Il se presse dans son dos bien plus
qu’il n’est convenable pour un professeur et lui glisse à l’oreille :
- Vous allez
rester dans ma classe jusqu’à midi, Pauline. Dans cette tenue ! Je ne vous rends ni votre
jupe, ni votre petite culotte. A la fin de la matinée, les trois classes de
terminale du lycée auront ainsi pu voir ce qui arrive à une paresseuse qui devient
une tricheuse. Ne vous avisez pas de vous rebeller sans quoi vous apprendrez
vite que j’ai encore à votre disposition quelques mauvaises surprises. Pour
votre gouverne, je vous signale que je donne aussi math à vos aînés du cours préparatoire . . . Ils ne vous
connaissent pas encore mais je suis certain qu’ils seraient enchantés de voir
débarquer dans leur auditoire une jolie fille aussi peu vêtue. »
Ces
menaces, la certitude que de nouveaux élèves vont la mater, la présence tout
contre elle du prof, la respiration oppressée de cet homme . . . des sensations
inédites la troublent ! Elle se sent nue comme jamais dans cet endroit si
public. Venant de la porte grande ouverte, un air frais passe entre ses cuisses,
mais ce n’est pas de froid qu’elle frissonne. Derrière elle, Monsieur Némard s’attarde,
ses mains redressent le col de son chemisier et ce simple attouchement dans son
cou la fait réagir bizarrement.
-
Je pourrais vous interdire de vous couvrir lorsque vous faites face à ma classe
mais je n’en ferai rien. En fait, vos gestes de pudeur outragée sont . . . des plus . . . charmants. »
Il
a hésité sur le terme choisi, il n’a pas osé lui dire qu’il la trouve
divinement érotique quand toute gênée, elle tente de dissimuler sagement sa
fente et ses quelques poils pubiens.
Du
couloir monte un bavardage incessant, on se bouscule sur le seuil pour voir la
fille nue, ceux qui ne l’ont encore aperçue, sont prêts à en venir aux mains
pour écarter les plus chanceux, il est temps de laisser entrer la classe.
Pauline a repris la position la plus décente qu’il lui soit permis, le nez
collé au mur, le corps blotti contre la paroi, fesses contactées, jambes l’une
contre l’autre, tandis que les nouveaux venus passent devant l’estrade pour
gagner leurs places.
-
Je pense qu’il est inutile de vous présenter Mademoiselle Guéret. Vous avez
tous entendu abondamment parler de son cas. Je lui ai demandé de rester parmi
nous, afin que chacun soit témoin de la honte infligée à une tricheuse. Ses
fesses portent les marques encore fraîches de la fessée qu’elle vient de
recevoir devant ses camarades de classe. Je vous laisse regarder le spectacle
encore quelques instants et ensuite nous lui demanderons de sortir afin que je
puisse vous donner cours sans que vous soyez continuellement distraits. »
Il
arpente quelques instants, l’allée centrale entre les tables en laissant chacun
à ses rêveries puis interpelle Pauline.
-
Allez nous attendre dans le couloir, je vous rappellerai avant la fin du cours.
Vous pouvez remettre votre slip avant de sortir. »
Pauline
se retourne en hésitant, selon son habitude, elle a placé ses deux mains pour
couvrir le mieux qu’elle peut son sexe. Elle parcourt du regard le sol autour
d’elle, puis le dessus de l’armoire et du bureau. Monsieur Némard comprend
qu’elle cherche son sous-vêtement :
-Je
vous rappelle qu’un de vos camarades a eu la délicatesse de vous préparer à
recevoir votre fessée. Vous lui avez demandé d’ôter votre culotte dans le fond
de la pièce, je suppose que c’est donc là qu’elle est restée. Dépêchez-vous,
vous nous avez fait perdre suffisamment de temps. »
La
pauvre, traverse la classe aussi vite qu’elle peut, toute recroquevillée sur sa
nudité et tête basse. Elle a vite fait de se rendre compte que ce qu’elle
cherche ne se trouve pas dans l’espace resté libre derrière les rangées de
bancs.
Monsieur
Némard la houspille :
-
Allons, Mademoiselle. Voyez si votre petite culotte n’a pas glissé sous un
meuble. Mais hâtez-vous. »
Pauline
se penche, ne trouve rien, se met à quatre pattes, cherche sous l’armoire. Elle
est consciente que toute la classe s’est retournée pour la regarder et elle
veille quand c’est possible à ne pas présenter ses fesses. Bien sûr, sa
recherche est vaine puisque son « amie » Léa-Lynne s’est appropriée discrètement
ce trophée en entrant dans la classe. C’est sa vengeance, furieuse qu’elle est que Pauline l’ait mise
en cause en prétendant à ses parents avoir passé ses soirées chez elle quand
elle était chez Brieuc. Le prof finit par s’impatienter. On le voit se diriger
vers Pauline, lui saisir le coude pour la relever et la conduire sans
ménagement jusqu’à la porte.
