Depuis un certains temps le responsable de l'agence où travaille Caroline avait des doutes sur les opérations financières qu'elle faisait. Malgré toute l'attention qu'il lui portait et les différents pièges qu'il lui avait tendu, il n'arrivait pas à la coincer.
Une de ses amies, directrice d'une agence en Syldavie, lui a parlé d'un poste de remplacement de trois mois dans son agence. Il savait que la-bas les contrôles étaient moins strictes et que si elle agissait comme il le craignait, elle ne tarderait pas à être prise.
Après en avoir parlé à son amie, en lui disant tout ce qu'il craignait, il convoque Caroline pour lui proposer sa mutation.
Il lui explique que son salaire sera doublé, que tout les frais seront pris en charge sur place et que cette période de trois mois pourrait largement lui servir pour son évolution de carrière.
Caroline hésita quelques jours, l'offre lui plaisait beaucoup même si elle ne connaissait pas la Syldavie, mais laisser sa famille pendant trois mois lui paraissait impossible.
Avec l'accord de sa direction, son responsable obtient que des allers-retours réguliers lui soit accordé et entièrement financer. Ce qui fit accepter l'offre à Caroline et deux semaines plus tard, elle prend un vol pour la Syldavie.
Les deux premières semaines se passent bien, elle rentre chez elle en se disant que finalement, ça passera assez vite. Sa nouvelle directrice appelle son ancien responsable pour lui dire que pour le moment, elle n'a rien remarqué d'anormal et que tout se passe bien avec Caroline.
Son responsable en conclut qu'il a du se faire des idées et que finalement le fait que Caroline soit très hautaine envers lui avait du lui monter à la tête.
Mais une semaine plus tard, il reçoit un texto de son amie : "J'ai des doutes sur certains virements de Caroline". Puis quelques jours plus tard : "Je suis sûre maintenant qu'elle fraude, j'attends encore un peu, les montants ne sont pas trop importants".
Son responsable jubile de ne pas s'être trompé, il sait maintenant que cette pimbêche qui voulait prendre sa place va se retrouver licenciée sur le champ. Cela se confirme quelques jours plus tard avec un nouveau texto : "Les montants deviennent trop conséquents, je suis obligée d'en référer à la direction". Puis quelques heures plus tard : "Ils prennent le dossier en main, mais ne peuvent rien faire tout de suite, elle rentre en France, ils verront à son retour. La direction est très remontée, elle va prendre très cher !!"
Un peu inquiet, son responsable lui répond aussitôt : "Comment ça très cher, ils vont la licencier, c'est tout ?". "Non, ici on ne rigole pas avec le vol, en plus je ne peux rien te dire de plus, mais les montants sont assez exorbitants ! ça va aller au pénal". "Que risque-t-elle ?". "La prison, au minimum... Ne lui dit rien, si tu la croises, car elle ne reviendrait pas et ce serait moi qui serait mal !!"
Pendant tout le week-end, le responsable de Caroline ne savait pas quoi faire, il ne voulait arriver à des extrémité pareille. Il hésita à appeler Caroline, mais ne pouvez pas faire ça à son amie...
Un nouveau texto, tôt le lundi matin met fin à ses hésitations : "Ils l'ont arrêtée à l'aéroport, dès la sotie de son avion. Elle passe en comparution immédiate dans quelques heures je te tiens au courant".
Caroline arrive au tribunal sans comprendre ce qui lui arrive, elle a à peine parler à son avocat commis d'office. Tout lui est arrivé en pleine face, et elle n'a rien eu pour se défendre. Tout était si bien préparé, qu'elle a du avouer tout ses méfaits. On lui a expliqué que son jugement dans ce tribunal concernera la sanction punitive au regard de la loi dans ce pays. La sanction prendra effet immédiatement. A l'appelle de son nom, elle doit entrer dans le tribunal et s'avancer devant le juge. Sans aucune forme de politesse, il annonce son jugement après délibération : "Madame, vous êtes condamnée à trois ans de prison ferme, sans remise de peine. Votre avocat viendra vous expliquer à la prison du conté, quels seront vos recours".
