Dès son adoption, tous les élèves ont reçu une brochure contenant le nouveau code disciplinaire. En lisant pour la première fois les dispositions réservées aux filles, Emilie a été surprise de sentir des petits papillons s’agiter dans le bas de son ventre. Elle l'a relu plusieurs fois et s'est mise à imaginer des tas de scénarios affolants dont elle n’aurait jamais pensé qu’ils la troubleraient à ce point. Pourtant elle se considère comme une fille plutôt prude et réservée et jusqu’à présent, le sexe ne l’a pas beaucoup préoccupée. Dans sa famille d’officiers, on est rigoriste et austère. Son adolescence s’est passée à la campagne, sans sorties, loin des garçons et à l’abri des tentations, même face book lui a été longtemps interdit. Une mutation de son père l’a sauvée d’un ennui mortel en lui permettant de rejoindre, l’an dernier, ce lycée. Bien que ses parents l’aient choisi pour sa réputation d’extrême discipline, il lui apparait pourtant par contraste comme un lieu d’extraordinaire liberté.
Depuis la punition de Caroline, ses fantasmes ont pris une autre dimension. Elle a été bouleversée de voir son amie contrainte de s’exhiber. Etre le point de mire de tous quand on se fait enguirlander, obéir au doigt et à l’œil aux ordres qu’on vous donne et peu importe ce que l’on exige de vous, devoir se mettre nue, recevoir l’interdiction de se couvrir, se faire fesser devant tout le monde, tout cela la chamboule ! Malgré la pitié qu’elle éprouvait pour sa copine, cette scène l’a excitée d’une façon incroyable. Elle avait les tempes en feu, se devinait aussi rouge que Caro et elle s’est sentie inondée dès que le directeur a annoncé qu’il mettrait Caroline, fesses nues. Au fur et à mesure que Caro était humiliée, elle s’est mise à s’agiter sur sa chaise. L’envie de se toucher la démangeait et elle a découvert le secours que pouvait lui apporter la grosse couture de son jean pressée sur son clito. Elle a bien cru jouir quand l’inimaginable s’est produit et que Caro a dû exhiber sa fente devant toute l’école.
Le règlement peut donc réellement être mis en application. Chacune peut demain être en vedette sur l’estrade de la grande salle ! Elle a eu envie de poser un tas de questions à son amie sur ce qu’elle avait ressenti mais les réponses évasives qu’elle obtenait, lui ont fait comprendre que l’excitation qu’elle trahissait, était choquante pour Caro. Le soir, elle se caresse souvent en pensant à la punition de Caroline et à celle qu'elle pourrait recevoir un jour.
Une fois le plaisir atteint, elle se sent toujours coupable d’avoir de telles pensées. D’ailleurs, elle sait que ce ne sont que des fantasmes et qu’en réalité elle mourrait de honte si le quart de ce qui était arrivé à Caro lui tombait dessus. Heureusement, sa timidité en fait une élève fort disciplinée et elle travaille bien. Ce n’est pas à elle qu’une punition corporelle sera appliquée de sitôt.
Cependant cette image d'elle-même punie, la hante et la poursuit et elle y pense de plus en plus dès qu’un de ses profs lui fait une remarque. Elle a aussi troqué ses éternels pantalons pour des jupes et des robes. Quand elle choisit de passer une jupe évasée, elle se voit face à un prof qui la relève haut sur son ventre pour montrer sa petite culotte ; lorsqu’au contraire, elle opte pour sa jupe courte et droite, elle se dit qu’elle devra la relever elle-même et qu’elle tiendra toute seule à sa taille quand elle devra se promener entre les rangs pour montrer les effets de la fessée reçue ; si elle passe sa jupe portefeuille, elle s’imagine, la tête pudiquement baissée, en train de défaire sur ordre toutes les attaches en sachant que le vêtement libéré va s’écrouler d’un coup à ses pieds.
Parfois elle se demande si c’est le fait d’être physiquement punie en public ou le simple fait d’avoir à s’exposer qui l’excite le plus. Etre fessée devant tout le monde, peut-être comme Caro étendue nue sur les genoux d’un prof, ce doit être l’horreur mais au moins on est passive, on n’a qu’à se laisser faire. Mais devoir soi-même participer à sa propre humiliation en devant se déshabiller face à son public ou en écartant les mains de sa fente pour que chacun puisse la regarder, ce doit être encore pire. En tout cas, quand elle se caresse, elle finit toujours par jouir en se voyant seule sur l’estrade se mettant toute nue devant toute l’école avec autant de naturelle que si elle était seule dans sa chambre.
