Après sa punition, Ysaline n’a plus qu’une chose en tête : changer au
plus vite d’établissement. Songer que tous ses camarades de classe, filles et
garçons, l’ont vue recevoir une fessée sur les genoux de Madame Mathis, jean et
culotte aux chevilles, lui est insupportable. Et puis il n’y a pas que sa
classe, certains n’ont pas su tenir leur langue, c’est évident et tous les
jours, elle croise au lycée des regards moqueurs ou grivois, elle surprend des apartés
et elle se rend compte que l’on change parfois de conversation quand elle s’approche
d’un groupe. Bref, on ne parle que de ça et cela l’embarrasse au plus haut
point.
Elle recherche une nouvelle école et un établissement retient
particulièrement son attention. Il est un peu éloigné, ce qui après tout lui
convient puisqu’elle n’y connaitra plus personne, mais surtout ce lycée n'est
pas mixte et le personnel en est exclusivement féminin. Elle sait que depuis
l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la discipline scolaire, tous les établissements
recourent si nécessaire aux châtiments corporels. D’ailleurs, le code
disciplinaire de celui-ci dont elle a pris connaissance sur internet, semble
aussi rigoureux si pas plus que celui de son actuel école. L’uniforme y est de
rigueur. Il y est aussi question de fessées pouvant être infligées à tout
moment et en quelque lieux que ce soit. On y précise aussi que le déshabillage
des élèves est autorisé à titre complémentaire mais peut aussi bien constituer
une sanction en soi. Tout cela n’est guère rassurant mais elle se dit qu'en cas
de nouveaux écarts, elle ne risque qu’une punition infligée par une femme
devant ses compagnes, ce qui ferait tout de même une fameuse différence par
rapport à la gêne qu’elle a enduré devant les garçons.
Elle doit longuement batailler pour convaincre ses parents mais ceux-ci
finissent par céder de guerre lasse. Cela fait maintenant plusieurs semaines
qu'elle a été transférée et tout se passe au mieux pour elle.
Quand elle arrive au lycée, ce matin, c'est la directrice qui
l'accueille et lui demande d’un ton sec de la suivre. Surprise, elle obéit sans
poser de questions. Au lieu de se diriger vers son bureau, la directrice sort
du lycée et rejoint sa voiture. Ysaline monte et essaye d’engager la conversation.
Madame Dutry est une jeune femme à l’air engageant qui n’assure l’intérim de la
direction que depuis quelques mois. Ysaline lui demande poliment où elle la
conduit :
- Le proviseur veut vous voir, il est furieux et m'a demandé de vous
conduire à son bureau dès votre arrivée, vous devez bien vous douter pourquoi. »
Ysaline comprend de moins en moins. De quel proviseur s’agit-il et
qu’est-ce qui pourrait bien justifier sa fureur à son égard ? La
directrice lui explique que leur lycée est jumelé avec celui des garçons et que
les deux établissements sont placés sous l’autorité d’un proviseur unique.
Comme elle-même n’assure qu’un intérim de directrice, c’est son collègue qui
prend en charge les cas d’indiscipline les plus graves.
- Vous ne comprenez pas ce qu’on vous reproche ? Vous m’étonnez
mais dans ce cas, je préfère que ce soit Monsieur Delvigne qui vous l’explique.
Je vous conseille de ne pas le prendre de haut, il n’est pas du genre à se
laisser marcher sur les pieds. »
Ce mystère alarme Ysaline mais elle a beau réfléchir, elle ne voit vraiment
pas ce qu’on aurait à lui reprocher. Depuis qu’elle est au lycée sa conduite lui
semble exemplaire et elle engrange de bons résultats. Elle essaye de se
rassurer en se disant qu’elle est nouvelle et qu’il y a peut-être eu une
confusion sur la personne. Tout va certainement s’arranger.
Le lycée des garçons qu’elle découvre est bien plus imposant que le petit
établissement des filles. Elles doivent parcourir d’interminables couloirs pour
arriver au bureau du proviseur. La présence de deux membres du sexe féminin ne
passe pas inaperçu dans cet univers exclusivement masculin et les œillades des
garçons qu’elles croisent à tout bout de champs ont le don de mettre mal à
l’aise la jeune fille. Un pion qui fait office de secrétaire les accueille et
les installe dans un bureau imposant, son chef ne va pas tarder, assure-t-il.
Effectivement, Monsieur Delvigne entre quelques instants plus tard et
salue aimablement sa collègue. Ysaline ne s'attendait pas à ce genre d’homme,
elle l'imaginait austère et beaucoup plus âgé. Mais le trentenaire élégant qui
est devant elle, a beaucoup d’allure et ne doit pas avoir beaucoup plus qu’une
dizaine d’années de plus qu'elle.
Charmant et usant même d’une pointe de séduction racoleuse, il s’entretient
un moment avec sa jolie collègue de questions de gestion courante, il finit par
la remercier de s’être dérangée et lui dit qu'il raccompagnera comme convenu son
élève dans son établissement dans l’après-midi. C’est d’ailleurs à ce moment
qu’il daigne accorder un regard à celle qu’il a superbement ignorée jusque là.
Madame Dutry sort du bureau abandonnant Ysaline à ses interrogations.
Dès que la porte se ferme, le visage du proviseur se durcit, il vient
s'appuyer sur son bureau juste en face de sa visiteuse :
- Mademoiselle H. ! J'ai lu votre dossier ! La fessée cul nu que vous
avez reçue devant toute votre classe, dans votre ancienne école n’a
manifestement pas suffi à vous enseigner la prudence. »
L’allusion et les mots crus utilisés la font rougir jusqu'aux oreilles
et elle baisse la tête.
- Vous rougissez ! Votre réaction me confirme que c’est bien ce
genre de punition qui vous convient. Je m’en doutais. Enlevez votre
veste. »
Elle se lève et intimidée, elle retire la veste de son uniforme, alors
qu’il s’est approché tout contre elle.