Caroline se serait évanouie, si deux agents ne l'avaient pas attrapée chacun de leur côté pour l'emmener hors de la salle. Elle est ensuite menottée et conduite dans un fourgon. Deux hommes assis à l'intérieur, attendent attachés à leurs sièges. Elle subit le même sort et s'effondre en pleurs lorsque le camion démarre.
Arrivés à la prison, ils sont tous les trois conduits dans un bureau ou une femme va leur faire remplir des papiers et prendre leurs affaires personnelles. Puis elle sort trois uniformes enveloppés dans du film transparent. Elle appelle un des deux hommes et l'invite à aller se changer derrière le paravant. Caroline baisse la tête tandis qu'elle lui tend son uniforme. Lorsqu'il ressort, c'est à son tour de passer derrière. Elle se sent mal à l'aise dans ce petit bureau, à peine protégée part le paravant de paille, à peine stable qui lui arrive juste en dessous des épaules. Pour ne rien arranger, la femme lui dit de retirer aussi son slip et son soutien-gorge et précise qu'ici, elle n'a le droit de porter que sa robe.
Caroline passe sa robe blanche. Elle est serrée en haut et assez évasée en bas, le tissu est très fin, ce qui met en valeur sa poitrine et ne peut cacher ses tétons qui se dressent. Avec ses fines brettelles, elle ressemble plus à une nuisette qu'à une robe. Caroline croise ses bras pour sortir et n'ose pas affronter le regard de deux autres détenus.
Elle est ensuite conduite jusqu'à sa cellule. Sur le trajet, elle comprend en jetant un regard rapide dans les cellules que le quartier n'est pas exclusivement réservé aux femmes. Une majorité d'hommes sont derrière les barreaux, mais elle croise aussi quelques femmes habillées comme elle. La grille d'une cellule est ouverte et le gardien qui lui tient les mains dans le dos la pousse à l'intérieur. La grille se referme derrière elle, la laissant seule dans sa cellule. Elle doit faire à peine 2m sur 3 et le mobilier se résume à un lit, un casier qui doit servir d'armoire et une table te une chaise. La fenêtre est si étroite qu'elle laisse à peine passé la lumière et est si haute qu'elle ne permet pas à Caroline de pouvoir voir dehors. Un minuscule évier avec un robinet d'eau froide complète le décor.
Caroline ne peut pas croire qu'elle va devoir passer les trois prochaines années dans cette cellule. Tout tourne autours d'elle. Elle s'effondre sur son lit et ne cesse de pleurer jusqu'au soir.
Son responsable apprend la terrible sanction par SMS, il est partagé entre deux sentiments, d'un côté il se dit que c'est bien fait pour elle depuis le temps qu'elle jouait avec le feu. Mais de l'autre la savoir éloignée de sa famille pendant si longtemps à cause de lui, l'attriste. Il appelle aussitôt son amie pour en savoir plus.
Lorsqu'il raccroche, il est un peu rassuré. Il sait qu'il y a une chance pour que sa peine de prison soit annulée si Caroline fait le bon choix. Son amie n'a pas été très explicite, mais si Caroline choisit de se mettre au service d'un généreux donateur pour la justice, elle peut être libre dans quelques semaines. Il en saura plus le lendemain.
Dans la matinée suivante, un gardien vient chercher Caroline dans sa cellule et la conduit jusque dans un bureau. Elle reconnait l'avocat qu'elle avait eu la veille au tribunal et son coeur fait un bon en espérant qu'il des bonnes nouvelles pour elle.
Après quelques banals échanges, il en vient au fait :
- Vous avez un seul et unique recours pour annuler votre peine de prison ! Si vous le souhaitez, j'ai réussit à obtenir une place au tribunal aujourd'hui, il faut prendre une décision rapidement... Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a une chance que notre demande soit refusée. Dans ce cas, vous reviendrez dans cette prison dès ce soir et pour trois ans. Mais si le tribunal décide de redéfinir la peine, vous n'aurez pas le choix, vous devrez exécuter la peine sans aucun recours... Vous avez à y gagner en temps. Dans des cas similaires au votre, la peine est réduite à quelques semaines, voir quelques mois.
Sans réfléchir d'avantage Caroline répond qu'elle est d'accord pour tenter ce recours, obnubilée par le fait qu'elle puisse bientôt rentrer rejoindre sa famille. Son avocat pose un sac sur la table.
