Caroline patiente, tête basse, les mains
croisées l’une sur l’autre pour protéger son intimité. Monsieur Lefranc, le
proviseur et son interlocuteur échangent des banalités sans lui prêter la
moindre attention, jusqu’au moment où le directeur du restaurant en vient au
but de sa visite :
- Nous avons une réception ce soir.
J’aurais besoin d’élèves pour le service. Je suis venu avec ceux qui sont
inscrits au rôle ce mois-ci, pour que tu m’en choisisses trois.
- Caroline est collée ce weekend. Elle est
toute désignée. Elle sera à ta disposition pour faire la plonge des cuisiniers
avant le service.
Il se tourne vers Caroline qui a relevé
la tête et en insistant lourdement sur chaque mot :
- Elle sera la responsable du service à
table ce soir. Je veux un service impeccable, sans l’ombre d’un reproche.
Monsieur Dutry, le directeur du
restaurant renchérit :
-Puisque tu es collée, tu resteras aussi
pour le rangement après le service et tu te débrouilleras seule pendant que les
autres membres du personnel se restaureront.
- Il te faut donc encore deux autres
élèves ?
- Oui j’en ai sept avec moi, tous des
garçons mais il faut voir le planning. Je pense qu’il y en a plusieurs qui sont
en retard d’heures.
Le proviseur va chercher le planning au
secrétariat, en rentrant, il dit à Caroline de remettre sa jupe et il la place
derrière son bureau face au mur. Il prend soin de poser ses mains au-dessus de
sa tête puis il s’accroupit derrière elle et en lançant un clin d’œil à son
collègue, il descend sa culotte et son collant, juste sous l’ourlet de la jupe.
A sa demande, Monsieur Dutry fait entrer
les élèves. Caroline se mord les lèvres de dépit. Ses fesses ne sont plus
visibles mais sa position de pénitente et ses sous-vêtements enroulés au-dessus
de ses genoux sur ses cuisses suffisent à indiquer son statut. Elle voudrait
savoir qui est derrière elle. Quand le proviseur demande deux volontaires,
personne ne bronche. Il ajoute d’un air entendu que Caroline sera la
responsable de l’équipe et aussitôt bizarrement tous les doigts se lèvent.
Les deux enseignants font leur choix et
libèrent les cinq malchanceux. Ils interrogent ensuite les retenus sur leurs
prestations précédentes. La discussion s’éternise et Caroline qui ne supporte
plus sa position humiliante se met à se balancer d’un pied sur l’autre. Quand
Monsieur Dutry quitte le bureau en emmenant ses deux camarades, elle n’a pas
réussi à deviner leurs noms, impossible de coller un visage à ces voix.
En entendant la porte se refermer, elle
se souvient brusquement que le proviseur lui a promis de lui donner la seconde
partie de sa fessée lorsqu’ils seraient seuls et elle sent son cœur s’accélérer
à cette perceptive aussi embarrassante que douloureuse. Elle n’entend pourtant
plus aucun bruit et intriguée, elle finit par oser jeter un coup d’œil derrière
elle. Elle est seule dans la pièce. Elle reste plus d’une demi-heure ainsi à
attendre sans bouger puis n’y tenant plus, elle rajuste son slip et son collant
mais pour faire bonne figure, elle replace tout de même ses mains sur sa tête.
Un bon quart d’heure plus tard, elle sursaute en entendant la porte
s’ouvrir :
- Eh bien, Caroline ! Il me semble
que vous avez bien du mal à rester les fesses à l’air ! Qui vous a
autorisée à vous rhabiller ? Je crois que je vais devoir sérieusement
m’occuper de vous apprendre l’obéissance et la docilité.
Il s’approche derrière elle et comme il
l’a fait précédemment, il déboucle sa ceinture et détache les boutons de sa
jupe qui s’affaisse sur ses hanches. Un petit coup tiré vers le bas et la voilà enroulée une
nouvelle fois autour de ses pieds.
- Puisque vous tenez tant à vos
sous-vêtements, je vais vous donner l’occasion de les montrer. Vous allez
d’abord rester un peu en petite tenue avant que je vous déculotte pour vous
fesser.
La saisissant aux épaules, il lui fait
faire demi-tour et sans un mot, il entreprend de déboutonner son chemisier en
commençant par les manches. Abasourdie, elle se laisse faire et il lui fait
glisser délicatement son vêtement sur les épaules. Elle rougit quand le regard
du proviseur s’attarde sur sa poitrine que met en évidence un pushing out assez
sexy et ne sachant trop quelle contenance prendre, elle replace d’elle-même ses
mains sur sa tête.