Il s’empare du vêtement et le jette sur un fauteuil puis il lui saisit
le bras et l'emmène vers une table basse devant laquelle il la contraint à
s’agenouiller.
- J'ai une séance de punition dans quelques minutes mais je vais commencer
de suite avec vous ! »
Il la courbe sur la table, relève l'arrière de sa jupe et commence à la
fesser par- dessus sa légère culotte de coton. Elle se débat et demande
désespérément des explications, mais il la tient fermement. Ses fesses ne
tardent pas à chauffer tant il y va fort. Il commence à s'attaquer aussi à ses
cuisses nues entre sa culotte et ses bas, quand on frappe à la porte.
- Nous continuerons cela tout à l'heure... En attendant, nez contre le
mur et mains sur la tête. »
Il la conduit face au mur, tandis qu'elle tente de reprendre ses
esprits. Avant de poser ses mains au-dessus de sa tête, elle remet de l'ordre à
sa tenue. Monsieur Delvigne va ouvrir la porte. Elle n'ose pas se retourner et
écoute, le cœur battant, ce qui se passe derrière elle :
- Diego ! Vous attendez ici. Quand à vous François, allez-vous mettre en
position : les mains posées à plat sur le bureau et jambes tendues ! Vous
connaissez la routine : pantalon et caleçon baissés, la présence de cette
demoiselle n’est pas un motif de changer quoique ce soit... »
En entendant ces mots, une boule se forme dans l’estomac d’Ysaline :
ce type n’hésite pas à obliger un garçon à se dénuder en présence d’une fille !
Du coin de l’œil, elle aperçoit le directeur s’emparer d’une strappe dans le
placard à côté d'elle.
Elle sursaute quand le premier coup tombe et inconsciemment, elle se met
à compter les coups. Elle comprend aux cris du garçon que le proviseur n'est
pas un tendre. Elle a compté dix coups, lorsqu’il s’arrête :
- Allez ! Au mur . . . à côté de cette jeune fille . . . plus près d’elle, gardez de la place
pour votre camarade qui vous rejoindra bientôt . . . Non ! Pas face au
mur. Retournez-vous, je veux pouvoir vous surveiller. Et ne remontez pas vos
vêtements. Votre pantalon et votre caleçon sont très bien là où ils sont. Diego,
à votre tour ! »
Ysaline tente de fixer obstinément le mur mais son voisin est si proche
que leurs épaules se joignent, elle entend sa respiration et sent son souffle sur
sa joue. Il a tourné la tête vers elle et la regarde. Incapable de croiser son
regard, elle baisse discrètement les yeux vers le ventre du garçon. Ce qu’elle
voit la surprend tellement qu’elle ne peut s’empêcher de s’y intéresser
ouvertement. Son pull et sa chemise sont relevés sous les aisselles et il est
nu des tétons aux chevilles. Il est appuyé au mur, mains dans le dos, le ventre
en avant. Tandis que les cris de douleur du second garçon résonnent dans la
pièce, elle fixe fascinée le pénis qui sans être encore en érection, n’est déjà
plus tout-à-fait en repos.
Elle sursaute quand la voix du proviseur la sort brutalement de sa
torpeur :
- Mademoiselle H., vous n’êtes pas à un cours d’anatomie, veuillez
regarder devant vous. »
La honte l’envahit à cette remarque. Que vont-ils penser d’elle ?
Elle est cramoisie en sentant la jambe de son voisin faire pression sur la
sienne.
La punition du deuxième s’achève. Il vient se placer de l’autre côté d’elle,
dans la même tenue et la même position que son camarade.
- Mademoiselle H. ! Ce sera bientôt votre tour. »
Le cœur de l’interpellée fait un bond. Ses mains tombent de sa tête et
elle se retourne doucement. Son regard croise celui d’un des garçons. Il
affiche un sourire grivois. Tandis que le proviseur range la strappe, elle lui demande
timidement s’il n’y a pas une erreur. Elle explique d’une voix hachée que
depuis qu’elle est au lycée, elle travaille bien et qu’elle respecte la
discipline. Elle n’a jamais eu une remarque. Qu’a-t-elle fait pour être
punie ?
Monsieur Delvigne se retourne et lui lance un regard noir :
- Et vous osez me demander ça ! Sachez Mademoiselle que votre cause était
déjà perdue, mais là, vous n'arrangez pas votre cas ! »
Il va s’asseoir à son bureau et pianote quelques instants sur son clavier
avant de tourner l’écran vers les trois jeunes. Ysaline reconnaît sa page face
book et elle réalise ce qu’on lui veut.
- Depuis que vous avez quitté votre ancienne école, vous vous pensez
libre de la dénigrer sur les réseaux sociaux. Votre page face book n’est qu’un
exemple de ce que j’ai pu trouver sur des forums de discussions. Pour vous
venger, vous abreuvez d’injures Madame Mardanne qui a dû vous infliger cette
fessée en classe. Selon vos racontars, il s’agirait d’une lesbienne sadique qui
voulait vous humilier parce que vous refusiez ses avances. Et tout est à
l’avenant, avec étalement des noms et des lieux. Quant à votre nouvelle école,
vous la présentez comme un îlot permissif et vous incitez vos anciennes
camarades à venir vous y rejoindre. Aucun châtiment corporel selon vous. Je
dois dire que je n’apprécie que médiocrement la réputation de laxisme que vous
nous faites. Et vous insistez particulièrement sur le caractère exclusivement
féminin de votre nouvel environnement scolaire qui vous protègerait selon vous
de l’humiliation de punition en présence de garçons. Je dois vous avouer que
c’est cette assertion maintes fois répétée dans vos interventions qui m’a
incité à vous faire venir ici plutôt que de me déplacer dans votre école comme
je le fais d’habitude. »
Ysaline a du mal à avaler sa salive tant la menace est claire. Elle va
devoir montrer ses fesses à ses voisins, cela ne fait aucun doute et ces
deux-là l’ont aussi compris.