Depuis qu’elle met ses nouveaux vêtements, il lui arrive de rougir quand un garçon la regarde avec insistance. Il faut dire que son changement d’habitudes vestimentaires n’est pas passé inaperçu et une jolie blonde d'habitude si réservée, ne manque pas d'attirer les regards quand elle montre haut ses cuisses sous une courte robe. L’attention qu’on lui porte la rend fréquemment mal à l'aise et elle se promet à chaque fois de retrouver dès le lendemain le confort de ses anciens pantalons.
Pourtant le matin, devant son armoire, ses fantasmes sont les plus forts et elle décide à affronter une fois encore, les regards qui la désarçonnent si délicieusement, tant et si bien que jupes et robes sont devenues son habillement quotidien, pour le plus grand plaisir des garçons.
En cette fin d’automne, tous les élèves ont été réunis dans la salle de réunion pour une assemblée extraordinaire. Des injures racistes ont été inscrites sur la porte de la classe du professeur de Maths, originaire du Maghreb. Il est hors de question de laisser passer cela et le directeur est décidé à trouver le coupable. Au terme d’un petit laïus stigmatisant la bêtise de la haine raciale, il conclut que l’auteur de cette abjection a tout intérêt à se dénoncer immédiatement. Qu’il assume ses opinions et ait le courage de se lever et de venir sur la scène. Il sera bien entendu puni et sévèrement puisque le conseil de discipline a décidé que ce serait une sanction de catégorie trois, mais au moins il ne sera pas chassé de l’établissement, ce qui sera impitoyablement le cas s’il est dénoncé. Il ordonne à l'auteur de se lever immédiatement et à quiconque qui aurait des informations, à le faire savoir tout de suite sous peine d’être considéré comme complice et de subir le même sort que le coupable. Comme bien entendu personne ne bouge, il se met à parcourir les allées transversales, en fixant les uns et les autres. Mains dans le dos, dents serrées, on le devine excédé. Personne ne l’a encore vu dans cet état de rage contenue. On se dit que le malheureux qui a fait cette bêtise va certainement passer le reste de l’année en corvées plus humiliantes les unes que les autres et on attend pour voir s’il aura le cran de se faire connaître. Les yeux du directeur lance des flammes, s’arrête parfois à hauteur de l’un ou l’autre qu’il soupçonne, il est vraiment impressionnant quand il fixe sur vous ses yeux clairs qui vous sondent jusqu’aux tréfonds de l’âme. Les plus indisciplinés se font tout petits, certains baissent prudemment la tête mais il les repère et reste devant eux jusqu’à ce qu’il se sente contraint de croiser son regard. Chacun se sent bizarrement coupable, reste cloué à sa chaise dans un silence total qui n’est interrompu que par ses coups de gueule de plus en plus vifs. Emilie est fascinée par cette démonstration d’autorité. Nerveusement, elle se dandine sur sa chaise à côté de Caroline. Machinalement, elle se passe la main sur la cuisse ce qui a pour effet de remonter une robe déjà très courte. Un instant, le regard dur du directeur se pose par hasard sur elle, elle se sent illico paralysée et reste là bouche ouverte avant de se rendre compte que le regard furieux vient de descendre sur sa cuisse découverte. Honteuse, elle baisse la tête et se met à tirer nerveusement sur sa robe alors qu’il est déjà loin. L’atmosphère devient insupportablement pesante. Le directeur promet que personne ne sortira de la salle tant qu’il ne connaîtra pas le nom du coupable, qu’il se dénonce ou qu’il soit dénoncé. Il assure que tôt ou tard, il saura qui a fait cela et que plus on le fait attendre, plus la punition sera lourde.
Emilie regarde devant elle, elle fixe fascinée la scène fortement éclairée et déserte, lieu de toutes ses peurs et de tous ses fantasmes et quand le directeur hurle une nouvelle fois « Alors, j’attends. Que le coupable se lève et monte sur l’estrade. », elle se voit se lever timidement, comme dans un rêve.