- Je vous laisse en sous-vêtements pour
le moment, mais ce soir pour votre service vos fesses devront être à
disposition. Avoir les fesses nues vous aidera à vous rappeler que vous risquez
la fessée au moindre faux pas.
J’ai donné carte blanche à Monsieur Dutry, si nécessaire, il pourra vous
punir comme bon lui semblera. Donc ce soir, interdiction de porter un slip ou
des collants. Par contre, vous mettrez des bas, vous en avez, n’est-ce
pas ? Jupe noire et chemisier blanc de service bien sûr et . . .
Il fixe à nouveau les seins de la jeune
fille.
- Et comme petit plus . . . ou plus
exactement un petit moins, pour vous apprendre à ne pas vous rhabiller sans autorisation, je
pense que nous dispenserons cette jolie poitrine de soutien-gorge.
Là, Caroline ne peut s’empêcher d’accuser
le coup. Elle se promet bien sûr d’être parfaite pour ne pas donner le moindre
prétexte à punition mais par contre elle sait qu’elle ne pourra rien pour
éviter que l’on remarque sa nudité sous le fin tissu de son chemisier. Servir
en sachant que tout le monde regarde ses tétons va être particulièrement
déplaisant.
Le proviseur s’assoit à son bureau pour
se remettre au travail, sans plus lui prêter attention. Elle reste debout
derrière lui, la jupe toujours entravant ses chevilles, mal à l’aise d’être en
soutien, collant et culotte dans ce bureau.
Une heure se passe sans qu’une parole ne
soit échangée. Son cœur fait un bond, quand elle voit Monsieur Lefranc se lever
et sortir. Il n’a pas refermé la porte. Elle prie pour que personne ne passe
par le couloir. L’idée de se décaler pour ne plus être visible lui traverse
l’esprit mais elle se dit qu’il veut peut-être mettre son obéissance à
l’épreuve en la laissant exprès exposée à ceux qui emprunteraient le couloir et
elle reste stoïquement en place.
Soudain, elle entend qu’il l‘appelle de
loin. Le cœur battant, elle hésite. Que doit-elle faire ? Son chemisier et
sa jupe sont restés sur le dossier d’une chaise. Doit-elle se rhabiller pour
sortir dans le couloir ou y aller comme ça ou peut-être les emmener avec
elle ?
Un nouvel appel au ton impérieux la
convainc de se risquer dehors en petite tenue.
Elle aperçoit le proviseur sur le seuil
d’un bureau au bout du couloir, il a l’air très énervé.
- Alors quoi, vous répondez quand on vous
appelle ? Venez par ici tout de suite.
Elle parcourt le couloir, un nœud lui serre
l’estomac, elle entre dans le bureau sans se rendre compte de suite de la
présence de deux garçons.
- Je vous présente vos co-équipiers de ce
soir.
Relevant la tête, elle découvre des
camarades de sa classe, qui ne se gênent pas pour la détailler de la tête aux
pieds. Surprise et choquée, elle recule mais se heurte au proviseur et s’excuse
confusément.
- Je ne sais pas si ce soir vous serez
punie par Monsieur Dutry. Cela ne dépendra que de vous. Mais si cela devait
arriver, je ne tiens pas à ce que vos camarades en soient troublés au point de
perturber leur service. Donc pas de chichis, autant briser les tabous tout de
suite, ils vont assister à votre fessée. Venez ici.
Dans l’étroit bureau, il saisit Caroline
aux épaules et la pousse entre les deux jeunes gens. Il s’assied sur une fesse
sur une table et la courbe aussitôt sous son bras. Les claques atterrissent sur
son collant, drues et bruyantes et malgré la honte qui la submerge déjà, elle
n’a qu’une seule obsession : que son bourreau laisse sa petite culotte en
place. Ses jambes flageolent quand il arrête la fessée et que ses doigts
crochètent l’arrière de son collant. Mais seul celui-ci glisse entre ses jambes
et la fessée reprend sur sa culotte. Après quelques claques, le proviseur la
relâche et lui ordonne de retirer son collant :
- Comme je vous l’ai dit, ce soir pas de
collant vous porterez des bas.
Tiens à ce propos, informez donc ces
jeunes gens de ce que vous n’avez pas le droit non plus de porter ce soir.