Monsieur Delvigne redresse son écran et se plonge dans un dossier,
laissant les trois étudiants à leurs craintes ou à leurs espoirs. Ils sont maintenant
tous trois dos tournés au mur. Ysaline est gênée à mourir d’être ainsi encadrée
par deux garçons de son âge exposant de manière si obscène leur membre à
demi-tendu. Elle essaye de regarder droit devant elle et ne sait que faire de
ses bras. Quand elle les place le long de son corps, les garçons se rapprochent
pour que ses mains soient en contact avec leurs nudités. Elle finit elle-aussi par
les placer derrière son dos.
Au bout d’un temps qui lui semble interminablement long, le directeur éloigne
son fauteuil de son bureau et le fait pivoter vers le groupe. Son œil passe de
l’un à l’autre, s’arrête longuement sur Ysaline, la toise de haut en bas, la
détaille, s’arrête sur sa poitrine et sur ses hanches. Sous ce regard qui ne
cache pas son intérêt, la pauvre se sent sur le coup aussi nue que ses voisins.
-Venez, Mademoiselle. »
Le ton est sinistre et sans appel.
Elle fait trois pas et il la tire par le bras pour la positionner contre
sa cuisse. Elle tremble comme une feuille consciente qu’il va la basculer sur
ses genoux sous le regard des deux voyeurs.
- Vous avez la chance, qu’ici la strappe est réservée aux garçons !
Néanmoins, une fessée, bien donnée peut être tout aussi efficace... Relevez
votre jupe bien haut, montrez-nous votre culotte ! »
Sa mine catastrophée fait sourire le proviseur.
- Il n'y a pas de pudeur qui tienne lorsqu'on est punie... Cela vaut
pour les filles comme pour les garçons. Et même davantage peut-être pour vous
les filles, puisque vous n'avez pas le droit à la strappe, il faut bien une
compensation . . . Sachez donc que, je n’hésite pas à requérir la nudité des
jeunes filles et à les exhiber en tout lieu comme la loi me l’autorise... Mais
je crois que vous en avez déjà l'habitude, non ? Allez dépêchez-vous de
remonter votre jupe ! »
Sur un coup de sang, Ysaline recule et s’exclame que ce n’est pas
possible, qu’elle refuse d'être punie devant les deux garçons et recule. Le
proviseur la rattrape aussitôt et la ramène près de lui en menaçant :
- Il est vrai que j'aurai pu les libérer avant de m'occuper de vous,
mais je trouve qu’il est très bon pour vous d’être fessée en leur présence. Faites-leur
donc face, posez vos mains sur votre tête et soutenez leurs regards, ça vous
apprendra. »
Elle mobilise tout son courage pour faire ce qu'il lui demande. Elle ne
parvient pas à s’empêcher de regarder une nouvelle fois le bas ventre des
jeunes gens. Leurs émotions se remarquent de plus en plus et cela ne semble pas
les gêner.
Une gifle frappe sa joue. Monsieur Delvigne s’est vivement levé, il lui
relève le menton.
- Je vous ai dit de regarder ces jeunes gens dans les yeux, pas de les
humilier par des regards insistants sur leur sexe. C’est la seconde fois que je
vous surprends. Et vous, rhabillez-vous, je crois que ce sera plus prudent,
vous en avez assez montré à cette vicieuse. »
Il se rassoit derrière elle. Elle sent l'arrière de sa jupe remonter et
la chaleur envahit ses joues. Il soulève aussi le pan de devant. Les garçons ne
fixent plus son visage. Sa petite culotte blanche est bien tendue et sa fente
se dessine sous les yeux émerveillés des garçons. Ils sont eux-mêmes en train
de remonter leurs vêtements. Sans empressement, comme à regret de ne plus
pouvoir exhiber devant cette fille leur ferme érection. Le proviseur lui frappe
les fesses aussi fortement que précédemment. Les claques alternent sur chaque
fesse. Le proviseur garde sa jupe relevée d'une main et frappe de l’autre.
Il s’arrête et change de dispositif. Le pan avant de la jupe est
relâché, mais les mains s’insèrent dans l’élastique de la culotte. Par petits à-coups
à gauche puis à droite, il entreprend de la retirer d’une seule main, tandis
que l’autre soulève haut l’arrière de la jupe. Ysaline vérifie que le pan avant
de sa jupe est bien retombé. Le tissu, abandonné à lui-même ne la couvre que
partiellement mais c’est suffisant tant que seules ses fesses sont dégagées. Les
claques s’enchaînent et résonnent différemment sur la peau nue. Monsieur Delvigne
interrompt une nouvelle fois son office et ses deux mains baissent la culotte
jusqu’aux genoux. Ysaline remarque le sourire des garçons quand ils voient
apparaître son sous-vêtement tirebouchonné et d’instinct, elle plaque ses mains
sur le devant de sa jupe pour l’ajuster.
Son geste a pour effet d’arrêter immédiatement la fessée. Le proviseur
lâche sa jupe. La jeune fille a à peine le temps de se frotter les fesses,
qu'elle se retrouve retournée et allongée sur ses genoux :
- Qui vous a autorisée à abandonner la position ? J’avais dit mains
sur la tête. »
Il lui ramène les poignets dans le dos et les emprisonne, il la remonte jusqu’à
ce que ses pieds ne touchent plus le sol.
- Vous allez comprendre rapidement que je n'ai que faire de votre
pudeur... que ce soit pour vos fesses... »
Il retrousse sèchement sa jupe, alors qu’elle pousse un cri désespéré.