A l’instant même où elle la commet, elle comprend sa folie. Comme si elle se réveillait brutalement, elle se rend compte qu’elle s’est réellement à demi-levée et veut se rasseoir mais il est déjà trop tard, Caroline a crié son effarement, attirant sur elles les regards. Une vague de confusion énorme traverse la salle, les plus proches s’étonnent, les plus éloignés cherchent à savoir ce qui se passe.
Quand on voit la jeune fille seule debout, personne ne comprend. Elle ! Mais pourquoi a-t-elle fait cela ? Le directeur est aussi abasourdi que ses élèves, il se fraye un chemin vers la jeune fille qui se tient debout toute tremblotante au milieu du brouhaha et des gestes qui la désignent. A ses côtés, Caroline lui parle et tire sur son bras pour qu’elle se rassoit. En s’approchant, il l’examine en cherchant à comprendre. Ses yeux semblent agrandis de terreur, elle se mord la lèvre et regarde obstinément le sol en relevant toutes les dix secondes une mèche imaginaire. Il n’en revient pas, il a bien constaté que la personnalité de cette fille semblait avoir évoluée ces derniers temps ; comme tout le monde, il a remarqué qu’elle affichait des tenues un peu audacieuses et a admiré ces jupes courtes mais de là à imaginer ce genre de provocation ! Arrivé à hauteur de sa rangée, il lui demande si c'est elle qui a écrit de telles insanités et un frisson lui parcoure l'échine, quand il la voit hocher la tête en signe d’assentiment. La rumeur enfle aussitôt, on s’interpelle, se pousse du coude, on se lève pour mieux la voir, chacun a quelque chose à dire et même le directeur marque un temps d'arrêt tellement il est surpris. Pendant ce temps, le véritable auteur des injures n'en croit pas ses yeux, comment peut-elle s'accuser à sa place ? Il ne comprend pas, mais ne cherche pas plus longtemps des explications, trop heureux d’échapper aux risques d’une punition.
Emilie comprend que son sort est joué, quand le directeur lui intime l'ordre de se dégager de la rangée et d’aller l’attendre sur la scène. Tandis qu’elle frôle ses camarades qui doivent se lever pour la laisser passer, elle ressent qu’à sa peur toujours immense, s’ajoute maintenant les tiraillements familiers qui accompagnent ses fantasmes. Retrouvant peu à peu ses esprits, la colère du directeur se renouvelle. Puisque cette petite peste aime tant montrer ses cuisses, il va lui donner l’occasion de s’exhiber. Tandis qu'Emilie traverse la salle, tête baissée, sous les regards encore hébétés de ses camarades, il lance à la volée :
- Puisque vos camarades sont réunis, je vais en profiter pour vous punir immédiatement. Une catégorie trois, vous savez ce que cela signifie pour les filles. Chacun va voir comment je traite ce genre de méchanceté.
Emilie monte les quelques marches menant à l'estrade et se retrouve seule sur la scène. C’est la première fois qu’elle voit la salle de cette façon. Elle est surprise par le fort éclairage et tous ses visages tournés vers elle la remuent plus encore que dans ses rêveries. Le rouge lui monte aux joues et elle détourne les yeux de l'assemblée. Elle est désorientée qu’il la laisse seule. Dans tous ses scénarios, elle recevait immédiatement des ordres. Ici rien, rien que la gêne d’être le point de mire de tous sans savoir ce qui va se passer. Tête baissée, elle ne sait trop que faire de ses bras, elle les croise devant elle, passe à nouveau ses mains dans ses cheveux et finit par se dandiner les mains dans le dos. Tous pensent à la punition qu'elle va recevoir. Deux filles punies devant l’assemblée des élèves en à peine trois semaines ! Et des plus jolies ! Avec son gilet ouvert, une robe boutonnée sur le devant, lui arrivant bien au dessus du genou, ses bottes noires, elle est particulièrement sexy. La situation et son attitude gênée la rende encore plus craquante. On se demande si elle va être traitée comme Caroline. Ce serait trop génial que cette fille si timide doive aussi se mettre toute nue. Mais Caroline s’était enfouille, celle-ci pourra peut-être garder ses vêtements. En tout cas, on verra ses fesses. Les quelques centimètres d’ouverture sous le dernier bouton de sa robe concentrent bien des pensées lubriques.
La voix de stentor du directeur met fin à un interminable suspens. Du fond de la salle, il lui crie de se mettre déjà en slip.
