessée à main nue. Elle est infligée en présence de ou des classes qui ont participé à l’épreuve.
Article 34 : L’élève punie restera totalement nue jusqu’à la fin de la journée scolaire. Elle participera dans cet état à toutes les activités prévues, sans qu’aucune exception ne soit tolérée. La récupération des vêtements confisqués aura lieu chez le concierge après la sonnerie de fin des cours.
Article 35 : En cas de récidive, la privation de vêtements sera prolongée d’une semaine au cours de laquelle une fessée publique sera administrée quotidiennement.
Article 36 :
Afin d’éviter les récidives, toute élève punie pour une des infractions visées à l’article 31 devra par la suite se présenter en sous-vêtements à toutes les épreuves orales ou écrites de l’année en cours. 

lundi 1 juillet 2013

Règlement disciplinaire : 3ème punition

Dès son adoption, tous les élèves ont reçu une brochure contenant le nouveau code disciplinaire. En lisant pour la première fois les dispositions réservées aux filles, Emilie a été surprise de sentir des petits papillons s’agiter dans le bas de son ventre. Elle l'a relu plusieurs fois et s'est mise à imaginer des tas de scénarios affolants dont elle n’aurait jamais pensé qu’ils la troubleraient à ce point. Pourtant elle se considère comme une fille plutôt prude et réservée et jusqu’à présent, le sexe ne l’a pas beaucoup préoccupée. Dans sa famille d’officiers, on est rigoriste et austère. Son adolescence s’est passée à la campagne, sans sorties, loin des garçons et à l’abri des tentations, même face book lui a été longtemps interdit. Une mutation de son père l’a sauvée d’un ennui mortel en lui permettant de rejoindre, l’an dernier, ce lycée. Bien que ses parents l’aient choisi pour sa réputation d’extrême discipline, il lui apparait pourtant par contraste comme un lieu d’extraordinaire liberté.
Depuis la punition de Caroline, ses fantasmes ont pris une autre dimension. Elle a été bouleversée de voir son amie contrainte de s’exhiber. Etre le point de mire de tous quand on se fait enguirlander, obéir au doigt et à l’œil aux ordres qu’on vous donne et peu importe ce que l’on exige de vous, devoir se mettre nue, recevoir l’interdiction de se couvrir, se faire fesser devant tout le monde, tout cela la chamboule ! Malgré la pitié qu’elle éprouvait pour sa copine, cette scène l’a excitée d’une façon incroyable. Elle avait les tempes en feu, se devinait aussi rouge que Caro et elle s’est sentie inondée dès que le directeur a annoncé qu’il mettrait Caroline, fesses nues. Au fur et à mesure que Caro était humiliée, elle s’est mise à s’agiter sur sa chaise. L’envie de se toucher la démangeait et elle a découvert le secours que pouvait lui apporter la grosse couture de son jean pressée sur son clito. Elle a bien cru jouir quand l’inimaginable s’est produit et que Caro a dû exhiber sa fente devant toute l’école.
Le règlement peut donc réellement être mis en application. Chacune peut demain être en vedette sur l’estrade de la grande salle ! Elle a eu envie de poser un tas de questions à son amie sur ce qu’elle avait ressenti mais les réponses évasives qu’elle obtenait, lui ont fait comprendre que l’excitation qu’elle trahissait, était choquante pour Caro. Le soir, elle se caresse souvent en pensant à la punition de Caroline et à celle qu'elle pourrait recevoir un jour.
Une fois le plaisir atteint, elle se sent toujours coupable d’avoir de telles pensées. D’ailleurs, elle sait que ce ne sont que des fantasmes et qu’en réalité elle mourrait de honte si le quart de ce qui était arrivé à Caro lui tombait dessus. Heureusement, sa timidité en fait une élève fort disciplinée et elle travaille bien. Ce n’est pas à elle qu’une punition corporelle sera appliquée de sitôt.
Cependant cette image d'elle-même punie, la hante et la poursuit et elle y pense de plus en plus dès qu’un de ses profs lui fait une remarque. Elle a aussi troqué ses éternels pantalons pour des jupes et des robes. Quand elle choisit de passer une jupe évasée, elle se voit face à un prof qui la relève haut sur son ventre pour montrer sa petite culotte ; lorsqu’au contraire, elle opte pour sa jupe courte et droite, elle se dit qu’elle devra la relever elle-même et qu’elle tiendra toute seule à sa taille quand elle devra se promener entre les rangs pour montrer les effets de la fessée reçue ; si elle passe sa jupe portefeuille, elle s’imagine, la tête pudiquement baissée, en train de défaire sur ordre toutes les attaches en sachant que le vêtement libéré va s’écrouler d’un coup à ses pieds.