- ... ou tout le reste ! Comme vous vous êtes délectée de le constater aux
dépens de ces jeunes gens, lorsque je punis, je ne me préoccupe absolument pas de
décence. C’est à leur tour d’en profiter. Peu m’importe que les parties les
plus intimes de votre anatomie soient exposées. »
Il recommence la fessée sous les yeux ébahis des deux garçons.
- Et le fait que vous soyez une jeune femme dans cet univers masculin ne
vous fera pas échapper à la règle ! Je vous promets que vous aurez tout le
loisir de le constater ! »
La menace ne percute pas l’esprit d’Ysaline qui gémit maintenant
constamment de douleur. Ses fesses acquièrent une jolie couleur rouge. Ses
jambes s'agitent, mais elle fait encore attention à les garder bien serrées.
Il s’arrête enfin et la repousse de ses genoux. Elle prend appui maladroitement
au sol pour se relever mais garde la présence d’esprit de rabattre sa jupe correctement.
En se frottant les fesses par-dessus son vêtement, elle surprend le regard
narquois des garçons : sa culotte reste visible sous la lisière de sa
jupe. Piquant un nouveau fard, elle se hâte à la remettre en place.
- Enlevez vos bas . . . faites face aux garçons pour les retirer. »
L’opération est délicate mais elle s’en sort plutôt bien malgré le
tremblement de ses mains et le sang qui lui bat les tempes.
Monsieur Delvigne s’empare de ses longs bas noires, les déploie de façon
suggestive et va les étendre sur la veste d’Ysaline.
- A genoux, votre nez collé contre le mur. »
Le proviseur indique l’espace étroit laissé libre entre les garçons.
Elle s'y rend, tête baissée et se met à genoux, en tachant de contenir ses
larmes. Elle tressaille quand Monsieur Delvigne lui saisit l'avant-bras et tire
vers le haut pour qu'elle se redresse.
- Vous ne savez donc pas encore qu’un puni n'a pas le droit de s'assoir
sur ses talons lorsqu'il est à genoux ! »
Une main sur son épaule, l’autre au creux des reins, il corrige sa
position.
- Restez ainsi, bien droite sur vos genoux et mettez vos mains au-dessus
de votre tête ! »
Les deux garçons sont congédiés, mais Ysaline reste au piquet et le
temps lui paraît interminable. Le proviseur travaille sans se préoccuper d'elle.
De temps en temps, il sort. Ysaline ose alors se retourner et c’est pour
constater qu’à chaque fois, il a laissé sa porte grande ouverte. Aucun doute
qu’il le fasse exprès pour l’humilier car elle est, comme par hasard, en plein
dans l’angle de vue de ceux qui passent dans le couloir.
Quelques minutes avant midi, il l’autorise à se relever. Ses genoux sont
douloureux, elle les masse frénétiquement, réajuste sa tenue et espère en avoir
fini de ce cauchemar.
Pourtant, Monsieur Delvigne ne manifeste aucune intention de la ramener
à son lycée.
Une sonnerie tonitruante retentit dans le couloir, bientôt suivi par un
brouhaha général.
- Il est l'heure de déjeuner, veuillez me suivre ! »
Ysaline se mord la lèvre de dépit. Elle n’a évidemment aucun appétit et
l’idée de s’attabler au milieu de tous ces jeunes mâles qui vont la regarder
comme une bête curieuse ne l’enchante guère. D’autant que Diego et François se
seront certainement empressés de se vanter de ce dont ils ont été témoins.
Elle tente :
- Je n’ai pas faim, Monsieur. Pourriez-vous plutôt me reconduire à mon
école, s’il vous plaît ? »
Sa supplique n’est accueillie que par un haussement d’épaules.
- Ne dites pas de bêtises et suivez-moi. »
Dans le couloir, il pose sa main au creux de ses reins et la pousse
légèrement pour lui indiquer la route.
- En ce qui vous concerne, vous mangerez plus tard ! Ce midi vous irez
rejoindre la table des punis. »
Ysaline se demande de quoi il s’agit. Dans les lycées qu’elle a
fréquentés, elle n’a jamais entendu parler d’une table de punis mais elle se
doute qu’il s’agit d’un dispositif destiné à la placer en point de mire. Elle
s’attend donc à pire qu’elle n’avait imaginé. D’un autre côté, il ne lui
déplaît pas d’être isolée des autres et de ne pas avoir à répondre à leurs bêtes
questions.
Ils continuent le trajet, alors que tous les scénarios lui traversent
l’esprit. Dans une cage d’escalier, le brouhaha de la cantine lui parvient et
son cœur se serre. Arrivé en bas, le proviseur s'arrête et lui recommande d’aller
se rafraîchir aux toilettes. Elle s’empresse de lui obéir. Le local n’est pas prévu
pour les filles mais elle y est seule. Se soulager, lui fait du bien. Elle
reste un moment à se passer de l’eau sur le visage et à se recoiffer. Elle
lisse encore sa jupe et redresse son col.
Dès qu’elle sort, Monsieur Delvigne se poste devant elle :
- Pour afficher à tous votre statut de punie, vous poserez vos mains
bien à plat au-dessus de votre tête. »
Son regard est tellement autoritaire, qu'elle obéit sans discuter mais se
représente parfaitement l’image qu’elle va donner en entrant dans la cantine.
- Et que vos mains ne quittent pas votre tête jusqu'à la fessée ! »
La malheureuse écarquille les yeux.
- Une fessée... Encore ! Mais vous m'en avez déjà donnée une ! »
Au lieu de lui répondre, il la pousse dans le dos pour la faire avancer
vers la porte et elle comprend qu'elle n'a aucune clémence à espérer, il est
bien décidé à la punir, en public.
Juste avant d'entrer, elle a tout de même un mouvement de réticence vite
contrôlé par le proviseur.
- Attendez ! ... Vous n'allez pas baisser ma culotte devant tout le
monde ? »
Il ouvre la porte et la fait passer devant lui.