Caroline le regarde interloquée puis on
la voit respirer un bout coup avant de sortir très vite en rougissant qu’elle
n’aura pas de culotte, ni de soutien-gorge. Cela ne suffit pas.
- Exact vous serez nue sous votre jupe et
votre chemisier. Mais dites-nous aussi pourquoi je dois vous imposer cette
tenue indécente.
- Je . .
je dois pouvoir être facilement fessée si je commets une erreur.
- Tout à fait, Caroline. Vous servirez
les fesses nues . . . immédiatement accessibles et à disposition. Et seins nus
également sous votre chemisier pour vous apprendre que l’on ne rechigne pas
quand un de vos enseignants vous impose une exhibition punitive.
Caroline est penchée sur ses jambes nues,
en train de relacer son bottillon, quand elle sent qu’une paume vient lui
flatter familièrement la croupe. Elle frémit sous la caresse indiscrète mais ce
qu’elle entend lui glace le sang :
- Puisque ce soir, cette mignonne petite
culotte vous sera interdite et qu’il en sera de même pour ce soutien si sexy,
autant vous y faire tout de suite. Enlevez-moi tout cela. Vous allez rester
toute nue jusqu’à ce soir.
Caroline le regarde comme s’il venait de
lui parler en serbo-croate, puis ses yeux vont vers l’un et l’autre de ses
camarades et elle pique un fard épouvantable en voyant leurs airs attentifs et
réjouis.
- Allons Caroline ne faites pas la
mijaurée. Vous pouvez nous tourner le dos si cela vous aide. Moi, j’ai déjà
contemplé à loisir vos admirables petites fesses et vos copains les ont aussi
aperçues du couloir.
Et puis dites-vous bien que vous ne vous
présenterez peut-être pas toujours seulement de dos.
Après un moment d’hébètement, Caroline
parait reprendre le dessus. Elle sent bien qu’elle ne peut qu’obéir et profiter
de l’offre de se montrer de dos, sinon ce sera pire. Les yeux scintillants de
larmes, elle se retourne lentement et s’éloigne de quelques pas. Ses mains
passent dans son dos et dégrafe son soutien mais aller plus loin semble
au-dessus de ses forces et elle retient son soutien d’un bras croisé sur sa
poitrine.
- Allons Caroline, soyez raisonnable,
nous avons tous autre chose à faire qu’à attendre votre bon vouloir. Pensez à
ce qui risque de vous arriver ce soir. Je connais suffisamment Monsieur Dutry
pour me douter que s’il est obligé de vous fesser, il n’hésitera pas à remonter
toute votre jupe au-dessus de votre ceinture . . . dans le meilleur des
cas ! Il pourrait aussi bien décider de vous l’enlever complètement. Alors
imaginez-vous en simple chemisier au milieu du restaurant, avec tout ce monde
pour vous regarder !
Encore davantage perturbée par ce qu’elle
entend et imagine, Caroline fixe le mur face à elle comme paralysée. A bout de
patience, le proviseur se rapproche vivement et lui baisse d’un coup son slip
sur les genoux Elle a poussé un cri de terreur et tente de rattraper son
vêtement mais déjà le proviseur passe devant elle et achève de lui descendre la
culotte sur les chevilles. Alors qu’elle tente de se couvrir d’une main,
l’autre toujours occupée à retenir son soutien défait, il lui donne une claque
sur les doigts et bataille un peu avant de réussir à lui mettre de force les
deux bras le long du corps. Il baisse les yeux vers le bas de son ventre et
prévient :
- Je compte jusqu’à cinq. Si à cinq, vous
ne m’avez pas donné votre slip et votre soutien, je vous promets que ce petit
triangle et vos autres trésors n’auront plus aucun secret pour les jeunes gens
qui sont derrière vous.
Un . . . deux . . .
Caroline comprend parfaitement la menace
et elle se hâte à faire glisser d’un mouvement d’épaules son soutien sur ses
bras puis elle récupère sans trop se pencher sa petite culotte et tend le tout
à Monsieur Lefranc.
Celui-ci croise les bras plutôt que de
s’en emparer immédiatement, jouissant manifestement de la laisser quelques
instants encore dans cette attitude d’offrande et de soumission, un bras levé
vers lui.
- Vous voyez que ce n’est pas si
compliqué de se mettre toute nue. Vous savez, j’en ai vu d’autres, toutes les
jeunes filles de votre âge sont faites plus ou moins comme vous.