Parfois elle se demande si c’est le fait d’être physiquement punie en public ou le simple fait d’avoir à s’exposer qui l’excite le plus. Etre fessée devant tout le monde, peut-être comme Caro étendue nue sur les genoux d’un prof, ce doit être l’horreur mais au moins on est passive, on n’a qu’à se laisser faire. Mais devoir soi-même participer à sa propre humiliation en devant se déshabiller face à son public ou en écartant les mains de sa fente pour que chacun puisse la regarder, ce doit être encore pire. En tout cas, quand elle se caresse, elle finit toujours par jouir en se voyant seule sur l’estrade se mettant toute nue devant toute l’école avec autant de naturelle que si elle était seule dans sa chambre.
Depuis qu’elle met ses nouveaux vêtements, il lui arrive de rougir quand un garçon la regarde avec insistance. Il faut dire que son changement d’habitudes vestimentaires n’est pas passé inaperçu et une jolie blonde d'habitude si réservée, ne manque pas d'attirer les regards quand elle montre haut ses cuisses sous une courte robe. L’attention qu’on lui porte la rend fréquemment mal à l'aise et elle se promet à chaque fois de retrouver dès le lendemain le confort de ses anciens pantalons.
Pourtant le matin, devant son armoire, ses fantasmes sont les plus forts et elle décide à affronter une fois encore, les regards qui la désarçonnent si délicieusement, tant et si bien que jupes et robes sont devenues son habillement quotidien, pour le plus grand plaisir des garçons.
En cette fin d’automne, tous les élèves ont été réunis dans la salle de réunion pour une assemblée extraordinaire. Des injures racistes ont été inscrites sur la porte de la classe du professeur de Maths, originaire du Maghreb. Il est hors de question de laisser passer cela et le directeur est décidé à trouver le coupable. Au terme d’un petit laïus stigmatisant la bêtise de la haine raciale, il conclut que l’auteur de cette abjection a tout intérêt à se dénoncer immédiatement. Qu’il assume ses opinions et ait le courage de se lever et de venir sur la scène. Il sera bien entendu puni et sévèrement puisque le conseil de discipline a décidé que ce serait une sanction de catégorie trois, mais au moins il ne sera pas chassé de l’établissement, ce qui sera impitoyablement le cas s’il est dénoncé. Il ordonne à l'auteur de se lever immédiatement et à quiconque qui aurait des informations, à le faire savoir tout de suite sous peine d’être considéré comme complice et de subir le même sort que le coupable. Comme bien entendu personne ne bouge, il se met à parcourir les allées transversales, en fixant les uns et les autres. Mains dans le dos, dents serrées, on le devine excédé. Personne ne l’a encore vu dans cet état de rage contenue. On se dit que le malheureux qui a fait cette bêtise va certainement passer le reste de l’année en corvées plus humiliantes les unes que les autres et on attend pour voir s’il aura le cran de se faire connaître. Les yeux du directeur lance des flammes, s’arrête parfois à hauteur de l’un ou l’autre qu’il soupçonne, il est vraiment impressionnant quand il fixe sur vous ses yeux clairs qui vous sondent jusqu’aux tréfonds de l’âme. Les plus indisciplinés se font tout petits, certains baissent prudemment la tête mais il les repère et reste devant eux jusqu’à ce qu’il se sente contraint de croiser son regard. Chacun se sent bizarrement coupable, reste cloué à sa chaise dans un silence total qui n’est interrompu que par ses coups de gueule de plus en plus vifs. Emilie est fascinée par cette démonstration d’autorité. Nerveusement, elle se dandine sur sa chaise à côté de Caroline. Machinalement, elle se passe la main sur la cuisse ce qui a pour effet de remonter une robe déjà très courte. Un instant, le regard dur du directeur se pose par hasard sur elle, elle se sent illico paralysée et reste là bouche ouverte avant de se rendre compte que le regard furieux vient de descendre sur sa cuisse découverte. Honteuse, elle baisse la tête et se met à tirer nerveusement sur sa robe alors qu’il est déjà loin. L’atmosphère devient insupportablement pesante. Le directeur promet que personne ne sortira de la salle tant qu’il ne connaîtra pas le nom du coupable, qu’il se dénonce ou qu’il soit dénoncé. Il assure que tôt ou tard, il saura qui a fait cela et que plus on le fait attendre, plus la punition sera lourde.