Lorsqu'elle passe la porte, elle tombe sur la file du self-service. Le
proviseur la guide et elle doit passer sur le côté. Tous les regards convergent
vers elle. Elle avance vers la salle de restaurant. C'est encore pire,
toutes les têtes se retournent, certains se lèvent pour mieux voir, un chahut
de chaises déplacées, d’exclamations, de cris, de rires l’entoure.
Au centre de la pièce, adossée aux fenêtres de la cour, trône une grande
table vide. Une pancarte suspendue au plafond indique : table des punis.
Elle n’est entourée d’aucun siège.
Monsieur Delvigne claque le plat de la table de sa main et le silence se
fait pratiquement instantanément. Il parle suffisamment haut pour être entendu
de tous :
- Vous attendrez à la table des punis. Vous recevrez votre fessée quand
tout le monde aura fini de manger. Je veux que l’on soit bien attentif lors de
votre punition...
Grimpez sur cette table. Mettez-vous à genoux, les mains sur la tête
! »
Cette annonce explicite fait l’effet d’une bombe. Elle lève les derniers
doutes et de toutes parts, jaillissent les commentaires enthousiastes. Une
fille fessée devant eux ! Diego et François n’ont donc pas exagéré !
L’évènement est extraordinaire et inespéré. D’autant que cette fille est jolie
et a au moins dix-huit ans.
Ysaline essaie de se calmer et de ravaler ses larmes. Les joues en feu,
elle fixe le lointain par-dessus les têtes en essayant de faire abstraction des
regards qui glissent sur elle. A dessein, la circulation du self service vers
les tables impose de passer devant celle des punis. Certains traînent les pieds
pour mieux la voir, un encombrement se forme et ne désemplit pas.
Elle reste ainsi près d'une heure. Tout le monde a terminé de manger,
mais personne n'a la moindre intention de quitter la salle. Lorsque le
proviseur quitte la table des enseignants située en haut de quelques marches,
tout le monde se tait. La tension est à son comble. Ysaline tourne vers lui, un
visage implorant, mais il se rapproche d'elle en la montrant du doigt.
- Si cette demoiselle est punie aussi sévèrement aujourd'hui, c'est
parce que ce qu'elle a fait est impardonnable. Elle va vous l’expliquer.
Levez-vous, jeune fille et exposez à ces messieurs ce qui vous vaut votre
visite parmi eux. »
Elle se redresse et veut descendre mais il la retient par le bras.
- Non, vous restez sur cette table, debout que l’on vous voit bien. Et
croisez vos bras dans votre dos. »
Dans un silence religieux, elle entreprend de raconter ses mésaventures.
Quelquefois, il l’interrompt pour lui faire préciser un détail, comme le fait
que Madame Mathis lui a baissé elle-même son jeans et sa culotte, bien avant de
l’autoriser à s’étendre sur ses genoux, qu’il y avait aussi quelques garçons
dans la classe mais qu’elle n’a pas dû se présenter de face.
- On ne vous a donc contraint qu’à exposer vos fesses nues à vos
camarades. La sanction est en soi sévère et humiliante et suffit en général à remettre
une jeune fille dans le droit chemin mais hélas ce ne fut pas assez dans votre
cas. J’en prends bonne note. »
Il avance une chaise pour l’aider à quitter son perchoir.
Elle prend soin de tenir sa jupe en descendant. Le directeur lui fait
remarquer que ce n'est pas la peine d'accorder autant d'attention à cacher ses
cuisses.
- Courbez-vous sur la table, et tenez l'autre extrémité. »
Elle s'exécute en fondant en larmes. Elle pousse une plainte quand le
proviseur remonte sa jupe sur son dos mais déjà les premières claques arrivent
sur sa culotte. Son derrière est encore meurtri et très vite la douleur se
réveille. Elle serre les dents car il n'y va pas de main morte. Elle sursaute à
chaque claque et pousse un « han » plaintif, ses jambes se tendent, elle
est sur la pointe des pieds, cuisses serrées. Quand le proviseur passe ses
doigts sous l'élastique de sa culotte, elle enfouit son visage dans ses mains
et croise inconsciemment ses pieds. Sa culotte descend jusqu'aux mollets,
suscitant un bruit de chaises déplacées. Un professeur doit
intervenir d’une voix de stentor :
- Allons, allons ! Du calme ! Vous pouvez vous mettre debout
mais chacun reste à sa place. Ceux qui sont les plus éloignés peuvent monter
sur leur table pour mieux voir. »
Le calme revient et sous le regard ravi des garçons, la fessée
recommence.
Ses fesses sont bien rouges quand Monsieur Delvigne la redresse.
Hébétée, elle sanglote et s’essuie les joues du revers de la main.
Elle fait mine d’atteindre sa culotte mais il l’arrête :
- Je n’ai pas fini. Enlevez votre jupe. »
Un bruissement monte de la salle, vite calmé par
un « SILENCE ! » tonitruant.
Encore sous le choc, elle semble ne pas comprendre ce qu’on attend
d’elle.
Elle sursaute quand il lui répète une seconde fois :
- Je vous ai dit d’enlever cette jupe ! ... Et profitez-en pour vous
débarrasser de votre culotte ! »
Ysaline, la tête bourdonnante, rabat sa jupe. Comme dans un mauvais
rêve, elle joue des pieds pour dégager sa culotte de ses chevilles. Cela ne
suffit pas. Il lui fait ramasser le sous-vêtement, le plier et le déposer sur
la table. Il attend les bras croisés. Elle le supplie du regard, mais un signe
de tête en direction de sa jupe lui indique son intransigeance. Les mains
tremblantes, elle décroche l’agrafe de côté, fait glisser la fermeture et en
quelques mouvements fait choir le vêtement sur ses jambes. Elle est nue sous la
ceinture, debout, punie, obéissante, seule femme dans cette pièce remplie
d’hommes.