-
Allez ouste ! Fini les simagrées. Si vous avez égaré votre culotte, tant
pis, vous vous en passerez, cela ne changera pas grand-chose. Vous attendez ici
que je vous appelle. »
Seul
avec elle dans le petit couloir, il voit son air affolé et prend pitié.
-
Vous pouvez vous couvrir avec votre chemisier si vous le voulez. De toute
façon, il y a peu de risque que quelqu’un vienne par ici avant
l’intercours. »
Et
il la laisse là en fermant la porte de sa classe derrière lui. Pauline se hâte
de libérer les pans de son chemisier toujours coincés sous l’armature de son
soutien. Effectivement comme l’étroit couloir se termine en cul de sac,
personne ne devrait logiquement y passer mais il est situé au rez de chaussée
et ses deux fenêtres donnent directement sur la cour. Dans la classe au moins, les
fenêtres sont garnies de voilages qui la protégeaient des regards de
l’extérieur mais ici elle se sent directement « en vitrine. »
Bien
que la cour soit déserte, elle tire sur l’avant de son vêtement mais il est
beaucoup trop court pour dissimuler sa nudité. Elle finit par se dire qu’elle a
malgré tout de la chance car cette cour sert souvent aux activités de
gymnastique.
Le
temps passe bien lentement dans ce couloir et elle a tout loisir de repenser à
ce qui lui est arrivé depuis un mois. Elle se tracasse aussi pour son
avenir : comment faire à présent pour améliorer ses résultats ? Elle
sera dorénavant étroitement surveillée et il serait illusoire d’espérer pouvoir
encore tricher. Pourtant si elle ne parvient pas à progresser, les punitions
plus humiliantes les unes que les autres vont continuer à s’abattre sur elle. Son
imagination divague un moment sur la section des classes préparatoires.
Pourrait-il réellement, comme il en a émis la menace, l’humilier devant ces
jeunes gens ? Ils sont une soixantaine, issus des différentes écoles du
département, à préparer le concours d’entrée à Polytechnique. Elle n’est jamais
entrée dans leur bâtiment, situé de l’autre côté de la rue, mais toutes les
filles de première et de terminale fantasment sur ce lieu et ne cachent pas
leur fierté lorsqu’à la sortie, elles parviennent à attirer le regard d’un de
ces prestigieux étudiants. Elle en est là dans ses réflexions quand la porte de
la classe s’ouvre sur une fille à qui elle n’a jamais parlé et qui lui annonce
qu’on l’attend. Elles rentrent toutes deux, le cours est visiblement terminé,
chacun a déjà rangé ses affaires et attend sagement comme s’il était au
spectacle.
-Venez
près de moi, jeune fille. J’espère que vous n’avez pas trouvé le temps trop
long dans votre couloir. J’ai l’impression qu’ici par contre beaucoup attendaient
avec impatience votre retour parmi nous. »
Les
mains protégeant toujours son entrejambe, par-dessous son chemisier remis en
place, elle va rejoindre à petits pas, le prof qui s’est négligemment à demi
assis sur son bureau.
-
Voyons l’état de ces fesses. »
Elle
pousse un cri de surprise quand il la saisit sans ménagement et l’oblige à se
courber contre sa cuisse relevée. Honteuse de ce qu’elle expose, elle place
immédiatement une main devant ses fesses mais il l’écarte posément. Ses jambes
sont légèrement fléchies, la position est idéale pour les voyeurs. Le prof
entreprend alors de la palper en commentant pour ses élèves le peu de traces
laissées sur son épiderme par la fessée précédente. Sous prétexte de
vérification, il manie les fesses en tout sens, les écarte, les soulève, les
soupèse, les fait balloter. A présent que sa douleur s’est évaporée, elle est pleinement
consciente de l’indécence du spectacle qu’il l’oblige à offrir et elle gémit de
honte de se sentir ainsi publiquement manipulée.
-
Il me semble que voici un petit derrière qui a retrouvé sa fière allure. On n’y
trouve plus guère de témoignages de ses épreuves récentes. C’est ennuyeux car
vous devez encore le présenter à ma troisième classe de terminale. Il serait
dommage qu’eux aussi ne puissent admirer vos fesses parées de leurs plus belles
couleurs. Un petit rappel s’impose, vous ne pensez pas ? »
Sans
bien sûr attendre son assentiment, il change de position, un pied sur une
chaise, il la hisse plus avant jusqu’à lui faire quitter le sol. Il la
maintient ainsi en travers de sa cuisse, en équilibre instable. Les élèves
voient avec étonnement leur condisciple perchée les fesses en l’air, le visage à
la renverse, sa chevelure balayant le sol. Pour ne pas perdre l’équilibre, elle
enserre de ses mains la cheville de son tourmenteur. Les claques généreusement
distribuées sur les deux fesses et les cuisses en ravivent rapidement les
couleurs. Dès les premiers impacts, Pauline se met à supplier en gigotant en
tous sens. Son supplice est cependant de courte durée et très vite, il la remet
sur pieds. Mortifiée, elle évite cette fois de se donner en spectacle par des
bonds et des sautillements et se contente de se tenir les fesses en prenant
bien garde de rester dos à son public.