Emile a nettement frémi, elle relève un instant la tête, on se demande comment elle va réagir mais après une longue hésitation où son regard circule en tout sens, elle retire son gilet. Elle le garde un instant contre elle, cherche où le poser et va le placer sur une chaise cachée sur le côté par le rideau de coulisse. Elle revient se positionner sur le devant de la scène, elle semble étonnement calme mais on remarque l’agitation de ses mains qui continue à coiffer ses mèches. A nouveau, elle regarde un bref instant son public et détourne vite le regard comme si ces dizaines d’yeux qui dévorent chacun de ses gestes la brûlaient. L’hésitation est encore plus longue que pour le gilet, certains se retourne vers le fond de la salle en s’attendant à ce que le directeur intervienne mais il laisse faire. Dans un silence de mort, on la voit commencer par déboutonner le haut de sa robe. Elle a les mains tremblantes et doit parfois s’y reprendre avant d’arriver à détacher un de ses boutons. Au fur et à mesure que la robe s'entrouvre, les élèves découvrent un soutien-gorge noir transparent jusqu’aux tétons, puis une culotte assortie et la lisière de ses bas clairs. La robe entrebâillée, elle se dandine encore de droite à gauche avant de courageusement l’ouvrir, se dénuder une épaule et en retirer bras de la longue manche. Elle la récupère en la tenant d’abord devant elle. A u prix de ce qui semble un grand effort, elle se met à plier le vêtement et le tenant à bout de bras, elle traverse la scène pour aller le ranger avec son gilet. Le directeur monte sur l'estrade quand elle reprend sa place. Elle a croisé ses bras sur ses épaules préférant cacher son soutien que sa petite culotte.
Elle regarde le directeur et lui demande si elle doit enlever son soutien. Elle a parlé d’une voix fluette et un instant déconcerté, le directeur reprend tout de suite le dessus :
- Voulez-vous répéter à voix haute la question que vous venez de me poser que tout le monde en profite ?
D’une voix qu’elle voudrait assurée mais qui trahit toute son émotion, elle redit :
- Est-ce que je dois enlever aussi mon soutien-gorge, Monsieur ?
- Je vous ai dit de vous mettre en slip, Mademoiselle. Cela me semble assez clair. Vous savez très bien que votre punition ne saurait être moins sévère que celle qu'a reçue Caroline !
Quelques têtes se tournent vers Caroline qui rougit d'un coup. « Comme Caroline », cela ne peut signifier que toute nue ? Les garçons se regardent avec des clins d’yeux, riant quand quelques filles poussent de petits cris de dépit : Emilie va leur offrir le même spectacle, elle va devoir se mettre toute nue et cette fois avant même que commence sa punition. Au fond d'elle-même, Caroline se sent rassurée de ne plus être la seule fille que l’on aura vu toute nue.
.- Non seulement vous retirez votre soutien-gorge, mais vous allez enlever votre slip aussi... Par contre, puisque vous avez choisi de mettre en valeur vos jambes avec ces bottes et ces bas, vous allez les garder, quand vous serez toute nue.
L'assemblée reste stoïque lorsqu'Emilie, sans protester se retourne à peine sur le côté et choisit de d’ôter d’abord sa culotte. Elle la garde à la main en passant ses bras dans son dos pour dégrafer son soutien mais le directeur l’arrête et lui dit d’aller ranger d’abord son slip avant d’enlever son soutien. Elle obéit et on la voit passer le long de l’estrade sans se couvrir, sa toison blonde exposée à tous et elle ne prend même plus la précaution de se mettre de profil quand revenue près du directeur elle retire son soutien-gorge. Sans attendre, un nouvel ordre, elle va déposer son dernier vêtement avec les autres. Le directeur la regarde faire dubitatif, cette fille est un mystère pour lui. Elle est visiblement embarrassée mais on dirait qu’elle est absente comme si c’était une autre qui vivait cette humiliation. Quand elle se retourne vers lui dans la coulisse, il remarque qu’elle a cette fois croisé ses deux mains devant son pubis. Elle revient à lui ainsi, le regard bas, les épaules en-dedans, quelque peu recroquevillée. Est-elle enfin consciente de ce qu’elle expose ? Elle s’arrête à quelques distances de lui et tourne presque le dos à la salle. Il la laisse mijoter ainsi quelques temps en essayant de comprendre cette fille. Et soudain il remarque que son index est glissé dans sa fente et bouge imperceptiblement.