– Posez-la sur la table. »
Elle a les mains moites, ses jambes tremblent, comme une automate, elle
se penche, enjambe sa jupe et la place sur la table.
Tête baissée, elle croise ses jambes et ses deux mains viennent couvrir
ses parties intimes. Le proviseur la laisse quelques secondes ainsi exposée, le
silence est pesant. Une éternité pour Ysaline. Puis il lui prend le bras et lui
fait faire un demi-tour. Il la fait se courber légèrement et se met à lui tâter
les fesses.
- Je vois que vos fesses retrouvent vite leur couleur naturelle, vous
n’êtes pas assez marquée, nous allons continuer... »
Une autre série d'une dizaine de claques viennent parfaire le travail.
Quand il a terminé, elle reste courbée sur la table, le visage enfoui dans ses
mains.
- Voilà votre fessée est terminée, nous allons pouvoir libérer votre
public. »
Une rumeur de déception parcourt la salle, vite calmée par un claquement
de mains.
L’annonce rend un peu de courage à Ysaline. Elle reprend peu à peu ses
esprits et saisit sa culotte, se redresse et s'apprête à la remettre, mais le
directeur la lui arrache des mains et la lance suivie de sa jupe au milieu de
la table d'à côté. Ysaline regarde sans comprendre sa culotte si impudiquement
posée au milieu d’une tablée de garçons, puis prend soudainement conscience que
les pans de son chemisier ne couvrent pas totalement sa toison châtain épilée
en ticket. Elle tire délicieusement sur le bas.
- Avant de prendre congé de ces jeunes gens, il vous reste à les
remercier. Ils ont eu la courtoisie par leur présence de participer à votre
correction au détriment de la reprise de leurs cours. Cette patience mérite
bien un petit cadeau d’adieu de votre part. »
Là, Ysaline le regarde stupéfaite, tandis que l’espoir reprend parmi
l’assistance.
- Remontez sur la table. »
Elle escalade à nouveau le meuble sans pouvoir s’aider cette fois d’une
chaise. Elle est terriblement consciente de la nudité du bas de son corps mais
ne peut rien faire pour éviter ce qu’elle dévoile quelques secondes. Elle se
met à genoux mais sans avoir le courage de se tenir droite. Recroquevillée sur
elle-même, elle cache son visage dans ses mains.
- Mademoiselle, vous vous souvenez sûrement de ce que je vous ai dit ce
matin concernant la pudeur des punies. »
Elle relève la tête.
- A genoux comme tout à l'heure et les mains sur la tête, vous allez mieux
comprendre ce que je voulais vous dire... »
Ysaline ravale sa salive, elle sent ses yeux s'humidifier mais se redresse
doucement et pose ses mains au-dessus de sa tête. Son chemisier remonte jusqu'à
son nombril dévoilant ses fesses colorées et sa fente. Elle ne peut résister à
sa gêne et baisse la tête malgré elle, tandis qu’une larme tombe sur la table.
- L’habitude ici est que les garçons punis au réfectoire, abandonne sur
cette table tous leurs vêtements avant de regagner leur salle de classe. Vous échapperez
heureusement pour vous, malheureusement pour eux, à une après-midi de cours,
complètement nue mais vous allez tout de même respecter notre rituel. Vous
allez donc enlever vos derniers vêtements et remercier ces jeunes gens de leur
participation à votre punition. »
Une exclamation monte dans la salle de restaurant, c’est plus que ce que
l’on espérait. Ysaline retombe sur ses talons, ses yeux grands ouverts
manifestent sa torpeur.
- Ne me regardez pas ainsi ! Je vous avais bien dit que la pudeur, même
pour une jeune femme comme vous, n'avait aucune importance dans cet
établissement... Allez ! Levez-vous que tout le monde vous voit bien. Et
retirez votre chemisier et votre soutien-gorge. »
Au lieu de se lever, Ysaline se prend le visage entre ses mains et
marmonne en pleurant qu'elle ne peut pas faire ça. Monsieur Delvigne s'approche
d'elle et écarte légèrement ses coudes pour accéder au bouton le plus haut de
son chemisier. Sans arrêter de se cacher le visage, elle se laisse faire. Il
défait un à un les boutons et quand le dernier est enlevé, il la fait descendre
de la table et passe son chemisier derrière ses épaules. Soumise, elle baisse
les bras et regarde, la mine défaite, son chemisier tomber à ses pieds.
- Ramassez votre chemisier et pliez-le proprement. »
Elle obtempère, ses gestes sont lents et mécaniques.
- Parfait, allez le ranger avec vos autres vêtements et vous en
profiterez pour les plier aussi. Une jeune fille doit prendre soin de son
uniforme. »
Quand elle s’approche de la table voisine, les garçons qui l’occupent se
poussent à peine pour la laisser atteindre en son centre sa jupe et sa culotte.
Défroisser, replier et empiler l’un sur l’autre ses trois vêtements lui font
prendre encore davantage conscience qu’elle n’a plus sur elle que son petit
soutien blanc. Ses jeunes seins s’offrent aux visages si proches, quand elle se
penche pour effectuer sa tâche. Celle-ci finie, le proviseur la rejoint, il lui
pousse les fesses contre le bord de la table, la saisit par la taille et la
soulève pour l’asseoir entre deux garçons.
- Vous allez voir ce qu’il en coûte de ne pas m’obéir et en fin de
compte vous serez de toute façon toute nue. Quand vous serez prête à nous
montrer vos seins, j’arrêterai et je veux vous voir vous mettre aussitôt debout
sur cette table et enlever vous-même votre soutien-gorge. »
Il la bascule sur le dos et lui relève ses jambes. Il maintient ses cuisses
serrées contre son ventre et commence à claquer, tandis qu’elle crie et se
débat. Ses veinards de voisins à demi-levés contemplent ses lèvres serrées et
son petit trou. L’impudeur de la position qu’il lui impose horrifie Ysaline. Elle
supplie son bourreau de lui lâcher les jambes. Il lui répond qu'il arrêtera
lorsqu'elle lui dira qu’elle est prête à se mettre toute nue. Elle se tord en
tous sens et après encore quelques instants d'hésitation, elle crie qu'elle va le
faire.