- Alors, il ne faut pas perdre de temps ! Nous allons rejoindre le tribunal. Je vous ai emmené des vêtements pour que vous soyez présentable...
L'avocat sort un ensemble culotte soutien-gorge et des bas. Cela rappelle à Caroline qu'elle ne porte rien de tout ça et n'a qu'un seul vêtement sur elle. Elle se sent soudain mal à l'aise et sent ses seins qui pointent à travers sa fine robe.
- J'ai choisit ses vêtements pour vous, j'espère qu'ils vous iront...
Il lui présente une jupe classique, mais bien plus courte que Caroline aurait osé acheter et une veste. Puis il ouvre une boite ou Caroline découvre des escarpins à hauts talons.
- Il faut que je me change tout de suite ?
- Oui, nous devons y aller... Souhaitez-vous que je me retourne ?
Caroline ne répond pas, mais son regard en dit long sur la stupidité de sa question. En s'excusant, il fait demi-tour. Caroline jète un oeil vers la porte vitrée et profite que le gardien est occupé à autre chose pour déballer la culotte et l'enfiler à la hâte. Elle se dépêche de déballer le soutien-gorge et les bas, puis enfile la jupe sous sa robe. Elle remarque une caméra, mais ne peut pas faire autrement, elles retourne pour retirer sa robe et s'empresse de se saisir du soutien-gorge. Lorsqu'elle met l'agrafe devant elle, elle s'aperçoit qu'elle est face au gardien. Celui-ci n'en perd pas une miette, les yeux rivés sur ses seins nus. Elle emprisonne ses seins dans le soutien et enfile la veste en résistant à l'envie d'adresser un doigt d'honneur au gardien.
L'avocat se retourne lorsqu'elle commence à enfiler ses bas. Perchée sur ses hauts talons et mal à l'aise avec cette jupe si courte, elle retrouve toute de même un peu dignité à être habillée. Elle essaye de tirer sur sa jupe pour la faire descendre un peu et ainsi couvrir la lisière de ses bas. Elle sait que dès qu'elle sera assise ou si elle doit se pencher, ils seront visibles, mais fait bon gré mal gré. Elle ne pas reprocher à son avocat d'essayer de trouver une solution, même s'il aurait pu choisir une tenue où elle serait plus à l'aise.
A l'arrière du fourgon les conduisant au tribunal, Caroline a les mains menottée dans son dos, attachée au siège, elle ne peut à peine bouger. Son avocat l'accompagne assit face à elle, essayant maladroitement de détourner le regard de ses cuisses dénudées par sa jupe qui a remonté lorsque les gardiens l'ont attachée. Caroline s'en aperçoit, mais ne dit rien et détourne le regard vers la route.
Passé le moment d'euphorie, où elle ne voyait que la possibilité d'être acquittée de sa peine de prison, elle commence à s'inquiété de son sort :
- Si ils revoient la peine, je risque quoi ?
L'avocat ne sait pas vraiment par où commencer, il hésite et parle de peine d'intérêt général, mais Caroline lui ordonne d'être plus clair. Après un long silence, il décide de lui livrer un partie de la réalité :
- Le droit prévoit des peines de substitution chez nous. Il se peut que vous soyez condamnée à une durée de servitude. Dans ce cas, vous serez vendue pour cette durée limitée au plus offrant, pour être à son service. Les fonds sont directement versé au ministère de la justice. Les sommes atteignant parfois des sommets, il y a une forte chance que le tribunal choisisse cette option...
Voyant Caroline pâlir, il essaye de la rassurer :
- Ne vous inquiétez, ce sont des gens richissimes, il ne vous feront aucun mal.
L'avocat préfère ne pas évoquer le risque de punition corporelle, heureux que Caroline ne demande pas à en savoir plus.
Ils sont conduits dans une salle, où deux autre femmes attendent accompagnés de leur avocat. Caroline apprend qu'elle sera jugée en dernier. Une jeune blonde qui attend son tour est appelée en premier. Elle ressort une demi-heure plus tard en pleur, ce qui inquiète encore plus Caroline. Elle comprend qu'elle a été condamnée à être vendue pour une période de servitude de deux semaines.