Il lui prend enfin les sous-vêtements
qu’elle lui présente et en lui donnant une grande claque à travers les
fesses :
- Allez, filez vous cacher dans mon
bureau !
Caroline ne se le fait pas dire deux fois
et en se couvrant du mieux qu’elle peut, elle se retourne, traverse la pièce en
coup de vent en bousculant les garçons et s’enfuit se réfugier dans l’autre
bureau.
Encore tremblante, elle s’adosse au mur
près de la porte ouverte et essaye de rassembler ses esprits. C’est à ce moment
qu’elle entend Monsieur Lefranc accompagner ses camarades dans le hall et leur
donner ses instructions.
- Ramenez ses sous-vêtements dans sa
chambre puisqu’elle n’en a plus besoin.
Elle serre les poings de rage en
imaginant immédiatement ces deux gars ramenant triomphalement leurs trophées à
leurs copains. Ils vont raconter tout ce qu’ils ont vu c’est sûr ! En se
penchant prudemment, elle les aperçoit s’éloigner vers l’escalier, ils se
poussent joyeusement du coude et l’un d’eux a déjà son long nez enfoui dans sa
petite culotte. Mais elle se recule devant le proviseur qui entre en trombe en
rappelant les garçons.
- Un instant, Messieurs.
Sans faire attention à Caroline qui se
tasse contre une armoire, il va chercher sa jupe et son chemisier.
- Prenez cela aussi. Je préfère la
laisser toute nue cet après-midi. Revenez la chercher ici à 18 heures. Vous
choisirez dans son armoire une jupe et un chemisier de service. Des bas noirs
aussi, elle en a des auto-fixant. Surtout pas des collants.
Il se tourne vers Caroline, invisible
pour les garçons restés dans le hall.
- Votre armoire est fermée à clé,
Caroline ?
Et comme elle fait non de la tête :
- C’est heureux pour vous, cela vous
évitera d’accompagner ces jeunes gens pour leur remettre la clé.
Ni slip, ni soutien. Ah oui,
important ! Pour le chemisier, choisissez ce que vous trouverez de plus
léger, je me réjouis de voir l’effet de cette jolie poitrine libre sous un fin
chemisier. Pour la jupe, pas trop droite de préférence, plutôt ample ce sera
plus pratique.
Caroline n’arrive pas à croire qu’il les
autorise à fouiller dans ses affaires. Ils vont sûrement s’y mettre toute la
bande et vont se régaler à manipuler toutes ses petites culottes. Soudain, elle
se sent défaillir. Elle vient de se rappeler du pire. C’est dans la pile de ses
sous-vêtements qu’elle cache son petit jouet. Ils vont le trouver, cela ne fait
aucun doute. Mais elle n’a pas le temps de s’apitoyer sur son sort, le
proviseur a fermé la porte et s’est retourné vers elle qui se recroqueville et
se couvre tant qu’elle peut.
- J’ai une folle envie de vous fesser
comme je fessais mes élèves du temps où je donnais cours. Il m‘est arrivé
quelque fois de devoir sévir durement et pour mater les plus rebelles devaient
s’étendre sur mes genoux devant la classe.
Ceci dit, il s’installe à son fauteuil et
invite du geste, Caroline à le rejoindre. Une nouvelle fois, il doit lui
replacer les bras le long du corps.
- Vous savez que vous avez de la chance
que je n’enseigne plus à présent. Vous auriez été l’élève la plus âgée que
j’aurais fessée en classe. Au fond, c’est peut-être une idée que je devrais
soumettre à vos professeurs. Vous vous voyez fesses nues devant vos camarades.
Ou peut-être même entièrement nue comme aujourd’hui. Il m’arrivait aussi
souvent d’envoyer les cancres au coin, à côté du tableau, tenant leurs jupes
haut relevées et la culotte aux genoux, c’est sûrement ce qu’il vous faudrait.
Caroline visualise la scène. Elle en est
horrifiée et machinalement, ses mains reviennent d’elles-mêmes couvrir sa
toison.
Une nouvelle fois, avec une infinie
patience et sans doute un infini plaisir, il est obligé de les écarter. Mais
cette fois il lui maintient familièrement les mains dans les siennes.
- Soyez donc plus naturel devant moi.
Vous êtes nue, c’est entendu. Je vous ai regardée et je vous regarderai encore
alors inutile de vous couvrir sans cesse.