Emilie regarde devant elle, elle fixe fascinée la scène fortement éclairée et déserte, lieu de toutes ses peurs et de tous ses fantasmes et quand le directeur hurle une nouvelle fois « Alors, j’attends. Que le coupable se lève et monte sur l’estrade. », elle se voit se lever timidement, comme dans un rêve.
A l’instant même où elle la commet, elle comprend sa folie. Comme si elle se réveillait brutalement, elle se rend compte qu’elle s’est réellement à demi-levée et veut se rasseoir mais il est déjà trop tard, Caroline a crié son effarement, attirant sur elles les regards. Une vague de confusion énorme traverse la salle, les plus proches s’étonnent, les plus éloignés cherchent à savoir ce qui se passe.
Quand on voit la jeune fille seule debout, personne ne comprend. Elle ! Mais pourquoi a-t-elle fait cela ? Le directeur est aussi abasourdi que ses élèves, il se fraye un chemin vers la jeune fille qui se tient debout toute tremblotante au milieu du brouhaha et des gestes qui la désignent. A ses côtés, Caroline lui parle et tire sur son bras pour qu’elle se rassoit. En s’approchant, il l’examine en cherchant à comprendre. Ses yeux semblent agrandis de terreur, elle se mord la lèvre et regarde obstinément le sol en relevant toutes les dix secondes une mèche imaginaire. Il n’en revient pas, il a bien constaté que la personnalité de cette fille semblait avoir évoluée ces derniers temps ; comme tout le monde, il a remarqué qu’elle affichait des tenues un peu audacieuses et a admiré ces jupes courtes mais de là à imaginer ce genre de provocation ! Arrivé à hauteur de sa rangée, il lui demande si c'est elle qui a écrit de telles insanités et un frisson lui parcoure l'échine, quand il la voit hocher la tête en signe d’assentiment. La rumeur enfle aussitôt, on s’interpelle, se pousse du coude, on se lève pour mieux la voir, chacun a quelque chose à dire et même le directeur marque un temps d'arrêt tellement il est surpris. Pendant ce temps, le véritable auteur des injures n'en croit pas ses yeux, comment peut-elle s'accuser à sa place ? Il ne comprend pas, mais ne cherche pas plus longtemps des explications, trop heureux d’échapper aux risques d’une punition.
Emilie comprend que son sort est joué, quand le directeur lui intime l'ordre de se dégager de la rangée et d’aller l’attendre sur la scène. Tandis qu’elle frôle ses camarades qui doivent se lever pour la laisser passer, elle ressent qu’à sa peur toujours immense, s’ajoute maintenant les tiraillements familiers qui accompagnent ses fantasmes. Retrouvant peu à peu ses esprits, la colère du directeur se renouvelle. Puisque cette petite peste aime tant montrer ses cuisses, il va lui donner l’occasion de s’exhiber. Tandis qu'Emilie traverse la salle, tête baissée, sous les regards encore hébétés de ses camarades, il lance à la volée :
- Puisque vos camarades sont réunis, je vais en profiter pour vous punir immédiatement. Une catégorie trois, vous savez ce que cela signifie pour les filles. Chacun va voir comment je traite ce genre de méchanceté.
Emilie monte les quelques marches menant à l'estrade et se retrouve seule sur la scène. C’est la première fois qu’elle voit la salle de cette façon. Elle est surprise par le fort éclairage et tous ses visages tournés vers elle la remuent plus encore que dans ses rêveries. Le rouge lui monte aux joues et elle détourne les yeux de l'assemblée. Elle est désorientée qu’il la laisse seule. Dans tous ses scénarios, elle recevait immédiatement des ordres. Ici rien, rien que la gêne d’être le point de mire de tous sans savoir ce qui va se passer. Tête baissée, elle ne sait trop que faire de ses bras, elle les croise devant elle, passe à nouveau ses mains dans ses cheveux et finit par se dandiner les mains dans le dos. Tous pensent à la punition qu'elle va recevoir. Deux filles punies devant l’assemblée des élèves en à peine trois semaines ! Et des plus jolies ! Avec son gilet ouvert, une robe boutonnée sur le devant, lui arrivant bien au dessus du genou, ses bottes noires, elle est particulièrement sexy. La situation et son attitude gênée la rende encore plus craquante. On se demande si elle va être traitée comme Caroline. Ce serait trop génial que cette fille si timide doive aussi se mettre toute nue. Mais Caroline s’était enfouille, celle-ci pourra peut-être garder ses vêtements. En tout cas, on verra ses fesses. Les quelques centimètres d’ouverture sous le dernier bouton de sa robe concentrent bien des pensées lubriques.