La deuxième ressort peu de temps après être rentrée, et prend son avocat dans ses bras en le remerciant, elle a été libérée.
Le coeur de Caroline bat plus fort lorsqu'elle entend son nom. Un gardien vient la chercher, son avocat la suit, pour entrer dans le tribunal. Les juges sont assis face à l'assemblée. Caroline doit traverser la salle plongée dans un silence de plomb, toujours menottée. Elle ne s'attendait pas à ce que la séance se tienne en public, elle croyait avoir à faire au juge en intimité comme la première fois.
Pendant plus de vingt minutes, son avocat se démène pour obtenir une peine de substitution. Pendant ce temps, elle doit rester debout, seule au milieu de la salle sans que personne ne lui adresse la parole.
A la fin de son réquisitoire, le juste annonce que le tribunal prend dix minutes pour délibérer.
Caroline attend toujours aussi seule au milieu de la salle. Son avocat a disparu, elle le cherche dans la salle, et espère un peu de réconfort de sa part, sans succès. Les discussions derrière elle cessent d'un coup lorsque les juges reviennent. La femme du milieu se lève et pour la première fois s'adresse à Caroline :
- Le tribunal a décidé de redéfinir votre peine de prison. Vous êtes condamnée à une peine de servitude d'une durée de trois mois. Vous allez être vendue aux enchères ici même dans quelques instants. Vous serez sous la responsabilité du plus offrant pendant toute cette période 24H sur 24 et cinq jours sur sept. Vous lui devrez respect et obéissance sous peine de voir cette sanction de substitution annulée. Les deux jours et deux nuits restants, vous les passerez dans la prison dans laquelle vous avez passé la nuit et servirez celle-ci.
En outre, vous êtes condamnée à subir deux punitions corporelles, la première immédiatement et la deuxième en fin de condamnation.
Il y a une exclamation dans la salle, le fait que Caroline soit une ressortissante étrangère à jouer plutôt en ça défaveur. Bien que la peine soit beaucoup plus courte que la prison, elle en reste non moins conséquente. Mais ce qui étonne, c'est qu'elle soit cumulée à deux jours de prison hebdomadaire, plus des punitions corporelles.
La juge annonce la vente de la première condamnée. Celui-ci est conduite sur une estrade face à l'assemblée et les enchères commencent. La jeune blonde, qui contrairement à Caroline sait à quel sauce elle va être mangée, est toujours dans un état de désarroi profond. Tandis qu'elle manipulée comme un patin par un gardien, elle ne peut cesser de pleurer. Les enchères commencent à s'affoler, Caroline ne pouvait pas croire que cela atteignait des sommes aussi considérables. Deux hommes la voulait à tous prix et se battaient entre eux. Caroline étouffe un cri, lorsque le gardien, pour faire monter encore les enchères remonte l'arrière de sa jupe et baisse les collants et la culotte de la pauvre jeune fille incapable de se défendre à cause de ses mains menottées dans le dos. Un des hommes propose un prix que le deuxième ne peut suivre, et la juge lui accorde la vente.
Le gardien lui apporte la fille, sans même prendre la peine de lui baisser la jupe et lui confie les clés des menottes sous les applaudissements de l'assemblée. Le sourire jusqu'aux oreilles, il reçoit son cadeau et déboutonne son corsage puis fait sortir ses deux seins de son soutien-gorge. Caroline est médusée, elle ne comprend pas que personne ne réagisse. Prise de panique, elle n'entend pas la juge l'appeler plusieurs fois. Perdant patience, elle envoie deux gardiens la chercher. Ils l'emmènent sans sans ménagement sur l'estrade et pendant que le premier lui tient les bras, le deuxième déboutonne sa veste. Les cris de Caroline interpelle l'assemblée qui se tourne vers l'estrade et voit sa veste lui être retirée et ses main menottées dans son dos.
- Sa jupe aussi !!!
Caroline regarde la juge dans les yeux ne croyant pas ce qu'elle venait de dire, tandis qu'un des gardien s'attache à descendre la fermeture. Sa jupe tombe autours de ses chevilles la laissant en sous-vêtements devant l'assemblée.