Complètement désarçonné par tant d’impudeur, le directeur en reste coi. Ce moment de silence sème le trouble dans la salle qui se demande ce qui se passe. Emilie rougit de plus belle en voyant que le regard du directeur s’est fixé sur sa main, elle se tourne un peu plus dos à la salle mais ne peut s’empêcher de continuer, même quand le directeur s'approche dangereusement d'elle. Sans un mot, il lui saisit les mains et les pose sur sa tête, il regarde sa fente manifestement luisante et ses tétons dressés puis il la prend au menton et ses yeux lui disent toute son indignation. Il se promet que ses claques vont calmer cette petite exhibitionniste mais pour l’instant il veut lui donner une leçon en la forçant à se montrer de tout près à ses camarades dans cet état d’excitation.
- L’article 218 précise que l’élève punie entre dans la salle en petite tenue, laissant au vestiaire ses vêtements. Vous, ce sont tous vos vêtements que vous allez déposer car vous n’en aurez plus besoin aujourd’hui. Allez chercher vos effets et apportez-les à votre amie Caroline, elle les gardera pour vous jusqu’à ce soir.
Emilie le regarde sans comprendre. Son sexe la sollicite terriblement, elle se sent ouverte et ce qu’il vient de lui dire n’arrange rien. Il va s’emparer de ses vêtements pliés sur la chaise et en charge ses bras. Une claque sur ses fesses la met en mouvement et elle descend dans la salle, le paquet posé sur ses deux avant-bras. En évitant les regards, elle se dirige comme une automate vers le fond de la pièce où se trouvait sa place. Caroline s’est levée et veut aller à sa rencontre mais le directeur lui dit de rester là où elle est si bien que son amie doit passer devant tous les élèves de sa rangée pour lui confier ses vêtements.
De retour près du directeur, elle se sent moins excitée et c’est maintenant la perspective de la douleur qui occupe son esprit car elle a vu qu’il tient la paddle à la main. Il la place dos à la salle et lui demande de s’incliner, mains aux chevilles. Son indécence est totale mais elle n’en a cure seulement concentrée sur la crainte du premier coup. Celui-ci arrive bientôt. Suivi d’autres à intervalles réguliers. Elle crie à chaque fois, mais ne pleure pas. D’ailleurs il retient la force de sa main et les cris qu’il provoque sont plus un moyen de gérer sa tension que des cris de douleur. Au vingtième coup qu’il a compté lui-même, il l’autorise à se redresser et elle se masse frénétiquement les fesses.
Sans plus s’occuper d’elle, le directeur invite les élèves à quitter la salle. Il leur annonce encore qu’ils retrouveront bientôt leur camarade puis il fait signe à un surveillant de le rejoindre et lui donne ses instructions. Les derniers à sortir voient Emilie suivre le surveillant dans la coulisse, nue et sans se cacher.
Le directeur lui, retourne dans son bureau, il est troublé par la situation et à besoin de faire le point.
Une heure plus tard, les élèves qui entrent dans la cantine découvrent Emilie au piquet au milieu des tables. Elle est perchée sur la longue du centre, on ne lui a laissé aucun vêtement, même ses bottes et ses bas lui ont été enlevées. Elle se tient les mains derrière la nuque, les coudes bien en dehors projetant ses petits seins en avant, ses jambes sont légèrement écartées et elle fixe le mur d’en face d’un air absent. Bien sûr, on l’entoure, on l’interpelle plus ou moins gentiment et chacun se pousse pour s’installer au plus près. Ceux qui ont la chance de prendre place à sa table, découvrent une vue inédite de son entrejambe et les commentaires vont bon train autour d’elle.
Personne ne se gêne pour la détailler et l’on s’approche à tour de rôle pour mieux la voir. Si ses seins ne sont pas imposants, ses tétons se dressent longs et durcis, sa toison de blonde mêle des poils clairs, longs et très fins mais taillés en une petite flamme qui surmonte un sexe tout lisse. On rêve de passer ses doigts sur le dessin de ses lèvres et sur ce petit renflement qui signale un clito tellement apparent. Ses fesses encore rougies attirent aussi les regards. Elle a le cul haut et proéminent que la courbe de ses reins accentue encore, sa raie est longue et profonde entre des fesses musclées.