La voix de stentor du directeur met fin à un interminable suspens. Du fond de la salle, il lui crie de se mettre déjà en slip.
Emile a nettement frémi, elle relève un instant la tête, on se demande comment elle va réagir mais après une longue hésitation où son regard circule en tout sens, elle retire son gilet. Elle le garde un instant contre elle, cherche où le poser et va le placer sur une chaise cachée sur le côté par le rideau de coulisse. Elle revient se positionner sur le devant de la scène, elle semble étonnement calme mais on remarque l’agitation de ses mains qui continue à coiffer ses mèches. A nouveau, elle regarde un bref instant son public et détourne vite le regard comme si ces dizaines d’yeux qui dévorent chacun de ses gestes la brûlaient. L’hésitation est encore plus longue que pour le gilet, certains se retourne vers le fond de la salle en s’attendant à ce que le directeur intervienne mais il laisse faire. Dans un silence de mort, on la voit commencer par déboutonner le haut de sa robe. Elle a les mains tremblantes et doit parfois s’y reprendre avant d’arriver à détacher un de ses boutons. Au fur et à mesure que la robe s'entrouvre, les élèves découvrent un soutien-gorge noir transparent jusqu’aux tétons, puis une culotte assortie et la lisière de ses bas clairs. La robe entrebâillée, elle se dandine encore de droite à gauche avant de courageusement l’ouvrir, se dénuder une épaule et en retirer bras de la longue manche. Elle la récupère en la tenant d’abord devant elle. A u prix de ce qui semble un grand effort, elle se met à plier le vêtement et le tenant à bout de bras, elle traverse la scène pour aller le ranger avec son gilet. Le directeur monte sur l'estrade quand elle reprend sa place. Elle a croisé ses bras sur ses épaules préférant cacher son soutien que sa petite culotte.
Elle regarde le directeur et lui demande si elle doit enlever son soutien. Elle a parlé d’une voix fluette et un instant déconcerté, le directeur reprend tout de suite le dessus :
- Voulez-vous répéter à voix haute la question que vous venez de me poser que tout le monde en profite ?
D’une voix qu’elle voudrait assurée mais qui trahit toute son émotion, elle redit :
- Est-ce que je dois enlever aussi mon soutien-gorge, Monsieur ?
- Je vous ai dit de vous mettre en slip, Mademoiselle. Cela me semble assez clair. Vous savez très bien que votre punition ne saurait être moins sévère que celle qu'a reçue Caroline !
Quelques têtes se tournent vers Caroline qui rougit d'un coup. « Comme Caroline », cela ne peut signifier que toute nue ? Les garçons se regardent avec des clins d’yeux, riant quand quelques filles poussent de petits cris de dépit : Emilie va leur offrir le même spectacle, elle va devoir se mettre toute nue et cette fois avant même que commence sa punition. Au fond d'elle-même, Caroline se sent rassurée de ne plus être la seule fille que l’on aura vu toute nue.
.- Non seulement vous retirez votre soutien-gorge, mais vous allez enlever votre slip aussi... Par contre, puisque vous avez choisi de mettre en valeur vos jambes avec ces bottes et ces bas, vous allez les garder, quand vous serez toute nue.
L'assemblée reste stoïque lorsqu'Emilie, sans protester se retourne à peine sur le côté et choisit de d’ôter d’abord sa culotte. Elle la garde à la main en passant ses bras dans son dos pour dégrafer son soutien mais le directeur l’arrête et lui dit d’aller ranger d’abord son slip avant d’enlever son soutien. Elle obéit et on la voit passer le long de l’estrade sans se couvrir, sa toison blonde exposée à tous et elle ne prend même plus la précaution de se mettre de profil quand revenue près du directeur elle retire son soutien-gorge. Sans attendre, un nouvel ordre, elle va déposer son dernier vêtement avec les autres. Le directeur la regarde faire dubitatif, cette fille est un mystère pour lui. Elle est visiblement embarrassée mais on dirait qu’elle est absente comme si c’était une autre qui vivait cette humiliation. Quand elle se retourne vers lui dans la coulisse, il remarque qu’elle a cette fois croisé ses deux mains devant son pubis. Elle revient à lui ainsi, le regard bas, les épaules en-dedans, quelque peu recroquevillée. Est-elle enfin consciente de ce qu’elle expose ? Elle s’arrête à quelques distances de lui et tourne presque le dos à la salle. Il la laisse mijoter ainsi quelques temps en essayant de comprendre cette fille. Et soudain il remarque que son index est glissé dans sa fente et bouge imperceptiblement.