Il la contemple de bas en haut avec envie
et ajoute d’un air gourmand :
- J’ai puni pas mal de jeunes filles tout
au long de ma carrière mais je dois reconnaître que vous êtes particulièrement
bien faite. Cela devrait vous rendre plus sûre de vous. Essayez donc de vous
comporter avec davantage de spontanéité quand on vous met nue.
Vous savez le métier que vous avez choisi
est forcément un rôle de représentation. Vous êtes jolie, bien éduquée, vous
avez des atouts, Caroline et quand vous travaillerez dans un restaurant chic
comme je vous le souhaite, bien de yeux suivront avec envie vos allées et
venues. Bien sûr, vous serez moins exposée qu’à présent mais il n’empêche que
vous devrez bien accepter d’être constamment en vedette. Alors prenez cette punition
comme un exercice de maîtrise de soi qui pourra vous servir plus tard.
Ses yeux se fixent un moment sur son sexe
puis remonte sur sa poitrine. Au comble de la gêne, Caroline détourne le
regard. Elle fixe un point du mur et essaye de penser à autre chose mais c’est
bien sûr impossible et son regard revient s’effaroucher de ce qu’il contemple.
Il lui relâche les mains.
- Croisez vos poignets dans votre dos et
tâchez de les garder ainsi maintenant.
Elle obéit tandis que Monsieur Lefranc
s’enfonce confortablement dans son fauteuil pour continuer tout à son aise son
inspection. Caroline subit stoïquement ce supplice, tout ce qu’elle attend
maintenant c’est qu’il la bascule sur ses genoux et qu’il en finisse. Une
éternité se passe, le proviseur prend tout son temps pour graver dans sa
mémoire ces seins juvéniles qui se soulèvent au rythme d’une respiration
troublée, ils sont de la taille qu’il préfère, deux jolies pommes pas trop
grosses mais qui doivent ravir la main d’un honnête homme, pense-t-il en s’amusant.
Des tétons qui pointent avec arrogance. Un ventre bien plat. De longues jambes
musclées. Ses épaules, ses clavicules très visibles, son cou, de fines attaches
toutes en délicatesse. Souvent son regard revient sur la mine dépitée de sa
victime : la pauvre ! comme elle ne peut cacher son embarras ! .
. . et comme cette gêne est excitante !
Tout à son plaisir cruel, il décide de
pousser encore un peu plus loin son avantage et se penche en avant vers son
ventre. Le fin triangle de poils bruns au-dessus de son sexe ne cache rien de
la forme de ses lèvres, sa fente est parfaitement dégagée, bien qu’elle serre
frénétiquement les jambes l’une contre l’autre.
Effrayée, Caroline tente un pas en
arrière quand il porte sa main à sa toison, mais il a prévu la manœuvre et la
ramène à lui de son autre bras passé juste sous ses fesses. Ses doigts peignent
négligemment la touffe de poils folâtres comme s’il voulait y mettre bon ordre.
- Je vois que vous vous épilez
soigneusement jeune fille et je vous en félicite, c’est une saine habitude.
Elle tressaille de tout son corps, ses
ongles viennent d’effleurer son pubis, à travers sa toison.
- Néanmoins je vais demander aux garçons
d’apporter aussi votre rasoir.
Il la regarde pour mesurer l’effet de
cette annonce sur son visage chaviré.
- Oui, vous comprenez, je ne sais pas si
vous devrez être punie ce soir mais il vaut mieux prendre nos précautions.
Cette touffe de poils si fins est fort esthétique mais elle n’est pas très
hygiénique dans un restaurant ou en cuisine. Il vaut mieux enlever tout cela.
En parlant, il continue à lisser la
petite flamme brune, comme s’il s’agissait de la chose la plus normale au
monde.
- Ce sera vite fait, vous avez
naturellement peu de pilosité. Mais on verra cela plus tard, allez, sur mes genoux
à présent !