Emilie vit cette situation comme un cauchemar à moins que ce ne soit plutôt un rêve. Les regards, les commentaires, les mouvements autour d’elle, elle est consciente de tout, même si elle continue à fixer obstinément le mur. Par moment, son sexe se liquéfie davantage, elle en ressent de la honte mais ne résiste pas au trouble délicieux qui s’empare de son ventre. Elle tend alors plus encore ses coudes en arrière et déplace ses jambes sans soucis de ses lèvres humides. Les plus avertis se rendent compte de son état et le font remarquer aux autres. On la plaisante, on voudrait qu’elle avoue mais elle reste muette comme si tout cela ne la concernait définitivement pas. Une fille prend sa défense et prie qu’on lui fiche la paix mais elle est vite rembarrée et on lui demande si elle sera aussi mouillée quand viendra son tour de se mettre toute nue.
Quand sonne la fin de la pause, les pions doivent intervenir pour que l’on quitte la cantine.
La salle n'est pas encore totalement vide quand un surveillant vient chercher Emilie, le directeur veut la voir dans son bureau.
Il la fait entrer et se retire immédiatement. Feignant d’ignorer sa présence, il termine quelques papiers. Debout devant lui, Emilie ressent sa frustration. Cet homme est le premier dont elle a rêvé et elle se tient là toute nue sans même qu’il lui ait jeté un regard. Le temps passant sans un geste de sa part, elle finit par croiser nerveusement les mains devant son sexe. Son stylo courre sur une feuille, il murmure entre ses dents :
- Amaury sort d’ici. Il ne pouvait plus supporter ses remords. Il m’a tout avoué.
Et il relève enfin la tête vers elle pour observer sa réaction. Bizarrement alors qu’elle devrait être soulagée, Emilie sent que le sol se dérobe sous elle, elle a pali et ses doigts se sont inconsciemment crispés sur son pubis.
- Pourquoi avez-vous fait cela, Emilie ?
Il a parlé plus doucement, presque tendrement et c’est la première fois qu’il l’appelle par son prénom. Ces yeux clairs qui la crucifient, cette voix chaude qui l’enivre, cette veine qui bat à la naissance de ces cheveux poivre et sel, ces mains vigoureuses qui l’ont tenue courbées, elle adore cet homme. Son index descend et elle tressaille.
Il attend patiemment une réponse et finit par secouer la tête en soupirant.
- Je pense que je comprends mais qu’est ce que les jeunes filles sont parfois bizarres à votre âge.
Il continue :
- Pour le bien de tous, à commencer par le vôtre, cette affaire doit rester secrète. J’ai pris mes dispositions, personne ne saura d’autre que nous trois.
Il se lève avec un nouveau soupir fait le tour du bureau et s’assied à demi sur la tablette, les mains posées sur un genou.
- Amaury a déjà quitté l’établissement. Il restera impuni mais je me suis arrangé avec un collègue qui l’accepte dans son lycée.
Il marque un temps d’arrêt, il a l’air malheureux.
- Mais vous, Emilie ! Qu’est-ce que je peux faire de vous ?
Elle est incapable de parler, elle se sent coupable, elle voudrait lui demander pardon. Au lieu de cela, elle se mord la lèvre et les yeux dans ses yeux, son doigt s’enfonce dans sa fente. Il la regarde faire sans ambiguïté.
- Continuez Emilie.
Sa voix rauque trahit son émotion.
Libérée par son autorisation, Emilie se touche sans plus aucune retenue. Elle voudrait qu’il s’approche, la prenne dans ses bras, l’embrasse mais il reste de marbre, les bras croisés, l’air attentif et sérieux et elle finit par fermer les yeux. Sa main s’agite, des bruits mouillés envahissent l’espace, ses narines frémissent, sa respiration se fait saccadée. Elle gémit longuement. Il la prend dans ses bras, elle pleure la tête contre son épaule. Il lui murmure des choses gentilles, lui explique qu’elle est très belle, très désirable, qu’il adorerait mais que c’est impossible, elle trouvera bientôt un garçon de son âge qui l’aimera comme elle le désire. Quand elle est un peu calmée, il lui conseille de rentrer chez elle, il a fait apporter ses vêtements et les lui rend. Elle acquiesce entre deux sanglots, il l’aide à se rhabiller et elle se sauve après lui avoir donné un baiser sur la joue.
Il s’écroule dans un fauteuil nerveusement épuisé. Le plus dur reste à faire, il va falloir trouver le moyen de la faire discrètement changer d’école, elle-aussi.