Il
la repousse à reculons au bord de l’estrade.
-
Exposez donc ce beau résultat.
Vivement,
il la courbe, le haut du corps coincée sous son bras, puis congédie la classe.
Maintenue fermement dans cette position, les fesses tendues en arrière, elle entend
défiler sous l’estrade la vingtaine d’étudiants dont les plus audacieux ne se
privent pas de commentaires grivois. Mais Pauline n’en a cure, toute
décontenancée qu’elle est par ce long corps à corps intimidant avec son prof.
Ses fesses lui procurent de multiples picotements mais elle ressent davantage
encore la chaleur de la paume plaquée si bas sous son chemisier, les ongles enfoncés
dans sa chair, à la frontière de l’interdit. Le souffle court, elle tente de
maîtriser l’émotion énorme qui la trouble.
Le
dernier élève sorti, il la relâche. Elle se redresse. En proie à son émoi, elle
ne songe à se couvrir que lorsqu’elle prend conscience du regard fixé sur son
pubis.
Alors
qu’elle a regagné sa place, le nez contre le tableau en attendant l’arrivée de
la dernière classe de la matinée, elle l’entend ouvrir un de ses tiroirs :
-
Oh c’est vrai, j’allais oublier l’essentiel! »
Se
retournant de biais et le voit fouiller son bureau, en sortir un petit objet et
s’empresser de fermer la porte de la salle.
-
Où avais-je la tête ? Monsieur le directeur m’a pourtant bien recommandé
de vous prendre en photo. Vous avez encore les fesses toutes colorées, nous
allons en profiter et ensuite nous laisserons entrer la troisième
classe. »
Il
est resté au pied de l’estrade. Pauline n’en croit pas ses oreilles : une
photo ! Elle tourne vers lui un visage interloqué, mais il fait semblant
de se méprendre sur ses intentions.
-
Oui, regardez par ici, excellente idée ! Je vais vous prendre de dos mais le
visage tourné vers l’objectif. »
Elle
ose interroger :
-
Mais pourquoi . . . une photo ? »
-
Peut-être Monsieur le Directeur a-t-il envie d’enrichir ses archives
privées d’une photo de vos fesses ! »
Il
s’esclaffe en voyant sa mine décontenancée.
-
Non rassurez-vous, je plaisantais. Cette photo est seulement destinée à votre
dossier scolaire. La circulaire ministérielle recommande de prendre une photo
après un châtiment corporel. Il s’agit de prévenir des abus et de se ménager un
moyen de preuve en cas de contestation. »
Loin
de la rassurer, cette information est une humiliation supplémentaire :
tout le corps professoral aura donc accès à sa photo dénudée ! Mais elle
n’a pas le loisir de s’apitoyer sur son sort, déjà il lui donne des
instructions pour la pose. Elle doit reculer de deux pas et poser les mains sur
le tableau.
-
Reculez encore. Je veux que vos bras soient tendus. Plus bas vos mains,
penchez-vous. Voilà. Bien campée sur vos jambes. Ecartez-les davantage. Et
maintenant tournez votre visage vers moi. C’est ça . . . parfait. »
Le
flash crépite tandis qu’il la mitraille en se déplaçant au bas de l’estrade. Il
vérifie le résultat à l’écran.
-Non,
là la pose est trop osée. On va la refaire. Redressez-vous un peu et joignez
vos jambes. Voilà, c’est mieux ! Les précédentes étaient vraiment trop
impudiques, je vous assure que vous montriez vraiment tout. Sur celle-ci, ce
que l’on distingue est déjà bien suffisant. Vous ne souriez pas mais
personne ne vous le reprochera. »
Pauline
se redresse, elle se mord la lèvre de dépit car elle ne l’a vu effacer aucune
photo.
-
Encore une heure de cours à endurer, Pauline et ensuite nous serons seuls, vous
et moi et je vous indiquerai comment j’ai décidé de procéder pour vous
contraindre bon gré, mal gré à travailler vos maths. »
Sans
en dire plus il l’autorise à reprendre sa place face au mur et va ouvrir la
porte sur le flot des nouveaux arrivants.