Il insiste en continuant plus doucement :
- Vous allez faire quoi ?
- Je vais me mettre toute nue ! »
Monsieur Delvigne se recule.
Le visage en larmes, Ysaline se met lentement debout sur la table. D'une
main, elle détache l'agrafe de son soutien, de l'autre elle cache sa toison.
Quand son soutien-gorge tombe sur la table, elle éclate une nouvelle fois en
sanglots et se recroqueville en couvrant sa poitrine.
Le proviseur la fait descendre de la table, un garçon lui tend
charitablement une main qu’elle préfère ignorer pour ne pas se découvrir
davantage.
- Nous retournons à mon bureau ! »
Il lui prend le menton et la force à relever la tête :
- Vous allez sécher vos larmes et me suivre en posant vos mains sur la
tête ! »
Il tourne aussitôt les talons et se dirige vers la sortie en emportant
ses vêtements. Elle le suit de près, sans lui obéir. Sa main droite couvre les
poils de son sexe tandis que son bras gauche cache désespérément ses seins.
Arrivé près de la porte, il se met sur le côté pour la laisser passer. En
voyant qu’elle a encore désobéit, il s’efforce de rester calme.
- Vous n'avez toujours pas compris qu’il faut m’obéir au doigt et à
l’œil ? »
Ysaline ne peut soutenir son regard et laisse tomber ses bras le long de
son corps. Il la prend par l’épaule et l'emmène tout en lui claquant les fesses
à l'autre bout de la cantine. Dos plaqué au mur, il lui met lui-même les mains
au-dessus de sa tête.
- Puisque vous n’obéissez pas, je dois bien durcir la sanction. Vous
avez reçu suffisamment de claques pour l’instant. Je ne voudrais pas endommager
vos fesses ou vos cuisses. Il me reste la nudité. »
Il jette spectaculairement sur une table ses vêtements.
- Vous pouvez leur dire adieu. Ils resteront exposés ici et vous viendrez
les récupérer dans une semaine. Ce sera l’occasion pour tous vos admirateurs de
vous revoir. Aujourd’hui, vous resterez toute nue et ce soir Madame Dutry
trouvera bien quelques fringues pour vous permettre de rentrer chez vous. Maintenant
vous pouvez traverser la cantine ! »
Trois fois, il lui fait recommencer au début en prétextant qu'elle va
trop vite et elle doit à chaque fois emprunter un nouveau chemin entre les
tables où tous les garçons se sont rassis et suivent sa progression
religieusement. Le visage défait, elle arrive à la sortie en ayant abondamment
exposé aux jeunes gens tout ce qui fait le charme de la gent féminine. Pour le
reste du trajet, il ne l'autorise pas à redescendre ses mains, profitant encore
un peu de sa ferme poitrine, mise en valeur par ses bras levés.
Il ne la fait pas entrer dans son bureau et lui indique le coin du mur à
côté de sa porte. Elle s'y agenouille en gardant ses mains sur sa tête. Le
temps qu'elle reste là, le nez collé à la paroi, elle ne peut voir les
différentes personnes qui passent dans le grand hall et dont certaines entrent
chez Monsieur Delvigne. Mais d'après les commentaires et les questions à son
sujet, elle comprend qu'ils ne font pas tous partie de l'établissement.
Elle reste ainsi près d'une heure, avant que le proviseur ne l'autorise
à entrer dans son bureau. Tandis qu’il rassemble ses affaires pour partir, elle
se masse les genoux en regardant par la porte-fenêtre grande ouverte. Elle a un
mouvement de recul quand apparaissent des jardiniers. Ils se dirigent droit
vers une table portant du café et des tasses que l’on a placés à proximité sur
la terrasse. Elle prie pour que le proviseur la fasse sortir par le couloir
mais bien entendu c’est en vain. Elle se refugie dans le fond de la pièce et
croise ses mains sur son sexe. Après un moment de surprise, un des hommes
demande ce qu'elle fait là comme ça. Le proviseur sort sur le pas de sa porte
et explique posément qu'elle est punie. Il revient en détail sur l'épisode de
la cantine tout en servant familièrement le café. Ysaline est morte de honte,
elle n’a toujours pas quitté son recoin.
- Nous allons y aller, Mademoiselle H. ! A moins que vous vouliez rester
parmi nous . . . »
Puis il s'adresse aux autres :
- Je vais la ramener dans son établissement. Je veux que ses compagnes
la voient nue pour qu’elles se mettent bien en tête que la nudité est une
sanction à laquelle nous n’hésiterons pas à avoir recours. »
Il claque des doigts pour appeler Ysaline qui n’a pas fait un pas pour
sortir sur la terrasse.
- Chose que vous avez du mal à comprendre ! Venez vous présenter à ces messieurs.
Sans rien nous cacher ! »
Ysaline est obligée de s’avancer. Les hommes qu'elle a face à elle n'ont
pas la même retenue que les élèves. Ils ont le regard plus insistant. Elle sent
les regards remonter de sa fente vers ses seins. Monsieur Delvigne la manœuvre et
la courbe sous son bras sans ménagement pour présenter aux uns et aux autres ses
fesses en commentant leurs marques. Il la relâche et discute un moment de la
difficulté d’imposer de la discipline aux adolescents pendant qu’elle se laisse
docilement contempler, les bras ballants.
Il finit par se décider à les quitter et elle le suit jusqu’à sa
voiture. Il la fait monter à l’arrière en lui ouvrant galamment la portière et
la laisse s’installer. La perspective de traverser la ville aussi exposée lui
donne des frissons dans le dos et elle se tasse sur le siège pour être le moins
visible possible. Cette attitude le fait sourire.