Complètement désarçonné par tant d’impudeur, le directeur en reste coi. Ce moment de silence sème le trouble dans la salle qui se demande ce qui se passe. Emilie rougit de plus belle en voyant que le regard du directeur s’est fixé sur sa main, elle se tourne un peu plus dos à la salle mais ne peut s’empêcher de continuer, même quand le directeur s'approche dangereusement d'elle. Sans un mot, il lui saisit les mains et les pose sur sa tête, il regarde sa fente manifestement luisante et ses tétons dressés puis il la prend au menton et ses yeux lui disent toute son indignation. Il se promet que ses claques vont calmer cette petite exhibitionniste mais pour l’instant il veut lui donner une leçon en la forçant à se montrer de tout près à ses camarades dans cet état d’excitation.
- L’article 218 précise que l’élève punie entre dans la salle en petite tenue, laissant au vestiaire ses vêtements. Vous, ce sont tous vos vêtements que vous allez déposer car vous n’en aurez plus besoin aujourd’hui. Allez chercher vos effets et apportez-les à votre amie Caroline, elle les gardera pour vous jusqu’à ce soir.
Emilie le regarde sans comprendre. Son sexe la sollicite terriblement, elle se sent ouverte et ce qu’il vient de lui dire n’arrange rien. Il va s’emparer de ses vêtements pliés sur la chaise et en charge ses bras. Une claque sur ses fesses la met en mouvement et elle descend dans la salle, le paquet posé sur ses deux avant-bras. En évitant les regards, elle se dirige comme une automate vers le fond de la pièce où se trouvait sa place. Caroline s’est levée et veut aller à sa rencontre mais le directeur lui dit de rester là où elle est si bien que son amie doit passer devant tous les élèves de sa rangée pour lui confier ses vêtements.
De retour près du directeur, elle se sent moins excitée et c’est maintenant la perspective de la douleur qui occupe son esprit car elle a vu qu’il tient la paddle à la main. Il la place dos à la salle et lui demande de s’incliner, mains aux chevilles. Son indécence est totale mais elle n’en a cure seulement concentrée sur la crainte du premier coup. Celui-ci arrive bientôt. Suivi d’autres à intervalles réguliers. Elle crie à chaque fois, mais ne pleure pas. D’ailleurs il retient la force de sa main et les cris qu’il provoque sont plus un moyen de gérer sa tension que des cris de douleur. Au vingtième coup qu’il a compté lui-même, il l’autorise à se redresser et elle se masse frénétiquement les fesses.
Sans plus s’occuper d’elle, le directeur invite les élèves à quitter la salle. Il leur annonce encore qu’ils retrouveront bientôt leur camarade puis il fait signe à un surveillant de le rejoindre et lui donne ses instructions. Les derniers à sortir voient Emilie suivre le surveillant dans la coulisse, nue et sans se cacher.
Le directeur lui, retourne dans son bureau, il est troublé par la situation et à besoin de faire le point.
Une heure plus tard, les élèves qui entrent dans la cantine découvrent Emilie au piquet au milieu des tables. Elle est perchée sur la longue du centre, on ne lui a laissé aucun vêtement, même ses bottes et ses bas lui ont été enlevées. Elle se tient les mains derrière la nuque, les coudes bien en dehors projetant ses petits seins en avant, ses jambes sont légèrement écartées et elle fixe le mur d’en face d’un air absent. Bien sûr, on l’entoure, on l’interpelle plus ou moins gentiment et chacun se pousse pour s’installer au plus près. Ceux qui ont la chance de prendre place à sa table, découvrent une vue inédite de son entrejambe et les commentaires vont bon train autour d’elle.
Personne ne se gêne pour la détailler et l’on s’approche à tour de rôle pour mieux la voir. Si ses seins ne sont pas imposants, ses tétons se dressent longs et durcis, sa toison de blonde mêle des poils clairs, longs et très fins mais taillés en une petite flamme qui surmonte un sexe tout lisse. On rêve de passer ses doigts sur le dessin de ses lèvres et sur ce petit renflement qui signale un clito tellement apparent. Ses fesses encore rougies attirent aussi les regards. Elle a le cul haut et proéminent que la courbe de ses reins accentue encore, sa raie est longue et profonde entre des fesses musclées.