Et il la manœuvre pour la présenter
contre sa cuisse puis lui laisse l’initiative. Sans protester, Caroline se
penche, pose un instant une main hésitante à plat sur sa cuisse et s’allonge au
travers de ses genoux. Il adore ce qu’il voit et ce qu’il sent : ce corps
souple et chaud étalé à disposition de sa vue et de son toucher. Il a envie de
resserrer encore le contact et prend soin d’emprisonner les poignets dans le
dos, de passer une jambe entre ses cuisses et de la faire reculer, pressée contre
cet appui. Sa science est précise, elle est immobilisée tout contre lui,
incapable de bouger sans que ses mouvements ne lui procurent des sensations
intimes. Il lui reste à stimuler ses soubresauts et pour cela il connait la
bonne méthode. Une déferlante de claques s’abat sur le bas de ses fesses et
parfois sur la partie tendre de la cuisse qu’elle expose. Le traitement est
rapide, violent, sans répit. Très vite elle est en larmes, puis aux larmes
succèdent les cris et les supplications, vient enfin le moment qu’il espérait
des ruades en tous sens. Un vrai rodéo où il lui faut dompter sa pouliche. Il
maintient fermement les poignets comme on tient les rênes d’un cheval sauvage,
tantôt il avance son genou entre ses cuisses pour accentuer la pression sur la
zone sensible qui s’agite et se frotte involontairement à sa jambe, tantôt il
l’abaisse pour jouir d’une meilleure vue. Il ralentit alors le rythme et la
force des claques, pour que la douleur n’annihile pas toute sensation. Les
frappes deviennent symboliques mais inconsciente de ce qu’elle fait, elle
continue pourtant à se débattre et son bassin se soulève à chaque coup. Les
cris ont fait place à de petits gémissements. Une scène émouvante pour le
regard et l’ouïe, une sensation incomparable au travers de la toile fine qui
couvre sa cuisse. Mais il sait qu’il ne peut mener le jeu aussi loin qu’il le
voudrait et à regret, il abandonne d’un coup ses assauts.
Quand il cesse et la relâche, elle se redresse
épuisée et en sanglots. Elle se met illico à sautiller d’un pied sur l’autre en
se tenant les fesses. Il s’amuse à la voir danser et tressauter ainsi sans plus
de soucis de pudeur.
Elle reprend peu à peu conscience de sa
situation et se calme. Leurs regards se croisent un instant et il la voit une
nouvelle fois rougir délicieusement, toutefois elle n’esquisse pas le moindre
geste pour se couvrir ou se détourner de lui et reste face à son fauteuil en se
massant les fesses.
Il voudrait se lever à son tour mais il
craint d’être ridicule tant il se sent dur et tendu.
- Pour l’instant, vous allez rester ici
en attendant que les garçons vous apportent vos vêtements. Quand vous aurez
fini de vous frotter le derrière, vous pourrez vous asseoir dans un des
fauteuils du salon pour vous reposer, vous avez une longue journée devant vous.
Profitez-en aussi pour revoir votre cours d’œnologie, vous trouverez un bon
manuel sur cette table. Bon du reste, faites comme bon vous semblera mais j’ai
du travail et je ne veux rien entendre.
Il fait pivoter son fauteuil pour se
remettre à son dossier. Caroline s’est éloignée de quelques pas dans le petit
salon mais restée debout, elle se contorsionne et se remonte les fesses pour en
examiner les dégâts. De temps à autre, il lève la tête pour regarder ses
massages et ses grimaces. Dommage, se dit-il, que je n’ai pas sous la main une
crème apaisante, je lui aurais proposé « charitablement » des soins qu’elle
n’aurait pas osé refuser. Il faudra que je pense à en acheter . . . pour la
prochaine fois. Je l’aurais fait s’agenouiller sur le canapé, penchée sur le
dossier et je serais assis à côté pour la soulager. Ou bien étendue, le ventre
sur l’accoudoir. Ou peut-être penchée, les deux mains bien à plat sur la table
basse. Et il fait l’inventaire des positions qui lui permettraient le massage
le plus érotique. Au fond, c’est la première fois que je fesse une étudiante
toute nue. En classe je me contentais la plupart du temps de leur relever la
jupe ou d’abaisser leur jean. Parfois, il est vrai que je leur ai aussi baissé
le slip. Tiens, il y a même eu cette petite Donatienne à qui j’avais imposé de
monter sur l’estrade le bas du corps déjà entièrement nu, mais c’était exceptionnel
et cette petite peste l’avait bien cherché. Charmante et impérissable
vision ! Ces réflexions n’apaisent pas son érection. Il passe ainsi en
revue les occasions qu’il a eu de sévir du temps où il était encore prof, se
remémorant les visages apeurés, contrits ou choqués, les fessiers rougis, les
petites culottes tendues et moulantes, les strings affriolants. Mais aucun de
ses souvenirs ne parvient à surpasser les fesses rouges et les tétons durcis
dont le voisinage à deux pas de lui l’ensorcèle.
Ce n’est que lorsqu’elle s’assied dans un
fauteuil en lui tournant au trois quart le dos et s’empare du traité d’œnologie
qu’il peut se remettre utilement à la lecture de son document.