- Vous n’avez rien à craindre. Vous savez bien que la nudité dans les
lieux publics est parfaitement autorisée dans le cadre d’une punition
disciplinaire. Mais je vais tout de même tenir compte de votre pudeur.
Il ôte son veston et le lui tend :
- Tenez, posez ceci sur vos épaules. Ce n’est pas précisément une tenue
de jeune fille mais au moins vous serez décente, vue de l’extérieur. »
Elle s’entoure de la veste avec soulagement sans oublier de le
remercier.
Le trajet se fait en silence. Elle serre contre elle les pans du veston,
bien trop large pour elle. La nuque énergique devant elle, la légère odeur
masculine qui émane du veston, le cuir sous ses fesses, la ville qui défile,
les regards des automobilistes aux feux rouges, ce qu’elle vient de vivre et ce
qui sans doute l’attend, tout cela la trouble et dans d’autres circonstances
l’inciterait à glisser sa main sur son bouton, ce qu’elle n’ose évidemment pas.
Il se gare sur la place devant son lycée et va lui ouvrir la portière.
- Le veston. »
Elle jette un coup d’œil apeuré autour d’elle. La place est bordée de
commerces et de cafés. Des passants vont et viennent.
- Mais . . . ici ? Je ne pourrais pas encore le garder, jusqu’à . .
.
- Non, vous ne pouvez pas le garder jusqu’à . . . Vous me suivez toute
nue. Je vous l’ai dit, vous n’avez rien à craindre, la nudité d’une élève punie
n’est plus un outrage aux bonnes mœurs. »
Trottiner derrière lui, uniquement vêtue de ses bas et de ses chaussures,
est une expérience des plus étranges. Comme ces rêves où vous vous rendez
soudain compte que vous êtes seule toute nue dans une rue. Le proviseur met
résolument le cap vers les commerces sur le côté de la place opposé à son
lycée. Tout en marchant, il explique :
- Il ne me déplaît pas de démentir auprès des riverains, la réputation
de laxisme de votre école que vous avez répandue sur les réseaux sociaux. Nous
allons donc passer dans ce bureau de tabac. »
Ysaline effarée cale. Il la saisit par le bras et l’oblige à lui
présenter ses fesses.
- C’est bon, votre postérieur reste marqué. Un rappel est inutile, on
voit bien que vous avez été punie. Je ne vais pas vous imposer de mettre vos
mains sur la tête mais interdiction de vous couvrir sinon . . . »
Ils entrent dans le commerce. Quelques clients, perchés sur des
tabourets, la regardent avidement pendant qu’on le sert. Après un moment de
stupéfaction, les plaisanteries goguenardes s’enchaînent. Le commerçant
s’inquiète mais il est rassuré aussitôt que le proviseur décline son
identité.
- Très bien, retour à votre lycée à présent. »
D’un pas rapide, ils traversent à nouveau la place et entre dans
l’établissement. Les couloirs sont déserts à cette heure de cours et ils
arrivent chez Madame Dutry sans avoir rencontré personne.
Celle-ci les accueille visiblement impressionnée de voir une de ses
élèves complètement nue. Le proviseur, semble lui satisfait de la gêne qu’il
crée chez sa jeune et jolie collègue. Il explique qu’Ysaline a été fessée au
milieu du réfectoire devant tout le monde et complètement nue. La directrice
jette un regard compatissant à son élève.
- J’ai dû durcir au dernier moment sa punition et j’ai donc décidé de
garder chez nous son uniforme et ses sous-vêtements. »
Il se tourne vers Ysaline :
- Vous allez dès ce soir raconter par le détail vos mésaventures sur
tous les forums où vous avez sévi et vous m’enverrez une copie de vos
interventions. Ces dispositions permettront je l’espère de rétablir la vérité
et la réputation de notre lycée.
Dans une semaine, vous reviendrez au lycée des garçons. Ils vous attendront
à la cantine à midi. Si ma collègue et moi-même estimons que votre conduite et
la sincérité de vos confessions ont été satisfaisantes, vous pourrez remettre
votre uniforme. »
Ysaline se demande si elle va devoir rester nue pendant toute la semaine,
mais c’est la directrice qui pose la question :
- Mais . . . Ysaline reste comme ça ?
- Pour le reste des cours de la journée oui, vous allez la conduire dans
l’état où elle est en classe. Cela fera comprendre aux filles ce qu'il peut
leur arriver !
Ce soir, vous trouverez bien aux objets trouvés quelques vêtements, pour
lui permettre de regagner son domicile ?
- Aie ! Là, vous me prenez de cours. Figurez-vous que nous avons
fait un lot, il y a trois jours des vieux vêtements pour les offrir aux œuvres
de la ville. Je crains de ne plus avoir grand-chose.
- Pas de problème. Autorisez-la à revêtir sa tenue de gymnastique, dans
ce cas. Maintenant que j’y pense ce serait d’ailleurs là une bonne mesure pour démontrer
en ville que nous savons mener nos filles avec la sévérité requise. Le
débardeur est toujours marqué de l’écusson de l’école, n’est-ce pas ?
Alors faisons cela, son top et son short seront ses seuls vêtements durant la
semaine, pas de sous-vêtements, et ce, aussi bien ici que pour ses trajets
d’aller et retour ou pour les éventuelles sorties scolaires. J’ai préparé une
lettre d’explication qu’elle devra vous rapporter signée par ses parents
demain. Voici aussi un avis que vous afficherez aux valves afin que toutes ses
compagnes sachent comment je traite ce genre de cas.
Voilà je crois que tout est dit, il me reste qu’à prendre congé de vous.
- Merci, Monsieur, je me réjouis de vous revoir la semaine prochaine. »