Emilie vit cette situation comme un cauchemar à moins que ce ne soit plutôt un rêve. Les regards, les commentaires, les mouvements autour d’elle, elle est consciente de tout, même si elle continue à fixer obstinément le mur. Par moment, son sexe se liquéfie davantage, elle en ressent de la honte mais ne résiste pas au trouble délicieux qui s’empare de son ventre. Elle tend alors plus encore ses coudes en arrière et déplace ses jambes sans soucis de ses lèvres humides. Les plus avertis se rendent compte de son état et le font remarquer aux autres. On la plaisante, on voudrait qu’elle avoue mais elle reste muette comme si tout cela ne la concernait définitivement pas. Une fille prend sa défense et prie qu’on lui fiche la paix mais elle est vite rembarrée et on lui demande si elle sera aussi mouillée quand viendra son tour de se mettre toute nue.
Quand sonne la fin de la pause, les pions doivent intervenir pour que l’on quitte la cantine.
La salle n'est pas encore totalement vide quand un surveillant vient chercher Emilie, le directeur veut la voir dans son bureau.
Il la fait entrer et se retire immédiatement. Feignant d’ignorer sa présence, il termine quelques papiers. Debout devant lui, Emilie ressent sa frustration. Cet homme est le premier dont elle a rêvé et elle se tient là toute nue sans même qu’il lui ait jeté un regard. Le temps passant sans un geste de sa part, elle finit par croiser nerveusement les mains devant son sexe. Son stylo courre sur une feuille, il murmure entre ses dents :
- Amaury sort d’ici. Il ne pouvait plus supporter ses remords. Il m’a tout avoué.
Et il relève enfin la tête vers elle pour observer sa réaction. Bizarrement alors qu’elle devrait être soulagée, Emilie sent que le sol se dérobe sous elle, elle a pali et ses doigts se sont inconsciemment crispés sur son pubis.
- Pourquoi avez-vous fait cela, Emilie ?
Il a parlé plus doucement, presque tendrement et c’est la première fois qu’il l’appelle par son prénom. Ces yeux clairs qui la crucifient, cette voix chaude qui l’enivre, cette veine qui bat à la naissance de ces cheveux poivre et sel, ces mains vigoureuses qui l’ont tenue courbées, elle adore cet homme. Son index descend et elle tressaille.
Il attend patiemment une réponse et finit par secouer la tête en soupirant.
- Je pense que je comprends mais qu’est ce que les jeunes filles sont parfois bizarres à votre âge.
Il continue :
- Pour le bien de tous, à commencer par le vôtre, cette affaire doit rester secrète. J’ai pris mes dispositions, personne ne saura d’autre que nous trois.
Il se lève avec un nouveau soupir fait le tour du bureau et s’assied à demi sur la tablette, les mains posées sur un genou.
- Amaury a déjà quitté l’établissement. Il restera impuni mais je me suis arrangé avec un collègue qui l’accepte dans son lycée.
Il marque un temps d’arrêt, il a l’air malheureux.
- Mais vous, Emilie ! Qu’est-ce que je peux faire de vous ?
Elle est incapable de parler, elle se sent coupable, elle voudrait lui demander pardon. Au lieu de cela, elle se mord la lèvre et les yeux dans ses yeux, son doigt s’enfonce dans sa fente. Il la regarde faire sans ambiguïté.
- Continuez Emilie.
Sa voix rauque trahit son émotion.
Libérée par son autorisation, Emilie se touche sans plus aucune retenue. Elle voudrait qu’il s’approche, la prenne dans ses bras, l’embrasse mais il reste de marbre, les bras croisés, l’air attentif et sérieux et elle finit par fermer les yeux. Sa main s’agite, des bruits mouillés envahissent l’espace, ses narines frémissent, sa respiration se fait saccadée. Elle gémit longuement. Il la prend dans ses bras, elle pleure la tête contre son épaule. Il lui murmure des choses gentilles, lui explique qu’elle est très belle, très désirable, qu’il adorerait mais que c’est impossible, elle trouvera bientôt un garçon de son âge qui l’aimera comme elle le désire. Quand elle est un peu calmée, il lui conseille de rentrer chez elle, il a fait apporter ses vêtements et les lui rend. Elle acquiesce entre deux sanglots, il l’aide à se rhabiller et elle se sauve après lui avoir donné un baiser sur la joue.
Il s’écroule dans un fauteuil nerveusement épuisé. Le plus dur reste à faire, il va falloir trouver le moyen de la faire discrètement changer d’école, elle-aussi.